Automatismes de systèmes... Moyen orient...
3 Octobre 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités
Meuh non, il n'y a pas de conspirations, seulement des automates.
Les automatismes de système, notamment médiatiques, bloquent tout.
Là, un inculte et un illettré vous
annonce que l'Iran ploie sous les sanctions économiques, dont il est clair que certains acteurs n'en ont absolument rien à foutre et ne s'en cachent même plus.
Même si Hillary s'agite beaucoup, l'évaporation de la puissance américaine fait le reste.
Quel est le problème principal de l'Iran pour 2010-2015 ? Cela s'appelle le pic pétrolier, sur lequel les sanctions ont peu de prises.
Cela était d'ailleurs annoncé, dés 2010, et par certains, dés 2006, et les exportations de pétrole iranien
pourraient tomber à zéro, en 2015.
L'Iran rentre donc dans la crise, comme dans les années 1970, la crise du déclin de la production pétroliére, qui avait tué tout le reste de l'économie.
Pic des exportations, doublant le pic oil.
Bien entendu, la crise est encore plus grave aujourd'hui, avec la flambée des prix agricoles, l'inflation officieuse, bien plus grande que l'inflation officielle (mais là, le journaliste devrait
parler de l'indice officiel de l'Insee aux français, histoire de voir ce qu'ils en pensent...) une population doublée depuis 30 ans, même si la transition énergétique est finie, et enfin, une
bonne partie de la population qui n'a pas connu autre chose que la RII.
Pendant ce temps là, bébé bibi Nethanyaou fait mumuse avec ses images, à l'Onu. J'espère qu'il ne veut convaincre personne
avec ce genre de démonstration, plutôt axé sur le message subliminal suivant : "regardez comme je suis cucul la praline".
Comme le dit Nethanyaou nous prédisait la bombe iranienne pour 1999, j'en conclus que dans son esprit,
on est en 1998. Il faut donc le ramener rapidement dans sa résidence pour personne âgées dépendantes et compulsives.
Le pic pétrolier ramène l'Iran vers des problèmes existentiels certains, et en conséquent, il n'y a nul besoin de vouloir l'agresser, ni même la menacer, à part, là aussi, la notion d'automatisme.
On va d'ailleurs rire, car le même syndrome est en train d'atteindre l'Arabie saoudite. Et, automatisme aussi, pas un mot dans la presse, de la prévarication, de la corruption, du parasitisme des familles princières très grandes, très importantes et très gourmandes.
A un point tel que le Qatar eût des pensées très forte de dépeçage de
l'Arabie Saoudite, enfin, surtout de l'annexion des régions pétrolières...
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