Autoroutes en faillites...

Même les trucs incoulables, finissent par couler. En Espagne, ce sont les autoroutes (merci, mon Dieu, pour ta justice divine).

Commencée en France sous Pompidou, les autoroutes payantes, peuvent, comme toute activité commerciale, faire faillite, sous l'effet de la paupérisation, des politiques libérales, du pic pétrolier.

Ciudad Real, trou du cul du monde, s'était déjà distingué par un aéroport coûteux au trafic confidentiel (Coucou M. le premier ministre), la voilà qui se retrouve sur un tracé abandonné...

On comprend aussi et ainsi, les problèmes chinois et nippons (ni mauvais d'ailleurs), des équipements qui ne servent à rien et ne mènent nulle part.

La chute de trafic est de 40 %, en attendant pire, et le gouvernement essaie de sauver les bénéfices des sociétés... (On ne se refait pas), en attendant, peut être, de reprendre le tout pour son compte.

En réalité, c'est ce qui va se passer, car ce qui arrive, a fait perdre toute rentabilité aux infrastructures... Donc, on en est à la période "chemin de fer", qui va voir arriver ce qui est arrivé pour toutes les compagnies des pays industrialisés, concentration et nationalisation.

Pour ce qui est du reste, je pense que la situation n'est pas stabilisable, comme le pense Yann, même à un niveau de désordre intense.

Un lecteur argentin me dit que j'ai les yeux de Chimène pour le gouvernement argentin. Il n'en est rien. Il fait simplement une politique largement à son corps défendant.

Mais pour YPF, il est vrai que c'était une vache à lait, et comme le gouvernement soviétique des années 1920, et plus largement, les gouvernements des trente glorieuses, ils réagissent plus à l'urgence immédiate, qu'à une politique franchement décidée à l'avance.

"L'économie grecque s'écroulerait en quelques jours".
Problème :

- Elle n'est pas déjà écroulée ???

- Elle ne va pas entraîner, cette économie naine, la totalité de l'UE ???

- Elle ne va pas entraîner, cette économie naine, la totalité du monde ???