Belgique : la sortie du nucléaire II
2 Novembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
La sortie du nucléaire en Belgique, malgré les cris d'orfraies de certains, n'entraîneraient pas
de pénurie.
Les nouvelles capacités largement classiques, alliées à une baisse de la consommation, font la différence.
Comme L'Allemagne, qui arrive à couvrir ses besoins, en investissant dans de nouvelles capacités, largement renouvelables, et quelquefois classiques, le problème
n'est pas là.
Le problème en effet semble se situer dans "l'ouverture" des frontières, en raisons des "vertus" supposées, qui en réalité, se révèlent être de petites
vertus.
En effet, on crée des ensembles plus grands, mais quand la crise touche ces ensembles plus grands, elle est sans reméde, et crée la crise en cascade.
Pour l'Allemagne, le nucléaire avait déjà entamé sa décroissance, comme le fossile, et ses importations étaient très modestes et plus importantes étaient ses exportations, notamment vers l'inénarrable France et son inénarrable chauffage électrique.
D'une manière générale, depuis 10 ans, l'Allemagne est de plus en plus indépendante.
Il est à noter que le doublement de la production du renouvelable, s'est faite alors que cette industrie est récente et dans l'enfance, et les progrès de la
décennie 2010 seront sans doute spectaculaire, ce qui explique finalement un dédain d'un nucléaire qui posait de plus en plus de problèmes de tous genres et était de moins en moins rentable.
Pour la France, la prochaine alternance politique verra le déclin du nucléaire s'enclencher par l'arrêt des tranches les plus anciennes et les plus contestées, centrales qui étaient indéfendables
politiquement et techniquement, dont même l'UMP, où ne séjournent guère de lumières pourtant, ne voulait plus.
Le vrai problème est que si l'Allemagne peut se passer du nucléaire français, le nucléaire français ne peut se passer de l'Allemagne.
En effet, le chauffage électrique à effet-joule a été massivement développé pour justifier un parc démesuré, et en hiver, celui-ci est néanmoins insuffisant.
Mais ici, comme pour le référendum grec, il n'est pas question d'avis du peuple, surnommé "populisme", alors qu'on peut très bien s'en passer au titre d'un
"despotisme éclairé".
Mais, d'une manière générale, la dictature s'est toujours réclamé de "l'infantilisme" des peuples à comprendre "les vrais
enjeux."
Il ne faut surtout pas poser la question : "Sortie du nucléaire : le Belge paiera-t-il son électricité moins cher ?
La France va aussi sortir a contre-coeur du nucléaire et rentrer dans le règne du renouvelable. Comme du retard aura été pris sur le reste de l'Europe, les progrès accomplis par les autres seront plus facilement et plus vite assimilés. "
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