Brésil, Turquie, Espagne, Tunisie, Egypte...
20 Juin 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
Là, il faudrait leur faire une grande campagne d'information.
En effet, d'après tous les Zexperts, notamment ceux du FMI, ça pêtait, ou ça pête du tonnerre de Dieu, passe qu'euh ils ont fait les "réformes douloureuses mais indispensables, qui permettent
seules la croâssance, qui résout tout".
Là, bêtement, voilà t'y pas que les peuples font la mauvaise tête, en ignorant qu'ils vivent dans le meilleur des mondes (oligarchiques) possibles, où ils ont le droit de consommer et de s'endetter à tout va, pt'êt même de travailler, et plus aléatoire encore, d'avoir un salaire, et encore plus aléatoire, d'avoir un salaire suffisant (mais là, je rêve).
Comme dans le village gaulois, où le coq déclenchait la baston, ici c'est un ticket de métro, là, les mauvais penchant des espagnols, qui refusaient d'acheter leurs 5 appartements réglementaires, là les musulmans, refusant de jeûner non plus un mois par an, mais plusieurs (et sans se rattraper le soir).
Comme le dit le site "De Defensa", un million de personnes accueillaient Kennedy à Berlin en 1963, en 2008, plusieurs centaines de milliers pour Obama, en 2013, 6 000 pour Obama, et encore, en service commandé...
En réalité, ce qui pose problème, partout, en Syrie, en Russie, en France, et dans les pays cités, c'est le degré d'ahésion à la Doxa en cours.
L'opposition syrienne est née avec un timide début d'ouverture -économique-, et on attend du président iranien un alignement sur les canons idéologiques et surtout économiques occidentaux.
Si, comme l'indique un lecteur russe, il y a des problèmes en Russie, comme ailleurs, c'est qu'il y a un courant d'air, venus de portes mal fermées, ou pas fermées du tout.
Les "psychologies épuisées" ne voient plus rien, pas même que la simple annulation de la hausse des tickets de métro aurait suffit à calmer la tempête.
"De son côté, Fernando Haddad préfère rester ferme. Il s’est refusé hier à revenir sur l’augmentation (de 6 %) du tarif des bus, décrétée au début du mois. "
Puis, après, c'est le
déculottage total, mais c'est trop tard, rien n'arrive à éteindre l'incendie.
Comme un François Hollande "restera ferme" sur la Syrie, et sur les retraites. Il n'y a que du non négociable, et pas d'alternative, le fameux "TINA", de Margaret Thatcher, l'épicière arriviste, qui voulait tellement faire parti du beau linge.
Le fait est que la propagande ne fonctionne plus, que le circense, comme vu au Brésil, ne fonctionne plus, que les dirigeants sont vu comme des bouffons pénibles
dans leurs radotages, et qu'on ne les écoute même plus.Et qu'on se pose même la question : "comment on arrête ce machin ? ça fait un de ces boucan !".
« Ne les croyez pas, ne les craignez pas, ne leur demandez rien ».
Le président des USA, c'est le mec qui lit le prompteur, et qui a une belle dentition, pour que le sourire éclatant donne le meilleur effet.
On arrive sans doute au moment, ou la défaite devient déroute et débâcle. Le point de vue des rebelles devient un point de vue général, généralement admis.
Même la pantalonnade de Wauquiez et compagnie sur les privilèges léve des lapins. Pas tellement pour ce qu'ils disent, mais pour la bêtise intrinséque de ceux qui répondent, vous savez, ces
parlementaires qui prétendent travailler 100 heures par semaine pour la collectivité, tout en cumulant un emploi...
Quand à la politique occidentale appliquée, c'est celle qui a foiré partout, et spécialement en Russie post-soviétique, celle qui a fait que Staline est désormais perçu comme un type sympa mais un peu bourru.
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