C'est la Fête...
Du slip. Le Nikkei, a niqué les zinvestisseurs (oui, je sais, c'est facile, mais j'ai pas résisté) monté au cric par la BOJ, il s'est retourné comme une crête, plongeant de 1500 points, avant d'être remonté, de nouveau au cric, pour que la perte n'atteigne "que" 997 points.
En Chine,
l'indice PMI, qui se trainait depuis quelques temps, se retrouve dans
le rouge.
Alors mon brave, plus d'industrie européenne ou américaine à détruire ? Ou plus d'aéroports vides à construire ? De collines à raser ? D'appartements et de villes vides à construire.
Si on appliquait les régles de la commission européenne, les chinois seraient obligé de faire appel... à l'immigration, pour "sauver", la croissance...
En plus, la confection des indices en question, totalement loufoque, est faite pour tromper. Il y a belle lurette que l'empire du milieu est en récession, à l'image de ses clients. Seulement, aujourd'hui, on s'en aperçoit.
La rupture est de fin 2011. Donc, pas d'hier, et cela met en évidence, la concordance parfaite avec la récession dans l'économie française et européenne. Là aussi, on pinaille beaucoup pour faire
repasser de - 0.1 % à + 0.1 %, sans changer le fond.
Le fond, c'est que la mécanique est cassée. Ils ont voulu faire un monde globalisé. C'est fait. Pour le meilleur, et jusqu'au pire.
Emeutes en Suède, Meurtre en Grande Bretagne, le plus important dans la nouvelle n'est pas là. Après le meurtre, la police a tiré les deux meurtriers. Aujourd'hui exceptionnel, ce fait divers risque de devenir courant.
Pour revenir à l'économie, il est clair que la désolvabilisation des uns, caché un temps par l'endettement, aggravé par des politiques pavloviennes d'austérité, fait le travail.
Seul les USA, nous dit on, échappent à la morosité. Ils ont, en la personne de Ben Bernanke, succédant à Alan Greenspan, d'excellents mythomanes.
Mythomanie répandue aux USA, d'ailleurs. Le FBI vient d'abattre un "complice" de Tamerlan Tsarnaiev, qui venait d'avouer avoir commis trois meurtres avec lui...
C'est très commode, un mort ne peut pas se rétracter, et cela en rajoute sur le vilain Tamerlan, décidement, pas fréquentable...
Pour revenir à l'immobilier, et aux ploucs, je vais vous parler des ploucs résidant en RP. Le plouc étant l'espèce qui ne sort jamais de son village, fut il le plus
grand, et ne résonne et raisonne que par le prisme de son village.
C'est ce qui fait le plouc. Donc, Paris posséde la plus grande réserve de Ploucs de France.
C'est bien connu, l'immobilier parisien, ça ne baissera jamais, et pas de - 50 %. à la rigueur - 0.0025 %, et encore. Il suffit d'attendre. Le seul problème avec plouc-city, alias Paris, c'est que c'est une ville quasiment et totalement désindustrialisée.
Elle est comme le vélo, si on arrête de pédaler et d'avancer, on s'affaisse sur le côté. Que les gens ne sont pas réalistes, et pas prêts à accepter - 5 %, c'est plus leur problème que le mien. En effet, il faut savoir être gourmand, et empocher une PV quand elle est là, et non pas vouloir empocher une PV fantasmée et rêvée.
Le caractère agressif et bûté que révéle l'émission de S. Plazza est surréaliste. ça vient de baisser chez moi, et pas qu'un peu. Le dernier des mohicans, pardon, le dernier agent immobilier survivant m'a annoncé que rien ne se faisait au dessus de 60 000 roros. Pourtant, en décennie 1990, c'était une région où les prix n'avaient pas baissé.
Pour des bonnes raisons, une industrie encore puissante, en expansion, des propriétaires pas pressés de vendre, souvent héritiers, une région agréable à vivre, des taux d'impositions locaux, pas très élevés, un équilibre global entre offre et demande, tant au niveau prix qu'au niveau disponibilités.
Toutes ces raisons, je ne les vois pas, et certainement, pas en RP. Les propriétaires veulent encaisser la PV, souvent impérative, ils ont acheté eux-mêmes, les
taux d'imposition flambent, la région n'est pas intrinséquement attractive, l'offre est déséquilibrée profondément, les loyers et prix trop chers, trop hauts, et la RP a prouvé, largement,
qu'elle pouvait s'effondrer au niveau des prix immobiliers, dans les années 1990.
En plus, la désindustrialisation s'est accélérée, et la RP, n'est plus qu'une ville tertiaire, et donc, à l'image d'Athènes, celle-ci peut se vider en un clin d'oeil.
Rajoutons quelques zestes actuels : en dessus de 100 000 euros, les gouvernants ne vont pas se gêner pour tout prendre, donc, ils vont prendre massivement en RP, et
peu ailleurs, et prendre massivement là où les prix immobiliers sont hauts. (Lyon, côte d'azur)
Comme je le disais, quand il n'y a plus de prêts immobiliers possibles, ce qui fait les prix, ce sont les apports personnels, les prêts amicaux, et les prêts vendeurs, le tout réuni.
Donc, on voit que les deux premiers piliers sont TRES menacés.
Quand commence une récession, on ne sait pas quand elle finit, ni comment. Le pire est de raisonner avec les paramètres d'avant.
Et, on voit bien que c'est le paramétrage d'avant, celui du XX° siècle, qui vient de sauter. Il sautera aussi, pour l'immobilier.
Et comme les proprios immobiliers sont largement des hommes du XX° siècle, ils raisonnent avec des paramètres de plus en plus erronnés.