Chute des crédits immobiliers en Janvier 2012...
8 Février 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
ça freine sec pour les
crédits immobiliers, pratiquement - 50 % de décembre 2011 à janvier 2012 et - 25 % de janvier à janvier, sachant toutefois que décembre 2010 à janvier 2011 avait vu une chute de 34 %.
Le très respectable journal "les échos", parle lui même d'effondrement. Dans ma bouche, ça aurait été un lieu commun, dans la leur, c'est un aveu.
On va donc voir arriver une crise d'un très honorable gabarit, et voir s'envoler les veaux, vaches, cochons et couvées de la décennie 2000.
La bulle immobilière va s'estomper, mais fidéle à elle même, elle aura laissé des traces qu'on
voit nettement se dessiner aujourd'hui :
- recours massif au chauffage électrique, avec pour corollaire le record de consommation d'électricité,
- ventes massives de pompes à chaleur air/eau (grâce à des "subventions-qui-rendent-con" ), avec reléve électrique et non fossile (le prix seul de la PAC dissuadant d'y rajouter une chaudière classique), conduisant à aggraver l'effet de pointe,
- vente massives de logements pour la location, avec, dans ce cas, un clair schéma de lutte des classes. Le propriétaire (ou plutôt son promoteur) économise des
frais, en mettant un chauffage peu coûteux à l'installation, mais ruineux à l'usage.
Environ 1/3 des logements français (31.5 %) sont chauffés électriquement, et on arrive à satisfaire ces besoins qu'avec des importations des pays non nucléarisés ou en voie de
dénucléarisation.
On voit clairement donc, que pour satisfaire tous ces besoins avec le nucléaire pour la totalité de la population, il ne faudrait pas loin de 200 centrales.
- le triomphe du nucléaire et du chauffage électrique montre donc clairement son échec en matière immobilière. Il n'est plus capable de suivre. Et on voit mal des centrales supplémentaires se profiler, pour cause de coûts.
- Augmentation massive de l'électricité prévue jusqu'en 2016 (30 %), qui vont, de fait, désolvabiliser la clientèle de ces logements, et entraîner une chute de leurs loyers et de leur valeur.
Cette chute de valeur se conjuguera avec le retrait des banquiers, et "les banques françaises financent plus l'économie que les banques allemandes" s'avérera faux.
Elles subventionnaient les vendeurs.
Mais, Petit François F va être content. Lui qui ne rêvait qu'austérité va la voir arriver. Les français viennent sans doute de rééquilibrer leur commerce extérieur, et décréter une remise en
cause involontaire, qui va montrer l'état pitoyable et réel de l'économie française.
En plus, ce qui est beaucoup plus agréable, les teutons, par ricochet vont trinquer monstrueusement...
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