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Comiques de situation...

26 Octobre 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités

"Les Russes sont fatigués de Poutine mais ne savent pas comment s'en débarrasser". C'est un langage codé. On remplace le mot russe par "occidentaux", et le mot poutine, par qui vous voulez.

Bien sûr, l'usure du pouvoir touche Poutine, normal après plus de 13 ans de pouvoir, comme elle touche C. Kirchner, comme elle touche Chavez. Mais eux, arrivent, malgré tout à se faire réélire. Pas comme des floppées de nabots hier célèbres, aujourd'hui con-férenciers à deux balles, mais bien payés, pas pour la qualité de leurs prestations, mais par renvoi d'ascenseur.

Mais ce qui fait que certains sont touchés, comme Assad, par une impopularité partielle, c'est par leur adhésion, partielle, au modèle dominant.

Ce qui a crée la rébellion en Syrie, c'est l'ouverture, dont fut victime une partie de la population rurale, déshéritée.
Aujourd'hui, au vu de la gueule des opposants, ils sont peut être fatigués du pouvoir en place, mais pas au point d'y mettre les remplaçants voulus par l'extérieur. Ceux en place apparaissent d'ailleurs même comme sympathique, il n'y a qu'à voir leur rasage impeccable.

En Iran, l'élection présidentielle fut contestée, alors qu'elle n'était guère contestable, au vu des résultats, mais la bourgeoisie votait pour "l'ouverture" et les classes populaires, finalement assez sensées pour un statu quo plus satisfaisant. 

 

Bien sûr, sans doute aussi, à Cuba, beaucoup aspirent à autre chose, mais ils connaissent les rouages du système et savent s'en débrouiller, avec le minimum qu'il donne, sa santé et son éducation haut de gamme, au moins si l'on compare au monde anglo-saxon.

Sont ils prêts à s'aligner sur une opposition qui déblatère, alors qu'elle est partie depuis 50 ans, et qu'elle ne rêve que de s'aligner sur un modèle nord américain libéral, et sur la mise au chômage massive de la main d'oeuvre en excédent ?
Il est à noter, d'ailleurs, que beaucoup d'USaméricains se font désormais soigner au Mexique, achètent leurs médicaments 70 % moins cher au Mexique, pour une qualité de soin, désormais supérieure à ce qu'ils pourraient (ou pas) avoir aux USA.

 

Entre deux pays libéraux, comme Mexique et USA, il n'y a pas les mêmes rapports de force, notamment entre le secteur médical, et le pouvoir "politique".

Dans un cas, il y a un lobby fort, pas dans l'autre.

 

Le problème, en occident, a été la destruction ou l'achat de toute alternative crédible, et ailleurs, si les dirigeants se maintiennent aussi longtemps, c'est que les voeux de l'occident, pour eux, et bien entendu, pour leur bien, sont des repoussoirs, et qu'ils ne peuvent être installés qu'avec la force militaire.

 

Pour ce qui est de l'occident, il n'y a plus de talents, ni économique, ni politique. Les cadors sont en effet des incapables, seulement guidés par les dogmes, et mêmes ceux-ci sont écornés, partiellement.
Faut il sortir de la zone euro, nous dit on, en comparant coûts et avantages ? Où ont été les avantages ?

Il n'y en jamais eu, et que des perdants.

IL NE RESTE QUE L'ULTIME SOLUTION. QUE L'OCCIDENT DEVIENNE LE REPOUSSOIR, MEME EN OCCIDENT.

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D
Maréchal, les voilà ! Enfin, la relève arrive !<br /> <br /> http://api.dmcloud.net/player/pubpage/4e7343f894a6f677b10006b4/508bfead9473991c1f0011c8/9b218a8193bf4b7d910b68c608d15223?wmode=transparent&autoplay=1<br /> <br /> <br /> Bravo ! Encore un effort on y est presque ! Elle est très bien cette petite ! :-
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Y
@ gabelle<br /> La croissance est toujours donnée corrigée de l'inflation, c'est la définition de la croissance : augmentation brut du PIB moins le taux d'inflation.<br /> <br /> Ceci dit, étant donné que le calcul se fait avec l'inflation officielle très inférieure à l'inflation réelle, votre remarque garde tout son sens...
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G
d'accord ou pas avec cette analyse?<br /> <br /> Le produit intérieur brut réel américain a progressé de 1,5 % en rythme annuel, d’avril à juin, selon l’évaluation préliminaire du Bureau of Economic Analysis (BEA).<br /> <br /> Le problème, c’est qu’une croissance du PIB obtenu avec 3 % d’inflation cela fait en réalité une récession de 1,5 %. Comme en plus il a fallu faire entre 8 et 1 0% de dettes sur PIB supplémentaire<br /> on peut dire qu’aux USA la récession est d’environ 9,5 % à 11,5 %.<br /> <br /> <br /> source ;http://www.economiematin.fr/les-experts/item/1036-europe-allemagne-zone-euro-grece-austerite-marches-monnaie-croissance
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G
Joseph, reviens !<br /> <br /> Russie: Le retour de Stalingrad ?<br /> <br /> Par Céline Bayou (source: Nezavissimaia Gazeta)<br /> <br /> Volgograd pourrait disparaître des cartes de la Russie, si l’on en croit les bruits qui circulent dans la ville, s’appuyant sur au moins trois arguments: tout d’abord, l’ambiance socio-politique<br /> qui règne dans le pays et qui serait plutôt favorable à un nouveau baptême de la ville. La réactivation de l’idéologie patriotique et des discours sur la menace extérieure s’accommode bien de<br /> l’appel au souvenir des victoires militaires russes et soviétiques. Et de préférence celles dont la mémoire est encore bien présente. Au nombre de ces dernières, celle de la bataille de Stalingrad<br /> est l’une des plus vives, selon la Nezavissimaia Gazeta.<br /> <br /> Andreï Serenko affirme en outre qu’on aurait commencé à tâter le terrain de l’opinion publique sur la question d’un changement de toponymie. Ainsi, il y a quelques jours, juste après la publication<br /> de l’oukaze du Président Poutine concernant la commémoration des 70 ans de la victoire de Stalingrad, qui se déroulera le 2 février 2013, l’écrivain et directeur commercial de la chaîne Pervyi<br /> Kanal de Saint-Pétersbourg, Nikolaï Starikov, a rendu publique une adresse au président Poutine, lui demandant de «rendre à la ville-héros sur la Volga son nom de Stalingrad». Starikov y voit un<br /> geste qui va dans le sens de la justice historique à l’égard du peuple mais aussi un moyen de «renforcer la position de la Russie dans l’arène internationale». Pour lui, il s’agira d’un signal<br /> montrant que «nous sommes les dignes héritiers de nos aïeuls et ne permettrons plus à quiconque de tenter de nous retirer notre indépendance si chèrement acquise».<br /> <br /> En d’autres termes, selon le journaliste de la NG, le retour du nom de Stalingrad dans l’espace politique, toponymique et symbolique russe contemporain doit témoigner de la transformation de la<br /> conception étatique d’une démocratie souveraine au profit de la doctrine du patriotisme souverain. Ce qui permet au pouvoir de renforcer la popularité du nom de Staline tout en offrant à ce nouveau<br /> patriotisme souverain russe une touche plus actuelle, celle de la globalisation puisque Stalingrad est précisément le symbole international de la victoire sur le fascisme. Ouverture qui lui permet<br /> d’éviter entre autres l’image négative véhiculée, par exemple, par les monuments à la victoire érigés au-delà des frontières de la Russie.<br /> <br /> Enfin, A.Serenko rappelle qu’en mai 2011, Vladimir Poutine en visite à Volgograd avait lâché une petite phrase qui n’avait pas échappé aux participants: «Comment pourrions-nous gagner sans<br /> Stalingrad?», avait-il lancé en évoquant la participation de Volgograd au Mondial de football en 2018. Et, en effet, la FIFA a bien inclus la ville dans la liste de celles qui accueilleront les<br /> matchs. Une fois la joie et l’émotion passées, on s’est interrogé: Poutine, dans sa phrase, avait bien évoqué Stalingrad et pas Volgograd ou Tsaritsyne. On peut même se demander si la renomination<br /> de la ville ne fera pas partie de sa préparation au Mondial, non pas tant pour satisfaire les humeurs patriotiques du pays mais parce que Stalingrad est connue du monde entier, à la différence de<br /> Volgograd.<br /> <br /> Le journaliste va jusqu’à s’avancer sur un calendrier, estimant que le changement pourrait s’opérer soit en novembre (la contre-attaque des troupes soviétiques à Stalingrad a débuté le 19 novembre<br /> 1942), soit fin janvier prochain (les troupes soviétiques ont remporté la victoire le 2 février 1943). Last but not least, A.Serenko rappelle que les 70 ans de Stalingrad sont sans doute le dernier<br /> moment opportun pour procéder à ce changement de nom: des vétérans de la Grande Guerre patriotique sont encore là, les mieux capables d’apprécier la grandeur du geste présidentiel. Lors de la<br /> prochaine commémoration d’importance, ils seront rares, voire absents.<br /> <br /> Dépêche publiée le 12/10/2012<br /> <br /> http://www.regard-est.com/home/breves.php?idp=1571&PHPSESSID=d18e7735e43433ac8a5b96b3c23518e3
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D
Superbe post patrick<br /> J'ai adoré le "Faut il sortir de la zone euro, nous dit on, en comparant coûts et avantages ? Où ont été les avantages ?"<br /> J'en vois bien un : Nous affranchir de la réalité ! On a pu se payer du pétrole pas cher, des belles bagnoles allemandes, des voyages chez les niacs, et payer la baguette de pain 1 euro au lieu d'1<br /> franc !<br /> Pour la petite histoire, je casse les bonbons de mes collegues tous les jours sur la fin de l'euro et l'origine de tous nos maux. Je passe pour un uluberlu alors que l'ai BAC+5 en finances... les<br /> autres sont ingénieurs. Cette naiveté m'étonne, il y a une sorte de confiance aux élites comme en 1939 ou pendant la drôle de guerre.<br /> Je ne vois pas comment on peut s'en sortir avec la balance commercial qu'on se traine, c'est basique. Si on persiste dans cette voie, il ne restera que la Chute comme avenir, et un brusque retour à<br /> la réalité que le franc nous aurait éviter (onserait descendu doucement). C'est l'histoire de la grenouille ébouillantée qui se profile mais on peut pas sauter de la casserole nous !<br /> Sinon Patrick, avez vous prévu un post sur les fermetures d'usine en Belgique. J'y vois un double effet : le retour sur terre des flamands face aux fainéants de Wallons... et le retrait progressif<br /> des anglos saxons d'un pays fictif inventé par les Anglais pour faire chier le France (une brillante réussite anglaise d'ailleurs qui nous à valu 3 guerre avec les teutons). Votre prysme historico<br /> sociologique m'interesse.
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S
« Les Russes sont fatigués de Poutine mais ne savent pas comment s'en débarrasser »<br /> La Tribune ?<br /> J’ignorais jusqu’à l’existence de ce torchon.<br /> Mais, ma foi, si c’est un Grynspan qui le dit ça ne peut être que vrai ; indiscutablement.<br /> Aussi vrai que la politique monétaire et économique étatsunienne d’avant 2008 qui a accouché de plus grand hold-up de l’histoire humaine.<br /> La parole d’un Greenspan c’est une parole divine ; ça ne se discute pas.
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