Comme une outre gonflée d'air.
30 Août 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Mon petit "doit" me dit que question énergie, malgré la position officielle (dormez tranquille), la panique doit commencer à transpirer dans les milieux officiels.
En effet, les budgets "éoliens" deviennent considérables, en France comme à l'étranger, et les projets démesurés...
Pour ce qui est de la France, malgré la chhhaaannnce incroyable et giscardienne de disposer du nucléaire le plus vétuste surdimensionné du monde, on va mettre plus de 20 milliards au pot pour 600 éoliennes marines.
Quand à l'énergie vue comme classique, le pétrole, quelques articles, remettent les points sur les i et les traits sur les barres...
Les exportations de pétrole baisseront encore plus vite que la production...
Tout le monde n'est pas aussi sympa que les caniches canadiens pour les USA.
Eux ont signés des traités garantissant les exportations...
Mais il est quand même curieux et bizarre de penser le pétrole comme énergie classique et l'éolien comme énergie "nouvelle".
En effet, l'une est exploitée depuis des milliers d'années, alors que l'autre n'est connue que depuis deux siècles...
Pour ce qui est des ressources alimentaires, c'est encore plus vite emballé. Aux temps anciens, on connaissait l'alternance des mauvais et des bons pays. Le bon pays c'était celui qui arrivait à dégager des excédents alimentaires.
Aujourd'hui, l'agriculture mécanisée ruine les sols à long terme. Par contre, les pays "non mécanisables" sont à l'abandon, au retour à la brousse et à la forêt. C'est particulièrement vrai en France, où les zones abandonnées sont nombreuses.
On peut tout à fait imaginer un moment où tout bascule. L'agriculture est ruinée dans les endroits où elle était triomphante, et renait en ses endroits d'abandon,
notamment le massif central, où on a eu la chance de ne pas voir les sols totalement détruits, mais on contraire, de les laisser reposer une ou deux générations...
Bien entendu, les zones sévérement détruites par l'agriculture intensive repartiront, mais au bout d'une génération seulement.
Les terrains miniers, par exemple, très sévérement pollués et nus fort longtemps, voient renaitre une vie végétale intense et drue, avec une végétation dépolluante, apparaissant sans que personne ne s'en soit préoccupé...
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