Consolidation (provisoire) du secteur aérien aux States...
2 Octobre 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport aérien
Les journaleux incultes sont marrants.
Ils annoncent des profits extraordinaires pour le transport aérien, alors qu'ils sont simplement sortis des pertes, du caritatif, qu'ils ont fait faillite, fait l'impasse sur leurs dettes, sabrer les effectifs, et les salaires, directs et indirects, et réduits notablement leurs capacités (entre 2007 et 2012, les capacités ont diminué de 9,4 % sur le réseau domestique. ), pour pouvoir augmenter les prix, et le remplissage, sans doute avec une cht"ite entente parfaitement illégale, pour ne pas se faire d'ombrage mutuel.
" Les excellents résultats des compagnies américaines trouvent leur source dans une discipline conjointe en termes d'offre en sièges sur les réseaux intérieurs et internationaux ". Discipline conjointe ? Cela s'appelle un cartel.
C'est carrément confirmé : "« L'accélération du processus de rapprochement a entraîné une hausse modérée de l'offre en sièges, comme une sorte d'entente », précise Yan Derocles. "
On est donc sorti du système de libre concurrence, pour rentrer dans un système soviétoïde d'économie administrée, qui permet de dégager quelques ridicules milliards, mais qui ne sont que le résultat du défaut de paiement.
Modernisation ? Que nenni, on continue à faire voler les bouses, et on modernisera peut-être, plus tard. Donc, on a l'adhésion parfaite au modèle
soviétique.
Il ne reste que trois grosses compagnies, flanquées de deux importantes low-costs, dont les services se sont rapprochées.
Le phénomène que j'avais prévu est donc en marche : le transport aérien se réduit, redevient l'apanage de gens riches, et l'économie administrée est de retour.
En fin de compte, on pourrait fusionner les 5 grandes compagnies que j'ai cité, lui donner un nom qui claque, genre "aéroflot", et ne plus s'embêter avec des futilités comme la concurrence.
Après tout, si les gens veulent voyager, ils leur reste leurs pieds.
Quand aux 4.1 milliards de bénéf annoncés "profits incroyables", ils font rire par rapport à l'ampleur des pertes comptabilisées entre 2001 et 2011 (55 milliards), l'importance de leur chiffre d'affaire, et les montants qu'il faudrait pour moderniser les flottes...
Bien entendu, ce chiffre "incroyable", va voler en éclats au premier coup de turbulence, et les ententes se fissurent toujours à un moment ou a un autre, il y a toujours un zig, qui essaie de tirer la couverture à lui.
Globalement, une marge à ... 0.6 %, ça fait rire, et les espérances de la doubler, ça fait encore plus rire...
Quand aux branleurs soi-disant
indispensables, ils restent chez eux : " Un signe : en juillet, l'important marché du voyage d'affaires sur l'Atlantique Nord s'affichait en recul de
2,4 % "...
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