Crise agricole, crise du Bâtiment, crise de l'industrie...
Qu'on en commun ces trois crises, même si la crise du bâtiment, la véritable n'est même pas encore apparue ?
On liquide l'agriculture, en disant "on importera à bas coût", sans se demander si on pourra importer, si on aura la solvabilité nécessaire, si la sécurité alimentaire est possible en important.
Pour l'industrie, même problème, "on importera", pour le consommateur féru de petits prix. Mais le problème des "terres rares" nous revient dans la figure.
Non que les "terres rares" soient si rares que ça, mais c'était tellement mieux de tout acheter aux chinois, on négociait les prix.
Seulement, quand il n'y a quasiment plus qu'un fournisseur, il n'y a plus rien à négocier, il n'y a qu'à payer.
Les sans-cervelles, adeptes du libéralisme économique, ne voient pas plus loin que le jour d'après.
Aussi, pour les terres rares, on relance la production aux USA, mais on s'aperçoit qu'on ne sait plus faire, que ça demande une infrastructure coûteuse et que ça pollue terriblement...
En gros, les terres rares, ça n'est pas une affaire de traders, ça demande 3 générations de persévérance, comme l'industrie, comme l'agriculture.
Mais c'est tellement plus amusant de faire semblant de faire quelque chose en spéculant...
Le courtermisme a frappé. On se lie vis-à-vis d'un fournisseur.
Le problème qui s'annonce dans la crise immobilière, la vraie, celle qui s'annonce et n'est pas encore là, c'est cette dépendance qu'on a crée pour ce besoin vital de se loger, de fournisseurs de fluides extérieurs.
On a crée un marché captif, avec l'eau, le gaz, l'électricité, le fioul, avec là aussi, le même mécanisme. Une fois bien dépendant et installé dans son addiction, le pékin n'aura plus qu'à douiller le maximum.
La crise immobilière qui va apparaître sera donc du même genre que les crises "terres rares", industrielles et agricoles en gestation.
En cas de crise, personne ne voudra vendre, quelque soit le prix, et bien sûr, même à condition de posséder de quoi payer.
On a déjà vu ce genre de kriegspiel lors de l'envolée des prix : beaucoup de pays ont suspendus leurs exportations, et on a vu, dans certains (l'Argentine, par exemple), s'affronter producteurs et gouvernements. Ceux-là voulaient exporter à tout prix, le gouvernement voulait approvisionner le marché intérieur, moins rémunérateur (mais plus sûr, à long terme).
On peut donc voir ce que sera le marché de l'immobilier pour les 30 prochaines années : le droit d'investir des sommes croissantes pour réduire, toujours plus, les besoins.
On commence à voir les premières isolations par l'extérieur, les premières entreprises qui pratiquent la thermographie infrarouge.
Le bilan est primordial.
ça me permet aussi de traiter certaines objections d'internautes. Le chauffage bois, n'est pas mal, mais c'est un chauffage comme les autres.
Il vaut mieux en consommer le moins possible, et donc être le mieux isoler possible (c'est lourd le bois) et se rappeler que le bois, c'est très exigeant. Il faut être intégrer dans la vie locale pour ne l'avoir pas trop cher, et si tout le monde s'y met, dans l'état actuel des besoins, les forêts ne feront pas... long feu... Il est donc, là aussi, judicieux de consommer le moins possible...
Pour ceux qui ont la mémoire des conditions de vie des générations précédentes, le bois était souvent gratuit, mais nécessitait un travail monstrueux. Partir dans les endroits lointains, traîner la carriole, souvent à la main, quand on en avait une...
C'est ce que j'objectais à un maire de haute Loire. Il disait qu'avec les bois du département (la moitié de la surface quasiment), on n'aurait aucun problème, aussi je lui objectais comment lui, un historien, pouvait dire un tel non sens.
En effet, pour que ce soit tenable, il faudrait ne pas exporter, ne pas utiliser la terre pour autre chose, sinon, on se retrouverait vite dans la situation du XVIII° siècle : le massif central était "le toit chauve de la France", complètement rasé...
Les bois ne sont beaux que parce qu'on les épargne, pour le moment...
Chaque fois que j'ai parlé d'immobilier, et d'économie sur l'énergie, j'y ai rajouté le premier des fluides, l'eau. En effet, c'est mieux de la récupérer et de l'économiser, y compris par les toilettes sèches. (Et en plus, vous avez la satisfaction morale d'emmerder la compagnie des eaux, privatisée et gourmande ainsi que la satisfaction de dépenser vos sous-à-vous comme vous l'entendez, et non dans des dépenses contraintes).
Tout le monde l'aura compris, dans la micro-économie, comme dans la macro-économie, on va atteindre le même stade : dépendre de l'extérieur, c'est intenable à long terme. Il se produit toujours l'incident qui met le système à mal. Il faut en dépendre LE MOINS POSSIBLE.
La Grande Bretagne du 19° siècle avait choisi de dépendre à 80 % de l'extérieur pour son alimentation, le sous entendu étant que la Grande Bretagne aurait TOUJOURS la maîtrise de la mer.
Le 20 ° siècle avait appris à l'Europe le caractère irremplaçable de l'autosuffisance alimentaire.
J. Marseille nous avait appris le caractère pédant de l'autosatisfait de lui-même et en même temps, il nous aura mis sur la voie : grâce à lui, nous avons la liste exhaustive et complète de tout ce qu'il ne faut pas faire...
On liquide l'agriculture, en disant "on importera à bas coût", sans se demander si on pourra importer, si on aura la solvabilité nécessaire, si la sécurité alimentaire est possible en important.
Pour l'industrie, même problème, "on importera", pour le consommateur féru de petits prix. Mais le problème des "terres rares" nous revient dans la figure.
Non que les "terres rares" soient si rares que ça, mais c'était tellement mieux de tout acheter aux chinois, on négociait les prix.
Seulement, quand il n'y a quasiment plus qu'un fournisseur, il n'y a plus rien à négocier, il n'y a qu'à payer.
Les sans-cervelles, adeptes du libéralisme économique, ne voient pas plus loin que le jour d'après.
Aussi, pour les terres rares, on relance la production aux USA, mais on s'aperçoit qu'on ne sait plus faire, que ça demande une infrastructure coûteuse et que ça pollue terriblement...
En gros, les terres rares, ça n'est pas une affaire de traders, ça demande 3 générations de persévérance, comme l'industrie, comme l'agriculture.
Mais c'est tellement plus amusant de faire semblant de faire quelque chose en spéculant...
Le courtermisme a frappé. On se lie vis-à-vis d'un fournisseur.
Le problème qui s'annonce dans la crise immobilière, la vraie, celle qui s'annonce et n'est pas encore là, c'est cette dépendance qu'on a crée pour ce besoin vital de se loger, de fournisseurs de fluides extérieurs.
On a crée un marché captif, avec l'eau, le gaz, l'électricité, le fioul, avec là aussi, le même mécanisme. Une fois bien dépendant et installé dans son addiction, le pékin n'aura plus qu'à douiller le maximum.
La crise immobilière qui va apparaître sera donc du même genre que les crises "terres rares", industrielles et agricoles en gestation.
En cas de crise, personne ne voudra vendre, quelque soit le prix, et bien sûr, même à condition de posséder de quoi payer.
On a déjà vu ce genre de kriegspiel lors de l'envolée des prix : beaucoup de pays ont suspendus leurs exportations, et on a vu, dans certains (l'Argentine, par exemple), s'affronter producteurs et gouvernements. Ceux-là voulaient exporter à tout prix, le gouvernement voulait approvisionner le marché intérieur, moins rémunérateur (mais plus sûr, à long terme).
On peut donc voir ce que sera le marché de l'immobilier pour les 30 prochaines années : le droit d'investir des sommes croissantes pour réduire, toujours plus, les besoins.
On commence à voir les premières isolations par l'extérieur, les premières entreprises qui pratiquent la thermographie infrarouge.
Le bilan est primordial.
ça me permet aussi de traiter certaines objections d'internautes. Le chauffage bois, n'est pas mal, mais c'est un chauffage comme les autres.
Il vaut mieux en consommer le moins possible, et donc être le mieux isoler possible (c'est lourd le bois) et se rappeler que le bois, c'est très exigeant. Il faut être intégrer dans la vie locale pour ne l'avoir pas trop cher, et si tout le monde s'y met, dans l'état actuel des besoins, les forêts ne feront pas... long feu... Il est donc, là aussi, judicieux de consommer le moins possible...
Pour ceux qui ont la mémoire des conditions de vie des générations précédentes, le bois était souvent gratuit, mais nécessitait un travail monstrueux. Partir dans les endroits lointains, traîner la carriole, souvent à la main, quand on en avait une...
C'est ce que j'objectais à un maire de haute Loire. Il disait qu'avec les bois du département (la moitié de la surface quasiment), on n'aurait aucun problème, aussi je lui objectais comment lui, un historien, pouvait dire un tel non sens.
En effet, pour que ce soit tenable, il faudrait ne pas exporter, ne pas utiliser la terre pour autre chose, sinon, on se retrouverait vite dans la situation du XVIII° siècle : le massif central était "le toit chauve de la France", complètement rasé...
Les bois ne sont beaux que parce qu'on les épargne, pour le moment...
Chaque fois que j'ai parlé d'immobilier, et d'économie sur l'énergie, j'y ai rajouté le premier des fluides, l'eau. En effet, c'est mieux de la récupérer et de l'économiser, y compris par les toilettes sèches. (Et en plus, vous avez la satisfaction morale d'emmerder la compagnie des eaux, privatisée et gourmande ainsi que la satisfaction de dépenser vos sous-à-vous comme vous l'entendez, et non dans des dépenses contraintes).
Tout le monde l'aura compris, dans la micro-économie, comme dans la macro-économie, on va atteindre le même stade : dépendre de l'extérieur, c'est intenable à long terme. Il se produit toujours l'incident qui met le système à mal. Il faut en dépendre LE MOINS POSSIBLE.
La Grande Bretagne du 19° siècle avait choisi de dépendre à 80 % de l'extérieur pour son alimentation, le sous entendu étant que la Grande Bretagne aurait TOUJOURS la maîtrise de la mer.
Le 20 ° siècle avait appris à l'Europe le caractère irremplaçable de l'autosuffisance alimentaire.
J. Marseille nous avait appris le caractère pédant de l'autosatisfait de lui-même et en même temps, il nous aura mis sur la voie : grâce à lui, nous avons la liste exhaustive et complète de tout ce qu'il ne faut pas faire...
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