Dalaï Lama et CAC 40...
19 Février 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
Quel rapport avec le
Dalaï Lama et le CAC 40 ?Le dalaï lama est comme tout jésuite (normal, c'est un curé) un ramasseur de monnaie et un pilleur de troncs.
Une tenue adéquate, quelques mômeries, et je jackpot tombe.
Il se vante d'avoir le soutien des américains ? Quelle différence ? ça fait plus de 50 ans qu'ils le nourrissent, plus ou moins bien suivant les circonstances et les priorités.
Les américains peuvent être contents d'ailleurs : les chinois ont envahis un pays pour renverser un dictateur et un tyran féodal. ça a du les inspirer.
En parlant de féodalités, les distributions de bénéfices du CAC 40 viennent d'être publiées.
La liste dénote la quasi extinction des rachats d'actions, bêtise innommable sortie d'un cerveau malade, et une nette baisse des distributions, à une exception près.
En 2008, le pillage des comptes des entreprises était déjà net : 59 milliards de bénéfices cumulés et 54 milliards dépensés en rachats d'actions et dividendes.
Même en rajoutant une dizaine de milliards au total, pour tenir compte des entreprises en pertes, on voit la taille du pillage.
Les dividendes entraînent aussi, aberration profonde, le recours à l'endettement.
Aujourd'hui, crise aidant, les dividendes ne sont "QUE" de 35 milliards. Les bénéfices, d'ailleurs, ayant certainement et globalement fortement fondus cette année.
Sur ces 35 milliards, plus de 20 ont été distribués par les 6 premières sociétés, toutes sociétés énergétiques et/ou de rentes :
- Total, 5215 millions,
- GDF, 4808 millions,
- France telecom, 3728 millions,
- Sanofi Aventis, 2872 millions,
- EDF, 2165 millions,
- Vivendi, 1639 millions, soit au total 20 427.
L'une vit de rentes pétrolières, les deux autres quémandent des hausses vertigineuses de tarifs, soit disant pour investir, alors qu'en réalité ils ne seraient même pas en mesure d'investir leur propre bénéfice actuel, et les 3 autres vivent d'activités de rentes.
La conclusion est simple désormais : le système capitaliste a cessé d'exister pour un système féodal de rentes, où le manant est prié de supporter sans broncher les hausses de tarifs nécessaires à la distribution des bénéfices.
Il aurait été bien plus marrant de comparer ces "bénéfices" aux endettements (255 milliards d'euros) respectifs des sociétés et aux résultats des sociétés, c'est encore plus éloquent. Même les oligarques russes en apparaissent presqu' honnêtes.
Bien entendu, les 255 milliards d'euros ne prennent pas en compte la situation réelle des banques, et même les sociétés encore distributrices feraient mieux de consacrer leurs bénéfices à ne pas aggraver leur endettement, mais à le réduire.
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