Detroit : le leg de GM...
24 Août 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
... et des autres. GM avait fait un travail soigné, la firme rachetait dans les années 1940 et 1950 les entreprises de transports en commun, histoire de faire disparaître cette monstruosité, et en France, ce fut la présidence Pompidou qui se chargeât de les massacrer.
Aunuit'hui, on voit le résultat sur le destin de "Motortown". La ville est passée de 1.8 millions d'habitants à 800 000, et la seule chose qui ne manque pas, ce sont les terrains vagues.
Le tout, sur 360 Km2, 3.5 fois Paris.
Aussi, dans la lignée Voltairienne, ceux qui se bougent s'occupent... De leur jardin, les autres préfèrent claquer l'aide sociale et aller à la soupe populaire le reste du mois.
Il faut dire, que pour beaucoup, ils n'ont même pas idée que la bouffe c'est autre chose de chips et conserves (+ alcool, of course)...
1200 exploitations agricoles, c'est encore peu, et cela manque de débouchés (Aux States, on met son linge dans le séche-linge, on se mouche dans des mouchoirs en papier, et on va au supermarché), et ce qui ne rentre pas dans les clous, est sévèrement puni (un homme fut abattu pour avoir étendu son linge).
On peut donc constater la force du formatage. Il y a du chemin à faire avant que les pauvres retournent avec leurs cabas au marché, voire pensent à l'autoconsommation de légumes et de viandes (la bataille pour les poules dans le jardin a aussi commencé, et oui, ça ne pousse pas dans les boites, et on n'est pas déshonoré d'en avoir)...
En réalité, on ne fait que redécouvrir le 19° siècle, l'époque où les villes étaient entourées de ceintures maraîchères, soit destinée à l'autoconsommation pour les plus pauvres, soit par des maraîchers professionnels, pour les plus riches...
En bref et pour résumer, on s'aperçoit que finalement, seul la bêtise est inépuisable, et que le formatage de longue haleine tient bien...
Il mettra longtemps à tomber, et pour rappeler "les heures les plus sombres de notre histoare", les ouvriers et employés des années 1930, un peu plouc à l'époque, se félicitèrent grandement de leur plouquerie dans les années 1940, tout en regrettant de ne pas l'avoir été, encore plus...
L'un d'eux me dit un jour, que finalement, pendant la guerre, c'est le tabac, le vin et le pain qui manquèrent.
Et juste retour des choses, ceux qui avaient méprisé ces choses simples, s'en mordirent les doigts.
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