Dopage espagnol...
23 Novembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
Un type, devenu célèbre on ne sait pas trop pourquoi, exilé fiscal, d'abord en Suisse, ensuite aux USA, vient de pondre un scandale.
On peut faire remarquer que quelqu'un qui pratique "l'optimisation fiscale", n'est pas franchement quelqu'un d'honnête, ou que cette honnêteté est très relative.
Aussi, quand il nous dit qu'il faut autoriser le dopage, il met en pièce le monde actuel.
En effet, celui-ci ne tourne qu'avec une force, l'argent. Et avec un mythe, celui de l'honnêteté personnelle des acteurs économiques, déjà éclatante dans le domaine bancaire.
Si, pour le gagner, tous les moyens sont permis, il n'y a plus de vie économique possible, car elle repose sur la confiance, et une certaine dose d'honnêteté.
Le marché interbancaire, complètement bloqué depuis des années, est la condamnation totale des propos de Y. Noah.
Bien sûr, la fraude a toujours existé, et à tous les étages. Mais le rôle d'un gouvernement, c'est essentiellement de la réprimer et de la réduire le plus possible,
tout en sachant qu'un niveau zéro, n'a jamais existé, dans aucune société.
S'il l'autorise, il n'y a plus de civilisation, mais la guerre de tous contre tous. C'est déjà le credo actuel.
Mais là, le domicile de Y. N sera pillé, lui même empalé, ses enfants exécutés, et ses filles violées.
Parce qu'après tout, après la légalisation du dopage, pourquoi s'arrêter ? Et chez Y. N, il y a beaucoup à prendre.
Et s'il compte sur l'honnêteté personnel des gardes privés qu'il aura engagé, il faudra qu'il se pose la question de savoir s'ils sont eux-mêmes fiables, ou si
c'est eux qui le tueront, pilleront, violeront...
Car, dans ce sens, pourquoi y aurait il limite ? Pourquoi, finalement, ne décréterait on pas que les vainqueurs dans n'importe quel sport seront les survivants ?
Y. N nous ramène à Milgram. Si l'obéissance absolue n'est pas une solution, la triche généralisée, c'est, à terme, la fin de la civilisation...
Et surtout, il faut poser la question de la conscience humaine. Il faut avoir l'esprit singulièrement corrompu, tant pour obéir, comme dans l'affaire de Milgram,
soit pour tricher dans un tel but.
La fraude peut elle même être morale, mais pas dans ce cas là.
Proverbe occitan : il tuerait un pou, pour en vendre la peau...
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