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Ecroulement du Monde...

6 Juin 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Je vous laisse lire le dernier petit mot de Lordon : "des forces immenses vont être déchaînées" :


"Dans Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte, Marx, mi-consterné, mi-sarcastique, soulignait déjà l’incapacité de la bourgeoisie à dépasser ses intérêts les plus « bornés et malpropres ». Un siècle et demi plus tard on ne peut toujours pas dire que la rationalité, fût-elle celle des intérêts particuliers des dominants, soit le moteur de l’histoire. D’une certaine manière, il faut en prendre la meilleure part : après tout, la catastrophe étant sans doute le mode historique le plus efficace de destruction des systèmes de domination, l’accumulation des erreurs des « élites » actuelles, incapables de voir que leurs « rationalités » de court terme soutiennent une gigantesque irrationalité de long terme, est cela même qui nous permet d’espérer voir ce système s’écrouler dans son ensemble. "

 

Et l'élément principal est là :

"un capitaliste ayant une vue sur le long terme n’aurait pas eu de mal à identifier l’État-providence comme le coût finalement relativement modéré de la stabilisation sociale et de la consolidation de l’adhésion au capitalisme, soit un élément institutionnel utile à la préservation de la domination capitaliste – à ne surtout pas bazarder ! ".

 

Raison pour laquelle les crises se ressemblent. Après l'impunité totale des financiers et les scandales, les massacres de septembre et la terreur.

 

Pour ce qui est de perséverer dans l'erreur économique (des "sciences" économiques, alors qu'il faut parler "d'économie politique"), on voit clairement l'effet : la sphére européenne est en train de se contracter sérieusement...

Alors qu'en Espagne, et en Italie, le "rebond, n'avait même pas effacé la crise de 2008, et à peine en Allemagne...

Mal foutu l'euro aggrave  la crise d'un capitalisme désormais fou.

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B
Jeudi 7 juin 2012 :<br /> <br /> L'Espagne emprunte 2,074 milliards d'euros, mais à un coût très élevé.<br /> <br /> L'Espagne a levé jeudi 2,074 milliards d'euros en obligations, un peu plus que prévu, grâce à la forte demande des investisseurs, mais a dû concéder des taux d'intérêt en hausse sur<br /> l'échéance-phare à dix ans, au-dessus de 6%.<br /> <br /> Le taux à 10 ans a atteint 6,044%, contre 5,743% lors de la dernière émission similaire, le 19 avril 2012, selon un communiqué de la Banque d'Espagne.<br /> <br /> Les taux sont également en forte hausse pour les obligations à plus court terme : pour l'emprunt à quatre ans, le taux a atteint 5,353%, contre 4,319% lors la précédente émission comparable.<br /> <br /> Enfin, pour l'emprunt à deux ans, le taux a atteint 4,335%, contre 3,463% lors de la précédente émission.<br /> <br /> L'Espagne est au coeur des inquiétudes des marchés, depuis la demande d'aide publique historique de plus de 23 milliards d'euros formulée en mai par Bankia, troisième banque du pays par actifs, les<br /> investisseurs craignant qu'elle ne puisse assumer seule ses obligations financières et doive demander une aide extérieure.<br /> <br /> Les analystes chiffrent la facture entre 60 et 200 milliards d'euros, mais le ministre espagnol du Budget a assuré mardi que le chiffre ne serait pas très élevé.<br /> <br /> (©AFP / 07 juin 2012 11h32)<br /> <br /> En clair :<br /> <br /> L'Espagne est foutue.
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M
Patrick,<br /> <br /> "Oui, mais il y a 50 ans, ni l'entreprise, ni les syndicats ne voulaient payer pour le reste de l'amérique"<br /> <br /> C'est possible. C'est même probable. Mais ce n'est pas la cause déterminante dans ce cas.<br /> <br /> Ce qui s'est produit est que pendant la Seconde Guerre Mondiale, une politique stricte de contrôle des salaires fut mise en place afin de lutter contre l'inflation résultant des conditions créées<br /> par cette même guerre. Un moyen de contourner ces dispositions réglementaire afin de demeurer une entreprise susceptible d'attirer le peu d'hommes disponibles sur le marché du travail était la mise<br /> en place de "fringe benefits", dont les pensions maison.<br /> <br /> Pour votre gouverne vous pouvez par exemple lire cet article :<br /> http://www.bls.gov/opub/cwc/cm20030124ar04p1.htm<br /> <br /> Cordialement<br /> Martin
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X
Vous êtes à côté de la plaque les gars, Hervé Morin et Cavada ils vous disent que l'Euro c'est génial et que tous leurs députés sont ultra pro européens et que tous les autres c'est des c..s.<br /> <br /> Allez voté Nouveau Centre. Hic...Beurkkk
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A
Aujourd´hui, beaucoups essayent d´échapper à leurs devoir à coup de chapitre 11 (faillite).<br /> <br /> Sinon, dans l éffondrement, les européens ont une couche d´avance.Tandis que les marques européennes crèvent face aux concurrents chinois :<br /> <br /> http://www.leblogenergie.com/2012/03/le-greenbusiness-germanique-subventionn%C3%A9-en-action.html<br /> <br /> Les americains taxent maintenant à 250% les panneaux solaires chinois .<br /> <br /> http://www.marianne2.fr/Solaire-l-Amerique-se-protege-de-la-Chine-l-Europe-compte-les-morts_a219386.html
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A
"l’État-providence comme le coût finalement relativement modéré de la stabilisation sociale" :<br /> <br /> Aux US, ce sont les entreprses qui assurent les retaites.<br /> Par exemple, General Motors est souvent obligés de renegocier ou faire des provisions pour ses anciens salariés retraités. Cela les plombe par rapport aux japonais qui n´ont pas`´a provisionner<br /> pour les retraites.<br /> <br /> Un exemple où la retraite par repartition aurait avantagés cette entreprise
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P
<br /> <br /> Oui, mais il y a 50 ans, ni l'entreprise, ni les syndicats ne voulaient payer pour le reste de l'amérique.<br /> <br /> <br /> <br />