Effondrements des prêts immobiliers...
25 Janvier 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier
En France en 2012 : - 26 %.
Le règne de Nabuchodonosor n'aura finalement été que la protection absolue de la bulle immobilière, qui lui permettait de rouler les mécaniques, protégeait l'économie allemande, mais on atteint désormais l'écoeurement et l'overdose de l'immobilier, avec en ligne de mire, l'effondrement de l'économie européenne, allemagne comprise.
Dévaluer ou baisser drastiquement les revenus, voilà l'alternative du choix simple et claire.
Allemagne, Italie et France ont choisi des voies diamétralement différentes après 1945, et on assistait à un rattrapage assez rapide de l'Allemagne, deuxième puissance industrielle en 1939, avant que dirigeants italiens et français se mettent à faire le boche.
Et enterrent leur industrie.
Quand au miracle économique allemand, il est simple. Il a abandonné sa partie la plus archaïque et sous développé, la Prusse, en partie à la Pologne, en partie à la RDA, et les putes teutonnes se
sont chargés de rééquilibrer les balances des paiements, en ouvrant largement les cuisses aux GI.
Les deux miracles, japonais et allemands, doivent beaucoup à leurs prostituées.
En attendant, l'endettement croissant était chargé de faire tenir le système social, mais il arrive à bout de course.
L'immobilier était finalement simplement chargé de faire tenir le vélo debout, mais l'inconvénient est finalement que le montant des prêts doit toujours être croissant, pour payer toujours plus d'intérêts, et que les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, pas plus que les possibilités d'endettement, avec des salaires plus ou moins bloqués et un chômage massif.
On n'a donc aucune chance d'échapper ni à la crise, qu'on veut faire endosser aux prolos (rebaptisée "classe moyenne"), ni à la crise politique, car comme l'a dit Vilfredo Pareto : "L'histoire est un cimetière d'aristocraties".
C'est l'incapacité des élites à gérer intelligemment l'économie, pour faire perdurer simplement la situation actuelle un peu plus longtemps qui précipite la
crise.
En effet, une vraie monétisation partielle de la dette bouleverserait elle quelque chose ? absolument pas.
Certains s'en aperçoivent, récemment.
On tombe donc dans une fourchette de 117 à 120 milliards de "prêts frais", loin derrière le maximum atteint en 2011 à près de 180 milliards.
Effondrement dans le neuf et attentisme dans l'ancien, le constat est clair.
Le nombre de transactions baisse, et le montant se sent mal.
Quand à "l'instabilité fiscale", elle n'est responsable de rien, une bulle est une bulle, et les éléments qui l'a font crever ne doivent rien aux gouvernements, (seul l'excès des prix est responsable), par contre, on se félicitait naguère de la compréhension des gouvernants, vis-à-vis de la "montée" des prix.
Par contre, les taux, historiquement bas, sont considérés comme "normaux", et il n'y a pas à râler contre l'imposition des plus values, on s'apercevra bientôt que
cette imposition n'a plus rien à imposer.
Il n'y aura plus de plus value.
C'est l'abandon de toutes normes prudentielles par les banques qui est responsable de la bulle immobilière, et notamment les prêts à 110 ou 120 %.
Désormais, on exige un apport, plus le paiement des frais de notaire, on est donc passé à un financement à 80 %.
Certains espérent un retour à la réalité des vendeurs, qui le nient fortement, souvent dépités d'avoir raté le coche.
Là aussi, le refus de la baisse se finit par la catastrophe...
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