En chute libre !
Les deux mamelles de la France, l'immobilier et l'automobile sont en chute libre.
" Pour Michel Mouillart il s'agit bien "d'une crise majeure". Après l'effondrement de l'activité de tous les marchés l'an passé "
En plus, quand ça vient de Mouillart, celui pour lequel le marché était toujours un marché d'achat, et pour lequel il était toujours "urgent d'acheter", c'est du
lourd.
Le marché immobilier s'est donc bien effondré, l'année dernière.
Comme pendant la seconde guerre mondiale, la propagande est capable de cacher la vérité un temps, mais hélas pour les puissants, pas éternellement.
Comme tout bon fonctionnaire, M. Mouillart appelle au "soutien étatique", comme le cinéma, l'industrie, le medef, les paysans, les médecins (tous les soi-disant,
"indépendants"), etc, sans compter, bien sûr, sur un secteur automobile en chute libre lui aussi, avec un parc automobile passé en moyenne de 5 à 8 ans d'âge, et pour le kilométrage de 60 000 à
120 000 bornes.
Personnellement, je peux être donc très satisfait avec mes bagnoles de 14 et 20 ans d'âge et au kilométrage désormais incertain...
Le marché automobile lui aussi, est en coquetterie.
Tous ces fainéants, qui, non content d'être au chômage, ne se livrent pas à l'achat d'une automobile dont ils n'ont plus besoin pour ne plus aller travailler, doivent se réjouir...
Si, en plus, ils poussent le vice jusqu'à considérer que leur home n'est pas objet de transaction, mais un simple lieu d'habitation et d'usage, il faut se faire à l'idée qu'on a le rebelle absolu.
Bien sûr, comme le marché automobile est tombé au niveau de 1997, les acquéreurs potentiels espèrent, eux aussi, voir le marché immobilier suivre le même chemin, qui sera accompli sans peine, car démographiquement, le nombre d'acquéreurs potentiel, passera, pour des raisons démographiques, d'un flux net acheteur de 400 000 à un flux net de vendeur de 1 400 000, avec -déjà-, un marché encombré d'un million de biens en vente.
La population vieillit, et en fin de compte, à un âge, il est logique d'être plus vendeur qu'acquéreur, et les couches anciennes ont massivement accédé à une propriété que les nouveaux arrivants ne peuvent, le plus souvent qu'espérer hériter, en croisant les doigts pour que le cadeau ne soit pas empoisonné...
Au mieux, les anciens restent propriétaires jusqu'à leur mort.
Au pire, ils vendent pour payer la maison de retraite, après avoir vécu souvent de manière imprévoyante et hédoniste.
L'argent est pour la croisière, pas pour la MAPAD.
Les plus values immobilières alimentaient la consommation, notamment de voitures, alors qu'en Allemagne, les deux sont décorrélés.
On arrive au stade de l'empire romain, où les mécanismes économiques, comme à Detroit, améneront les propriétaires à détruire eux-mêmes leurs biens, parce qu'ils ne rapporteront rien, que ce seront des objets de dépenses, qu'ils ne pourront assumer...
Pour la bagnole, tout devrait être aussi réglé très rapidement. En pleine crise, le cours du pétrole est au plus haut, indiquant la faillite des monnaies, et la défaillance de la production.
L'AIE agit par messages codés. Quand elle donna, à la fin des années 1990, des messages clairs, on vira tout le monde.
Ils avaient poussé l'hérésie jusqu'à affirmer que le système économique n'était pas perdurable.
Air France, elle, va sans doute fermer ses "bases de provinces" : " Ouvertes il y a un an, les bases de Marseille, Nice et Toulouse seraient un échec commercial pour la compagnie aérienne, selon Le Figaro. " (Nous mentirait on sur NDDL ???)
Logiquement aussi, le marché automobile s'écroule aussi en Espagne, et le premier producteur de pétrole 2012 est la Russie, dont la production gazière faiblit notablement.
Le constat est clair, un monde est en train de mourir, ce monde, largement bâti sur les énergies abondantes et bon marché, ne sait pas comment réagir, à l'annonce
de sa propre mort.
Là aussi, c'est le déni complet de réalité.