End of suburbia...
26 Mars 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Mais c'est encore trop tôt pour le proclamer...
Les économistes, ou réputés tels, n'y comprennent rien. Ils sont incapables de se mettre dans la peau d'un ménage.
J'ai été un des premiers à faire, le rapport entre l'éclatement de la bulle
immobilière, et le prix de l'énergie.
Mon point de vue à été simple.
Si un ménage gagne 3000 $ par mois, et que ses dépenses contraintes sont déjà à 2100 $, sa marge de manoeuvre théorique, ne se situe qu'à 900 $, moins, bien entendu, quelques dépenses moins
contraintes, mais bien sûr, auxquelles ont peut difficilement échapper.
En réalité, ce qui est la marge de manoeuvre, c'est le taux d'épargne. Qu'on peut doubler par des dépenses substituables.
Plus le taux d'épargne individuel est faible, plus c'est problématique.
Celui qui était juste sous la ligne de flottaison a disparu, a été saisi, et à vu sa maison remis en vente.
Là, on retombe sur l'intéressant, et la résilience du phénomène "banlieue".
Car celui qui payait une grosse hypothèque n'a pu absorber la montée du prix du gallon de 1.5 $ à 4.15.
Mais, l'ajustement, dans un premier temps, se fera sur le prix de la maison. Il faudra que le marché de l'occase retrouve ses bases, sur un prix du gallon à 4.15 $, soit une baisse des 2/3 du prix, et entre temps, des modèles les plus efficaces seront vendus, ce qui a largement était fait.
De plus, celui qui avait remboursé ses emprunts, ça existe quand même, même aux USA, si la hausse du carburant le pénalise, elle ne le met pas hors-jeu, mais
amoindri notablement son patrimoine, jusqu'au point où il puisse s'agrandir au dépens du voisinage, en achetant une bouchée de pain.
C'est comme cela que les villages français ont été vendu au début du siècle dernier. Les partants ont vendus, ou les descendants ont vendus des ruines...
On a du mal à comprendre qu'un mouvement puisse être progressif et lent. Comme je l'ai dit, le retour vers des villes où il n'y a pas forcément d'emploi, est
aléatoire.
Le retour à la terre, décrit par Dimitry Orlov peut se faire dans des conditions dramatiques, et dans un lopin.
Quand une société s'écroule, il n'y a plus à se préoccuper des factures... Plus d'impôts, comme en 1917 ou en 1793, plus de dépenses contraintes, la simple survie quotidienne.
Et paradoxalement, on s'aperçut, après juin 1940, un effondrement des affections psychiatriques...
Là aussi, les dépenses contraintes s'effondreront, en même temps que la société qui les sécréte.
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