Energie : pour qui sonne le glas ?
10 Août 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Pour l'AIE, la demande de pétrole va baisser, sous l'effet de la baisse de la demande américaine ET surtout CHINOISE.
En effet, la croissance chinoise, déjà conçue comme surréaliste avec une baisse de la consommation d'électricité, devient farfelue avec la baisse de la consommation de pétrole, alors que le pays est loin d'être arrivé à maturité.
Décélerration de la production industrielle et baisse de l'excédent extérieur, la Chine est visiblement dans un "hard landing", qui risque d'être très sanglant.
En effet, la demande industrielle est l'effet d'une demande interne immobilière très forte. L'acier, le béton, sont fortement demandés dans la construction
collective, en panne pour cause d'éclatement de bulle.
La Chine va affronter 2 contractions, la contraction de son marché interne, et externe, en même temps.
La demande de pétrole est en baisse, tant aux USA qu'en Chine, - 600 000 barils jour dans un cas, - 100 000 dans l'autre en juin.
D'après ce qui est écrit, les 100 000 concerneraient les USA, les 600 000 la Chine. Si c'est le cas, ce serait un effondrement économique qui serait en cours. Si la baisse n'est que de 100 000 barils, c'est un sévère coup de tabac, et si la demande chute de 100 000 aux USA, c'est une petite baisse, et de 600 000, un effondrement aussi...
En bref, la seule question est de savoir où cela claque (difficile de dire en reprenant les articles des journaleux incultes).
Quand claquera la Chine, on rigolera bien de la tête des décervelés qui y ont délocalisé, en laissant leur cervelle au vestiaire.
Mais on va encore plus rire, quand, sous l'effet de la pression sur la Syrie, c'est le Moyen orient en entier qui va éclater.
En effet, le régime saoudien est au bord du collapsus, et la Turquie, à force de jouer au plus con, au bord de la désagrégation, sous l'effet d'une crise kurde qui ne fait
que s'accroître.
La Turquie a abandonné une politique prudente, de prépondérance régionale, il y a quelques mois, pour celui d'une crise ouverte, dont elle souhaitait tirer les marrons, en bref, une politique ottomane d'expansion, mais, comme toutes les autres puissances occidentales, son seule informateur était le syrien des droits de l'homme, basé à Coventry, seul, et qui y tient une boutique de nippes. On ne peut faire plus sérieux.
On aurait voulu l'inventer, on ne l'aurait jamais cru...
Autre niveau de rigolade intense, l'Europe "carolingienne", soi-disant en gestation. Seulement, il faudrait leur préciser, que l'Europe carolingienne n'était pas un replatrâge (3 siècles après la fin de l'empire : Comme si F. Hollande, succédait à Louis XIV...), mais une création originale, assise sur un essor économique réel, loin de l'effondrement actuel.
En effet, pendant des siècles, les romains ont massacrés et pulvérisé menu la Germanie, réduite à l'état de no man's land, qui a eu pour eux la désagréable habitude d'attirer, par le vide crée,
les peuplades goths (scandinaves), en surplus, elles.
La conquête carolingienne de l'Allemagne n'a été rendue possible que par une colonisation importante, et sans doute, un doublement de la population, qui permit -enfin- de nourrir les armées sur son sol.
L'échec de Varus en 9 après JC, est celle d'armée trop nombreuses pour vivre sur le pays, mais trop petites pour l'emporter...
On ne bâtit pas une "Europe carolingienne", sur un échec.
Que ce soit économiquement, que ce soit en Syrie, que ce soit en Europe, les excellences ont bâti un monstre, qui ne peut que s'écrouler, désormais.
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