Entre "petite" erreur et grosse frousse.
15 Février 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier
Banal, me direz vous.
Ce qui l'est moins, c'est qu'il avait payé sa maison cash, qu'il n'avait rien à faire avec Bank of America, ce qui n'a pas empêché les gros bras de virer les gens et de détruire le mobilier.
Ils ont eu de la chance.
En Floride, comme dans beaucoup d'endroits aux USA, descendre au gros calibre des gens qui violent votre domicile, c'est de la légitime défense.
La suite sera sans doute sanglante pour la banque, les exécutants, quand à eux, risquent de lourdes peines pénales.
Mais la panique semble désormais atteindre les agences de notation et les prêts "jumbo" (les gros et très gros prêts immobiliers).
En effet, si les "bénéficiaires" de subprime ont secoués le cocotier, le subprime était encore mesuré.
Le jumbo touche le cadre aisé, qui voit cela comme une opération commerciale, d'autant plus rentable, qu'il est très endetté et très souvent amené à déménager. La pression du voisinage a peu être un sens pour l'ouvrier de GM, le policier du coin, mais pas pour le jeune cadre dynamique pour qui bouger était une condition de sa carrière.
Il n'empochera pas de plus value au dépend de l'acquéreur, il empochera un allégement de sa dette au dépend de la banque.
Même Moody's et Fitch ratings semble s'en apercevoir...
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