Eolien, vent debout...
9 Février 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Les capacités de production d'électricité éolienne ont encore progressé, mais de manière très inégale.
Les chinois font course en tête, devenant le pays en ayant installé le plus, la crise économique américaine, elle, fait ce que Dimitri orlov avait signalé : la fin de tout investissement, les nouvelles capacités chutent de moitié, passant à 5 MW/an, ce qui représente encore 14 % de progression, et globalement, les nouvelles capacités installées cette année reculent légèrement de 38.6 en 2009 à 35.8 en 2010.
En Europe, les terres de force allemandes et espagnoles restent les plus exploitées, et on assiste a un début timide des installations en France.
Un pays industriel (même en déclin), même s'il prend du retard, finit toujours par le combler. Les terres plus en retrait (UK, France, Italie), rentrent quand même, désormais, dans la danse.
L'exemple espagnol a montré que des montants très importants d'électricité éoliennes étaient gérables, et les oppositions apparaîtront désormais comme des combats d'arrières gardes, de lobbys.
Les chinois ont de l'ambition, des moyens (ils n'ont pas confié leur argent aux banquiers) et des objectifs : 100 % de l'électricité d'origine éolienne.
Là aussi, seuls les pays sous développés, échappent à l'engouement.
A l'inverse, le panneau solaire thermique, bien qu'efficace aussi dans nos latitudes, est une affaire de pays sous développés.
La Chine est le pays, sans conteste, où ils sont le plus installés (plus de 200 millions de personnes en sont équipés), mais visiblement, on vise les 100 %.
Dire que les pays occidentaux font la morale aux Chinois pour leur consommation d'énergie fossile.
Il faut dire, qu'à la différence des USA, l'industrie y est encore maîtresse. Aux USA, celle-ci représente en part de PIB moins de la moitié de la part produite par "l'industrie" bancaire...
Mais les banques, ça ne produit que du vent, même pas bon pour les éoliennes...
Autre chose à remarquer dans le commerce extérieur français, toujours déficitaire chroniquement, c'est le début de démondialisation démontré par la facture énergétique. Après le sommet de 2008, la chute de 2009, on assiste à une légère remontée, mais les économies, forcées ou volontaires, ont allégés la facture.
Il n'y a qu'au niveau de la dégradation du solde des échanges d'électricité qu'on s'aperçoit du foutra nucléaire...
D'une manière générale, l'effondrement du solde des échanges depuis 2003 est entièrement causé par le tournant néo-libéral de "compétitivité" raffarinesque, allié à la monnaie forte.
Jusqu'ici, ça va...
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