Esclavage...
Le président du CRAN est un petit rigolo. Il veut indemniser les victimes de l'esclavage.
Or, toutes les personnes vivantes en France ont eu des ancêtres esclaves, les blancs comme les noirs.
Si ledit esclavage a été supprimé en 1315 en France, c'est parce que la marchandise humaine ne valait plus grand chose, on était à la veille de la grande dépression démographique, et le ton est donné dans "les rois maudits", où un Robert d'Artois s'étonne d'une table si peu fournie, lui, si proche du Roi, et on lui répond que c'est tout ce qu'il y a...
Calculez une exponentielle remontant au moyen âge, et vous verrez que vous avez obligatoirement, dans vos gènes, un roi et un pendu, un esclave et un grand seigneur.
Un enfant né aujourd'hui, en 2013, a 525 ancêtres en 1788, et le nombre dépasse le million en 1513. En 1313, c'est plusieurs centaines de millions...
D'ailleurs, aux USA, avec "l'affirmative action", beaucoup de blancs on ne peut plus blancs se sont miraculeusement retrouvé un ancêtre esclave, chose qu'ils
cachaient auparavant, et qu'ils proclamaient ensuite...
Le servage, ou esclavage empiré, n'a été supprimé quà la veille de la révolution, et à l'est de l'Europe, qu'en 1861.
En effet, très loin d'être adouci, le servage en France est au contraire un régime très rigide d'obligations, où le bénéficiaire n'a à se préoccuper que de ce qu'il encaisse. Le serf se
débrouille. Il n'arrivera à survivre, d'ailleurs, que dans la très riche Normandie, ailleurs, le serf a déguerpi ou est mort.
Dans bien des cas, les abolitions sont suivies aussi d'un "twist", où l'on remplace l'esclavage par une dette descendue d'on ne sait où, et dans le cas russe, pour le rachat des terres qu'on avait attribué aux nobles (en la prenant auxdits paysans), bien longtemps avant...
Mais, comme le vomi, l'esclavage reparaît toujours. Cela va du cas de la "journée de solidarité", à savoir une journée de travail non payée, ce qui est soit de l'esclavage, soit de la corvée, du travail forcé, à de la répression anti-chômeur, comme en Grande Bretagne, où à des salaires en dessous du seuil de survie, comme au Bangladesh.
A la différence des soviétiques, qui hors, le Complexe militaro industriel, très surveillé, et dont les produits étaient difficilement vendables, les bengalis ne peuvent pas voler.
Les soviétiques, eux, volaient tout ce qu'ils pouvaient. C'est à dire, beaucoup. C'était aussi, paradoxalement, une soupape de sécurité du régime.
Quand la justice est encore, un peu, indépendante, comme au Royaume Uni, les autorités arrivent à être condamnées.
Que le président du CRAN soit honorable, et lutte contre les formes actuelles de l'esclavage, et non pour obtenir de l'argent.
Quand à Taubira, elle est complètement en dehors de ses pompes. Elle, voudrait, une réforme agraire, alors que la plus grande partie de la population ne sait même pas ce que c'est que gratter le
sol.
Elle est simplement un siècle en retard.
Le problème de l'esclavage, c'est celui de la misère, souvent antérieure, et qui perdure après l'abolition, ou la libération, ou qui rendent celles-ci fictive, comme on le voit en Mauritanie.
De plus, les noirs n'ont pas été les seules victimes de l'esclavage. Les pays musulmans pratiquaient la Razzia aussi bien au nord qu'au sud (Et pendant beaucoup plus longtemps).
De plus, il faut bien se rendre compte que les transports n'étant pas, aux siècles passés, ceux d'aujourd'hui, la traite transatlantique a été très surestimée.
Il faut noter d'ailleurs, que les immigrants forcés, noirs, survivaient beaucoup plus aux voyages, que les immigrants forcés, blancs et pauvres, dont la mortalité était effroyable.
En effet; les uns provenaient d'un commerce, étaient acheté, et étaient vendu chers, les autres étaient du gibier de potence ne coûtant rien, et vendus sur place pour une somme symbolique, pour
une servitude "temporaire". 80 % du temps, d'ailleurs, il ne survivaient pas à cette servitude temporaire.
D'ailleurs, l'esclavage, sous une autre forme, reparait avec la "mondialisation heureuse" ou globalisation.
La misère, loin d'avoir reculé grâce à elle, a augmenté, et seul l'ingéniosité statistique des dirigeants peut faire prétendre le contraire.
En Chine, d'ailleurs, le mode de calcul n'a pas changé depuis les années 1970.
Comme les négriers du XVIII° siècle, qui se vantaient de sauver des captifs promis au trépas, dans les guerres intra-africaines, (les africains, étant, d'ailleurs, les premiers acteurs de l'esclavage), les globalisateurs se vantent de sortir les gens de la misère...
En réalité, on arrive au bout du bout du système. Celui-ci tue tout simplement ses clients, et les grecs et autres, ravalés au rang de chinois, ne consommeront pas plus qu'eux.
Le pékin moyen, lui, contrairement à ce que l'on dit, ne profite pas du système.
Il paie au prix européen, ce que les grandes compagnies achètent au prix asiatique, et de plus, n'a guère le choix, dans le meilleur des cas, et pas du tout dans le pire.
Et oui, entre le "consommateur roi", et le producteur, il y a toujours des floppées d'intermédiaires très gourmands.
Quand à refondre totalement le système sans toucher au libre échange, on peut toujours rêver, et faire l'impasse sur la dépression de la demande en occident.
Un occident où d'ailleurs, la misère et le sabordage social s'étend, notamment avec une énième "réforme des retraites", qu'on ferait mieux d'appeler "suppression des retraites", parce qu'avec les taquets donnés, soit 44 années de cotisation, c'est la suppression du système qui est en cours, et le minimum vieillesse pour tous...
Comme la vie active souvent, est très précaire après 45 ans, il faudra donc commencer à travailler au berceau ?
Les emplois bien payés, en occident, de jadis, sont remplacés par SMIC, RSA, ici, et par des salaires de merde là-bas.
Emblématique était le métier de tanneur, fort bien payé en son temps,
car pénible. Il est toujours agressif et pénible, mais confié aux bengalis, qui doivent dire merci d'avoir des salaires de 30 euros qui leur permet de ne pas mourir trop vite de faim.
Le citoyen pourra toujours se distraire en applaudissant des athlétes à 500 000 euros par mois, et en bastonnant après. ça fait partie du jeu, inutile de s'en offusquer. Sinon, appliquons la loi, et interdisons toutes rencontres sportives footballistiques, parce qu'elles sont systématiquement sujet à "débordements".