Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Espagne : grève générale sur fond de répression salariale...

30 Mars 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

Réduire les salaires et les revenus des populations, pour atteindre une "compétitivité" illusoire, et surtout, dans quel but ?
Le "temps des émeutes", prouve, que, partout dans le monde, on est loin d'être content de son gouvernement, sauf en Syrie, visiblement, où l'union sacrée s'est fait jour, après intervention des forces spéciales françaises, britanniques et des salafistes, nos copains, sauf quand l'un d'eux dérape (pauvre garçon,  il croyait "lutter contre l'occident", il n'était que le valet porteur du pot de chambre...).

 

Fin de cycle, alors que les grandes fortunes ont épongées leurs pertes, les autres, tous les autres, doivent se serrer la ceinture, sauf lorsque c'est politiquement explosif.

La preuve, dans toutes les douceurs apportés aux retraités, nombreux et votant en masse.

 

Les tordus aux pouvoirs "pensent", enfin, c'est vite dit, parce que s'ils pensaient, ils ne le feraient pas, que mettre la population au pain sec et à l'eau va redresser la "croassance", et l'Espagne, ne comptant pas moins de 5 300 000 chômeurs, vient de ... faciliter les licenciements, dont le coût et la complication sont, dit on, des freins à l'embauche...

Le rapport entre l'un et l'autre ? Aucun, comme l'a prouvé, il y a presque 25 ans, la fin de l'autorisation administrative de licencier, qui devait créer une montagne d'emplois, qu'on attend toujours...

 

Pouvoir autiste, arrogant, intégriste, il n'y a pas fondamentalement de différence entre le pouvoir Wahabitte, d'Arabie Saoudite, du Barheïn, et la commission européenne, et ses agents.
Tous, tapent sur la population, avec des degrés différents d'intensité.
Le lock out sur la situation dans le Barheïn, bien pire qu'en Syrie, victime, elle, d'une agression extérieure, prouve que les situations européennes et barheinis sont liées, avec bien sûr, deux épicentres de crise principale, mais qui ne sont pas ceux qu'on croit :

- l'Arabie Saoudite pour sa richesse pétrolière, en proie à une grogne sociale intense, calmée par la répression et des distributions d'argent,

- les USA, en dislocation.

 

Certains, perdus dans leur bulle, n'ont rien compris au film. On veut créer un Vegas en Espagne, dans une zone de non droit (comme si on en avait besoin de plus), bien entendu, que les espagnols soient sans un, ne vient même pas à l'idée du génie promoteur du projet.
Quand aux bandes de banlieues, elles devraient reprendre le principe et proposer le deal aux politiques.

Créations d'emplois, cotisations, en échange du contrôle de leur quartier...

 

Mais, même eux sont tributaires de la situation générale, le prix de la drogue baisse et le jeu disparait quand il n'y a plus d'argent, comme le prouve l'état du Vrai "Las Vegas".

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
j´oubliait : les multinationales que je connais n´ont jamais autant aussi noyé dans le cash, le liquide, le flouz, le pognon.<br /> <br /> Mais elles n´ont de yeux que pour les émergents ( Inde, chine, Russie, Brésil etc.. ).<br /> <br /> Avec les émergents , on peut faire le beau dans les réunions et présenter des courbes qui montent.<br /> <br /> L´Europe, un boulet, un naze , un loser .....la psychologie et les modes des dirigeants impactent notre économie
Répondre
A
Les multinationales prévoient un ralentissement voir une récession en Europe.<br /> <br /> Les prévisions sont toutes pessimistes . Donc elles anticipent et coupent la R&D et l investissement productif.<br /> <br /> Elles sont en mode rigueur comme les gouvernements mais vu qu´elles ont plusieurs sous-traitants , ils commencent à trinquer.<br /> <br /> En fait l´Europe s'enfoncent toute seule car meme le privé fait de la rigueur. Tout cela pour une crise americaine. On est vraiment des larbins.<br /> <br /> PS :Point vue d´une personne travaillant en Europe du Nord
Répondre
C
Vous êtes mal renseigné. Ou de mauvaise foi.<br /> <br /> Ainsi, vous prenez la fameuse "autorisation administrative de licenciement"... comme contre-argument et point de référence ?<br /> <br /> Deux commentaires :<br /> -ce n'est pas forcément pertinent de faire des comparaisons, sur... 30 ans<br /> <br /> -ensuite, que penser d'une autorisation... certes formellement supprimée, mais qui a été parallèlement... recrée si j'ose dire au fil des années, avec toujours plus de pages, de conneries, de<br /> démences dans le code du travail, et de jurisprudence ahurissante ?<br /> <br /> En d'autres termes :<br /> -en 1981 : c'était interdit de licencier. Au moins c'était clair. Carré.<br /> <br /> -en 2012 : licencier est autorisé... c'est la fête... youpee... les odieux patrons vont s'en donner à coeur joie, mais dans les faits... c'est toujours extrêmement difficile et... surtout très<br /> coûteux.<br /> <br /> Vous êtes très intelligent Patrick... Et verser dans de telles approximations est décevant.<br /> <br /> Et je parle d'expérience car un petit plan de licenciements se prépare dans notre société (PMI).<br /> Ce n'est que le début. Mais passons.<br /> <br /> Un avocat hyper spécialisé doit être utilisé tant un formalisme démentiel est exigé. Et l'insécurité demeure car les prudhommes peuvent toujours vous plomber.<br /> <br /> Alors bien sûr quand on s'appelle Renault, PSA, ST Gobain... rien à péter. Il ont des gens pour s'occuper de cela.<br /> <br /> Mais quid des PME/PMI ? Hein ? 10 mecs ? 40 ? Allez soyons fous, 60 ?<br /> <br /> Or l'emploi en France est le fait des PME/PMI.<br /> <br /> Le CAC c'est peanuts.<br /> <br /> Inférence à la portée d'un collégien : les PME/PMI ont la trouille = l'emploi est en berne.<br /> <br /> Et ce malgré "la liberté de licencier" du moment, par opposition à un truc vieux de 30 ans qui les "interdisaient".<br /> <br /> Bref, c'est un peu du mélanchon à trois francs cinquante votre affaire.<br /> <br /> Vous continuez (vous et la grande majorité des gens) à être obnubilés par les "grands groupes", les "multinationales", leur patrons cyniques, leurs rémunérations démentielles, leurs actionnaires<br /> fourbes, etc.<br /> <br /> On appelle ça un red herring en anglais : un chiffon rouge agité devant les yeux des bovins, et zou, ils suivent.<br /> <br /> Mais on s'en tape à la fin ! On s'en cogne. Les boites du CAC 40 ont finalement très peu d'impact sur la vie quotidienne des Francais.<br /> <br /> Ce qui compte ce sont les PME/PMI.<br /> <br /> Et pour elles, c'est l'enfer.<br /> <br /> Question. Aujourd'hui les gens "comprennent" qu'un mariage ce n'est pas forcément pour la vie. On se met en couple, on se sépare, on divorce.<br /> <br /> Au nom de quoi, l'emploi -lui- devrait il être sacralisé ? Eternel façon Reich de 1000 ans ?<br /> <br /> Ah j'oubliais tout le monde n'a pas la chance d'être fonctionnaire. Pardon.<br /> <br /> J'aimerais bien connaître l'avis de tous les bobos gauchistes rêveurs à ce sujet.<br /> <br /> Libertés de moeurs d'un côté, ah mais pour le boulot, ouh la la ma bonne dame, alors là pas d'accord hein faut pas pousser, sus aux salauds de patrons.<br /> <br /> C'est grotesque.<br /> <br /> J'ai une idée, très simple pour résoudre cette quadrature du cercle :<br /> <br /> -licenciements éco possibles uniquement si la société est en pertes. Si bénéfices, alors interdits. CQFD.<br /> <br /> -en contre partie, on se serre la main, ciao. Versement d'une indemnité égale à un mois de salaire par année d'ancienneté. Pas de paperasse, pas de prud'hommes. Code du travail réduit à 10<br /> pages.<br /> <br /> Voilà.<br /> <br /> C'est équilibré, pertinent. Et efficace.
Répondre
J
Bonjour ma banque, je viens pour emprunter.<br /> Avant j'avais un CDI,<br /> maintenant je gagne moins et je peux être viré n'importe quand, alors qu'il est de plus dur de retrouver du travail, comment ça? vous n'avez plus envie de me faire un prêt ...<br /> <br /> En fait fluidifier le marché du travail ça ne peut marcher qu'en période de boom ( mais dans ce cas ça ne sert à rien) en période de crise ça ne sert qu'à virer plus ( sachant que les emplois qui<br /> seront recrées plus tard seront moindres, moins cher - ici ou ailleurs )
Répondre
G
kaoy umni muchin !<br /> <br /> Spassiba bolchoï, tovarich reymond ...
Répondre
C
Je pense que le deal existe déjà entre les "bandes de banlieu" et les forces de l'ordre.<br /> Pas trop de remoue pour eviter les émeutes et le bordel.<br /> Quant à l'économie parrallèle, c'est déjà ce qui fait vivre beaucoup de monde dans ces cités.
Répondre