Espagne : "sauvation", des autoroutes ?.?.?.?..................
2 Décembre 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport terrestre
C'est bizarre dans un certain monde, on veut toujours sauver les sociétés financières et jamais le simple citoyen. Le gouvernement espagnol, officiellement sans un rond, vient de trouver 4 milliards, pour "sauver", les sociétés d'autoroutes. Because, la chute de 40 % du trafic, officiellement reportée sur les routes gratuites, vient de tuer un modèle économique, "sans problème".
Bien entendu, on n'explique pas que le renchérissement de l'énergie, joint à la baisse des salaires, supprime simplement la demande.
Encore, à seulement - 40 % de fréquentation, je trouve que la chute n'est pas impressionnante. l'activité transport est encore, relativement, préservée, et on voit
une tendance lourde, très lourde, même, des autorités politiques à jeter des milliards dans des gouffres sans fonds, qu'ils pourraient avoir pour rien.
En effet, pourquoi payer 4 milliards, quand on pourrait avoir cela pour zéro ? Il suffit de leur laisser déposer le bilan, et de reprendre ensuite.
Mais, là où ce serait trop horrible, sans doute, c'est que ces sociétés, qui "consentent" à la perte de 1.7 milliards, ne veulent pas perdre 4 milliards de plus, ou du moins, leurs créanciers ne veulent pas perdre.
Pourtant, là aussi, tout serait simple. Ils laissent les clefs du bidule aux créanciers. Mais, les créanciers, visiblement, n'en veulent pas, vu le risque...
Pour les banques, c'était pourtant simple, de changer des prêts en participations. Mais la perte, c'est pour l'état, et le gain, pour le privé.
Rappelons aussi le rôle du multiplicateur des dépenses publiques. Chaque euro qui n'est plus dépensé, ce n'est pas, comme le disait le FMI, 0.5 de pib en moins, mais au moins 1, et en période de récession, 2.5.
Donc, chaque euro "économisé", c'est plus d'un euro de recette publique en moins.
Simple application et cas d'école, dans le cas des autoroutes espagnols, car un péage, c'est bien des impôts, non ? Même si les dites autoroutes sont "privatisées".
Mais, on va se marrer encore plus, quand la chute atteindra, non plus 40 %, mais 60, ou 80. Parce qu'il n'y a aucune raison que cela ne continue pas.
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