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Et le loup souffla, souffla, et la maison s'envola...

3 Novembre 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités

Un modeste cyclone a fait trembler les USA.
Le cyclone n'est pas, en lui même, un problème.

Mais le problème repose sur l'outrecuidance des hommes, sur une région extraordinairement bâtie, dense, aux réseaux mal entretenus, et souvent pas entretenables, et aussi, dont l'absence, du fait de leur destruction, est difficilement gérable, et même, très difficilement reconstructible. 

 

Explications : les structures urbaines sont finalement des poupées russes, elles sont sans cesse complétées, sans pourvoir être remplacées, ni même pouvoir être mise au repos, simplement pour un entretien nécessaire.
Au départ, un métro est un extraordinaire progrès, entrainant facilités, aisance, et plus tard, congestion, perte de temps et impossibilité de le remplacer.

Et cela est vrai pour tous les équipements collectifs.

Hier progrès, aujourd'hui utilisé au taquet, il n'y a plus moyen ni de s'en passer, ni de les maintenir ou de l'entretenir.
On peut l'accroître et le complexifier, mais là est le problème.

Un jour, il n'y a plus de moyen de trouver des ressources supplémentaires, et le niveau de complexification est trop grand.

Tous sont touchés, réseaux d'eau, de gaz, d'électricité,transports collectifs, et même transports privés.

 

Alors, les responsables prennent peu. Les républicains dénonciateurs d'état, comme le gouverneur du New Jersey, les milliardaires comme Bloomberg.
Ils voient le sol s'ouvrir sous leurs pieds et comprennent.

Ce ne sont pas les pitreries du clown Romney, avec ses kilos de sucre et conserves récoltées, qui pourront faire passer la pilule.
On n'est plus à une échelle suffisante.


Il y a des chances, désormais, que cette région centre soit simplement frappée à mort. Elle vit, simplement, par habitude.

Il n'y a plus ou peu, d'activités productives, simplement des activités occupationnelles, générées par l'entassement de population.

Quand l'activité disparait, il y a peu de chance qu'elle renaisse, même après une reconstruction, bien hasardeuse, car si Bloomberg et Chris Christie ont optés pour Obama, c'est qu'ils comprennent bien la charge que constitue l'éventuelle reconstruction, qui devrait se chiffrer en milliers de milliards.

Sans doute le coût d'une guerre en Irak.

 

Si les districts pauvres du Tennessee peuvent survivre, même avec 50 % de pauvres, la côte est, est, sans doute, à la croisée des chemins. 

 

Fera t'elle comme l'empire romain, c'est à dire perdra t'elle une population qui a tout perdu, y compris des emplois devenus sans objets, pour survivre dans des régions marginalisées, devenues refuges et  hâvres ? C'est une idée qu'il ne faut pas écarter.

La fin de l'empire romain a vu la population s'entasser et migrer. En s'entassant, elle réduisit la taille des catastrophes, en réduisant la taille de l'emprise humaine, en gardant les emplacements "sûrs", comme les montagnes et villes refuges de la fin de l'empire romain, donna un nouveau souffle aux régions périphériques. 

 

Pour les parisiens, l'Auvergne, c'est la "province", mais la province Auvergne, c'est quasi inexpugnable.

 

Imagine t'on un accident dans la région parisienne. Une simple inondation, type 1910. Si la loi sur les catastrophes naturelles peut payer pour un village ou une petite ville de 8000 habitants détruite, ce serait déjà plus délicat pour une très grande ville au complet, comme Lyon ou Marseille, et impossible pour une ville comme Paris.

 

Impossible, non seulement financièrement, mais aussi techniquement. Comment reconstruire de zéro, les réseaux d'égouts, de métro, de chemin de fer, des dizaines de milliers de logements, non seulement à réparer, mais souvent à détruire des logements chers, mais médiocres, et pour lesquels, tous les problèmes mis sous le tapis comme termites, mérules, etc, rejailliraient d'un coup.
Là aussi, tous les emplois occupationnels, liés à l'entassement de population risque de disparaître en un clin d'oeil.

 

Il y a une impossibilité chez les importants à parler de rupture et de catastrophes. Comme les parisiens pensent "la baisse de l'immobilier ? Ici, c'est impossible".

Car c'est la remise en question des croyances des dominants. Comme Sandy a touché le centre et que Katrina n'avait touché "qu'une" région périphérique.

Mais, à NO, il a été clair qu'une bonne partie de la population a été simplement chassée. Mais la catastrophe était somme toute, localisée.

Là, elle est large, on a beaucoup bâti, n'importe où, sans tenir compte ni des circonstances naturelles, ni des lieux, avec l'outrecuidance des concepteurs de l'énergie atomique.

C'est vrai qu'il était évident qu'on pourrait toujours faire face, et que, dans le pire des cas, les compagnies d'assurances étaient là...

 

NO ne s'est jamais remis véritablement de Katrina. Là, c'est 7 ans plus tard, avec une puissance beaucoup plus usée, et avec un impact beaucoup plus large, et pendant une crise économique sans doute sans reméde.

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E
En relisant l'article de Patrick R, je m'étonne qu'il ne fasse pas le lien entre Sandy et l'Energie, qui est pourtant sa grille de lecture principale, souvent à juste titre !<br /> <br /> Voici ce que vient de m'envoyer une habitante de NY :<br /> <br /> Thank you for your inquiry. We are doing well. Tonight, we host a family who still does not have power after 10 days. We got our power and water back on Thursday, and brought gasoline and a<br /> generator back home with us from a neighboring state. There are still many without power and water -- some have simply lost their entire home, belongings, and for many their retirement savings. For<br /> us, we are on the path to recovery and are fortunate that no damage was done to our home. Right now, there is a second storm coming through, but it is a snow storm! We are expected to get<br /> 1-2-inches of snow, which will be devastating to some without power. There is a gas shortage currently, with lines of cars waiting up to two hours for gas. (A part of the US's problem is our<br /> dependence on gasoline -- Maybe we'll learn important lessons from this tragedy!)<br /> <br /> Je remarque que :<br /> <br /> - elle fait de la dépendance au pétrole l'un des maux de son pays !!<br /> - la situation est, aujourd'hui, encore catastrophique à NY et ses alentours !<br /> - mais bien sûr cela est occulté par nos merdias !!! Et pourtant ! Des habitants encore sans eau potable, sans électricité sinon avec un générateur, et cela dans le soi-disant principal Etat du<br /> monde (tiens au fait, où est passé notre néo-con Chri...?), n'est-ce pas consternant ?
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S
Dis la Gaule, quelle impression ça donne les culbutes des serveuses dans les vapeurs de la plonge ?
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E
Bravo à Lecteur et à la Gaule (belle prose, certes atypique, mais intéressante tant sur la forme que sur le fond !) pour leurs articles sur Grenoble, qui mériterait une page en "une" sur ce<br /> blog.<br /> <br /> Un grand moment !<br /> <br /> Je me demandais pourquoi je ne supportais plus Grenoble quand je devais la traverser très rapidement, mais désormais je comprends :-))<br /> Tous les deux ont oublié de parler des bouchons, mais on me dira que c'est désormais de partout, même en traversant des villages (oh pardon ! des villes de qq milliers d'habitants)...
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S
Pour les grenoblois :-)<br /> <br /> http://www.fdesouche.com/331492-vous-etes-blanc-et-les-blancs-les-repere-tres-vite
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L
@ Tous<br /> <br /> Merci les poteaux et à bientôt.<br /> <br /> @ Lecteur<br /> <br /> Merci spécial pour votre complément, qui m’a rappelé une foule de choses. J’avais un copain horloger qui ne s’est jamais remis qu’on lui ait rasé « son » Club Sandwich. De RPR bon teint il s’en est<br /> mis à voter Arlette (sic).<br /> J’étais aussi au VO (rue Christophe Turc) il y a exactement trente ans, après avoir passé sept ans en Guyane, et j’avais trouvé d’énormes changements par rapport à la ville que j’avais laissée en<br /> 1975, laquelle était pourtant déjà en chantier permanent depuis des lustres.<br /> J’avais fait l’inauguration de Grand Place cette année là (j’étais plongeur chez Borel !), et je me souviens que l’on pouvait encore courir à travers les champs derrière le centre commercial<br /> jusqu’au vieux village d’Echirolles.<br /> La Villeneuve était encore un quartier branché (on disait pas encore bobo) en 1975, avec une densité appréciable de belles nanas de familles petits bourges. Sept ans après, c’était déjà<br /> majoritairement la Casbah, et on sentait que le doux rêve était passé…<br /> Maintenant, ce bled, j’y suis j’y reste pour l’instant. Parce que j’y travaille encore, et que les temps ne sont pas favorables aux migrations professionnelles des croulants.<br /> Je crois aussi que les choses vont y devenir intéressantes. Cette ville qui fut tout le symbole d’une certaine idée du progrès et de la réussite (comme dirait l’autre ami) va devenir, en retour de<br /> bâton, un concentré de toutes les désillusions les plus abruptes. C’est d’ailleurs déjà parfaitement visible. Gare au retour des invisibles.<br /> <br /> PS : Je vous ai insulté ? Ah bon ! J’ai le sang chaud, je n’y peux rien (ou plutôt je n’ai plus le temps d’y penser). Mais j’ai déjà expliqué que, sur ce blog, c’était une espèce de jeu. Même le<br /> Christophe sait que, si je le rencontrais agonisant au bord d’une route, je ne toucherai pas à ses dents en or. Je le jure !<br /> Et pourtant l’or monte…
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S
Bravo La Gaule !<br /> Vivement le blog du routard des coins pourris qu'on rigole de nouveau !<br /> La Chute, blog très instructif au demeurant, ne m'avait jamais autant fait rigolé :-)
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O
@ la gaule<br /> <br /> Ces chiens de jacobins font partie du passé, un nouvel ordre se lève, adishatz parigot. (province = païs vaincu)
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J
Bon texte, La Gaule.
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L
Merci @ La Gaule<br /> ( je me demandais en lisant qui avait écrit )<br /> et en bas de page , c'est La Gaule [ Celui qui m'a insulté parfois dès que j'ai écrit une vérité ou osé simplement poser une question ]<br /> <br /> Bravo c'est du vécu<br /> Patrick devrait carrément mettre ce commentaire en tant qu'article à part sur son blog<br /> <br /> Je vais l'archiver c'est vraiment valable<br /> <br /> Grenoble , j'y ai vécu 30 ans au total ( 26 ans + 4ans )<br /> <br /> en arrivant j'étais au " Village Olympique "<br /> j'ai vu le massacre d'Echirolles<br /> Saint Martin d heres le beton à Grand 'Place<br /> Alpexpo la rocade Sud béton partout ( sous du verbiage faux ecolo )Comboire tout est horrible moche pue<br /> lorsque petera le barrage du Chambon , fissuré ( qui doit être détruit et reconstruit ) ou bien les ruines de Séchilienne<br /> ( la route nationale a été déviée pour éviter l'effondrement ) ou le barrage de Grand Maison<br /> la ville sera inondée jusqu au TROISIEME etage<br /> ---<br /> <br /> Je connais presque tous les sommets , cols pas , rancs , trucs de Chartreuse Vercors Ecrins Matheysine la montagne c'était ma passion permettant d'échapper à l'HORREUR de la<br /> semaine ( et encore j'avais pu habiter Meylan paradis idéal , EPICENTRE de la boboitude )<br /> <br /> Mais par derriere !!<br /> Ne pas oublier " la communauté " [ 15 000 membres ]<br /> le secret bien gardé qui gère par derriere<br /> -------<br /> Grenoble oui l'Office du Tourisme en est même à la baptiser de<br /> """ capitale du CIMENT """ il y a des circuits pour voir les immeubles en ciment<br /> Grenoble , les ciments VICAT<br /> <br /> les falaises de chartreuse et Vercors à nu , bouffées pour faire du ciment<br /> Voreppe , ST-Egreve , Sassenage , Fontaine ( plus de Siciliens à Fontaine que dans leur ville natale de Catane )<br /> <br /> les " filles de Grenoble"<br /> les pizzerias fraudeuses et de paravents de blanchiment d'argent , au quartier St-Laurent<br /> <br /> L'alternance Dubedout Carignon ( le faux marié )<br /> <br /> ne pas oublier que le numéro 2 ou 3 de Dubedout<br /> s'était comme numéro 2 ou 3 de Carignon trois jours après<br /> <br /> le socialo qui s'était fait pincer avec 600 000 francs en espèces en passant la frontière Suisse ( c'était pour "" aider une amie """ ) cette pourriture socialope s'en est bien sortie<br /> <br /> le nom finit en AC neyrac ?? je ne parviens plus à le retrouver<br /> <br /> j'etais dans une soirée à un Autrans et cette merde etait présente ( il y possédait des biens )<br /> <br /> oui le cours Berriat , le paasage St-Bruno<br /> <br /> la sculpture de m.. du Calder devant la gare<br /> ---<br /> j'ai moi même connu un "" porteur de valises "" amenant les sous à qui de droit<br /> -------<br /> <br /> par de la famille par alliance nous avons connu une femme qui était intermédiaire du RPR<br /> les valets du RPR Carignon et Cazeneuve recevaient l'argent en espèces des hypermarchés<br /> --<br /> un copain m'avait fait voir la baraque secondaire de Carignon dans la region de SQt-Marcellin<br /> toiture d'ardoises entierement refaite gratos et route d'acces goudronnée<br /> --<br /> Vous vous souvenez de l'installation du tram ?<br /> <br /> La destruction du bâtiment du Club Sandwich !<br /> <br /> et ensuite reconstruction d'un immeuble neuf at Carignon<br /> devenu proprietaire du dernier etage , ceci pour zero centimes<br /> ----<br /> <br /> j'en passe , j'en passe il faudrait une encyclopedie<br /> <br /> et par devant , le vernis bobo socialo faux ecolos fausse droite<br /> ---<br /> Grenoble la ville de la réussite ou Nanar avait réuni 10 000<br /> spectateurs<br /> --<br /> La Justice y est totalement pourrie<br /> --------------<br /> Quelle pourriture j'ai bien fait de degager<br /> <br /> quand j' y repasse (rarement)pour raisons familiales j'en ai un haut le coeur et grand malaise -<br /> <br /> l'arthrose cervicale c'estr vrai j'avais une copain qui arrivait de Mulhouse il en avait le cafard de ne jamais voir l' horizon<br /> on aperçoit l ' hiver à peine le Moucherotte en levant la tête vers les Cieux<br /> -------<br /> le brouillard de Chlore venant du PonT de Claix , de Varces , de Jarrie se mêlant à la dioxine de l'usine d'incinération de La Tronche<br /> <br /> ( encore construite par corruption )<br /> ville de pourriture comme tout le Sud-Est maintenant<br /> <br /> Monsieur La Gaule récapitulatif excellent si vous avez encore de la prose je la lirai avec plaisir
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L
(SUITE)<br /> <br /> ../…VOUS, vous n’êtes pas comme « les autres ».<br /> <br /> Il faut être singulièrement aveugle ou mal comprenant (ou idéologiquement croyant, ce qui résume le tout), pour ne pas voir désormais cette évidence.<br /> <br /> La France est en train de redevenir une entité féodale, voire romaine, où les hiérarchies sociales, fondées sur la fortune, sont contre balancées désormais par des hiérarchies d’ordre, fondées sur<br /> des critères identitaires, forcément et majoritairement ethniques si l’on veut que le pays se définisse avant tout comme une terre d’immigration.<br /> Consacrer solennelle<br /> ment en droit la diversité ne pourra mener qu’au corporatisme ethnique, une version soft et « équitable » de l’apartheid, présumée excellente pour le climat stimulant et concurrentiel des<br /> affaires.<br /> <br /> Mais je sais bien que les conflits de classe transcendent toute chose -Saint Marx l’a dit- et que la guerre sociale resurgira au milieu des sables comme une vieille paire de bottes à marée basse.<br /> C’est inéluctable.<br /> <br /> Une fois le moloch financier judéo-anglo-saxon terrassé, nous allumerons des feux de bois au quatre coin de l’Europunieland, et nous danserons autour en balançant dans le feu nos plumes de tribus<br /> (hugh !).<br /> <br /> Après quoi, nous retournerons cuver dans nos châteaux forts urbains.<br /> <br /> A la limite j’admets une lecture générationnelle du Manifeste, opposant une sous-catégorie jeunes-pauvres contre vieux riches au crépuscule flamboyant du grand soir. Certains ici y tiennent comme<br /> d’autres aux soucoupes volantes.<br /> <br /> Même si j’ai plutôt l’impression que les jeunes ne vont pas tarder à se mettre sur le râble en appelant un chat un chat et un chien un chien.<br /> <br /> Ne nous trompons donc pas d’ennemi, mon frère, et surtout ne me fait pas de mal.<br /> <br /> EPILOGUE (en vrac).<br /> <br /> A Grenoble, résumé de la France urbaine en miniature, l’homo exoticus partage l’espace avec son alter ego, sa justification permanente ambulante : le bobo (l’homo bobo, tout bonnement). Bobo<br /> vaguement mâle (avec l’âge il prend du poids, cela devient plus évident), flanqué de sa reine bobo (La Femelle Bobo de la pub du GAN) avec une soumission attendrissante, les deux androïdes couvant<br /> leurs enfants rois bobos comme des œufs peints avant les Pâques.<br /> <br /> On les sent tous très concernés par leur réussite affective, même s’ils font la gueule le plus clair du temps.<br /> <br /> La ville est faite pour le bobo, sa bagnole plus économe (c’est pour ça qu’on rogne sur les chaussées pour faire des parkings payants) et son vélo (la distinction n’étant plus évidente, on se<br /> demande s’il faut marcher sur les trottoirs ou sur la chaussée pour l’éviter, son putain de biclou).<br /> <br /> Les dernières usines ont disparu pour faire place à des cages à lapin dites résidentielles à l’usage de sa pomme (digicode infranchissable, le vent mauvais ne passera pas).<br /> <br /> La nature des commerces indique (là, je m’adresse aux martiens éventuels) que le bobo terrien est très concerné par le bio, le durable, la bouffe, les libations, les techno audiovisuelles, les<br /> parfums, les dessous de femme et les sacs à main en cuir.<br /> <br /> La droguerie ou la quincaillerie appartient au vieux monde.<br /> D’ailleurs, les joints entre les pavés des rues piétonnes prennent rapidement la flotte, mais il n'y a peut-être pas de rapport.<br /> <br /> L’alliance objective du bobo et de l’exoticus est soulignée de manière obsessionnelle par des signes culturels forts. J’en distingue deux, principalement.<br /> <br /> D’une part le tag, cette plaie obscène, cette pisse de chien réputée artistique, qui fait la ruine des commerçants attardés qui préfèrent toujours le gris pastel des vieux murs, et qui distille le<br /> nouvel évangile multiculturel en autant d’interjections vigoureuses (SGLAB, GLOUP, GLOBU, CHMLEK, etc.).<br /> <br /> D’autre part la fresque colorée, laquelle, à ce titre, célèbre le bonheur de vivre dans une France urbaine colorée, en autant de slogans chocs, qui ont tous l’air d’avoir été soufflés à ma petite<br /> nièce par sa maîtresse encartée au SNES.<br /> <br /> Le fait d’en avoir une à deux pas de chez vous vous remet du baume au cœur, et vous ferait presque oublier que c’est le mois des impôts locaux, en plus du tiers de votre salaire que vous allez<br /> verser pour votre taudis, comme tous les mois (plus le téléphone, l’énergie et l’assurance, cela va de soi).<br /> <br /> Bref, Novembre, le mois des nouilles « top budget ».<br /> <br /> Quiconque emprunte le passage piéton qui mène de Saint Bruno à la gare saura de quoi je parle. Le plus drôle est qu’il aura fallu attendre des années avant que quelqu’un ose poser un graffiti<br /> timide sur cet étron édifiant. Comme quoi les taggeurs savent respecter les vrais artistes.<br /> <br /> Grenoble est de gauche comme la Seine traverse le bassin parisien. Et tous les cours d’eau mènent à la Seine dans cette partie de la France. La comme ailleurs, la dissidence de droite est faite<br /> pour rappeler la nécessité impérieuse de la gauche, et la dissidence de gauche ou d’extrême gauche est faite pour vous vous ramener à la gauche d’une manière ou d’une autre.<br /> <br /> Les officines prétendument dissidentes ici pullulent, sans trop de problème pour bénéficier en retour du denier du culte municipal, si elles affichent, malgré tout, leur appartenance à la grande<br /> famille de la gauche. Les chiens de berger pourront toujours compter sur elles pour les ramener dans les rangs à l’occasion.<br /> <br /> A Grenoble, par exemple, j’ai été chevènementiste jadis, ce qui m’a permis de passer le cap délicat de l’andropause. Dix ans après cette escapade fugace, le temps de la campagne de 2002, je reçois<br /> toujours des invitations régulières à des novlangues parties : galette des rois citoyennes, goûter républicain, et autre incongruités.<br /> <br /> Il faut admettre que la gauche locale a au moins la reconnaissance du ventre. Ils n’ont pas oublié l’empressement avec lequel les camarades républicains ont couru se réfugier avec leurs drapeaux<br /> dans les basques du PS en apprenant la bonne blague que leur avait jouée le père Le Pen, le soir fameux du 21 avril.<br /> <br /> Péché de ma génération mais aussi de mes origines modestes, j’ai mis du temps à décrocher complètement de cette engeance, à penser l’homme de gauche comme un autre en soi.<br /> <br /> La rupture définitive s’est produite sur les grands boulevards, par une belle matinée d’hiver en janvier 2010.<br /> <br /> Les organisations de gauche avaient réussi ce qu’elles savent faire de mieux. Trouver un exutoire à la grogne des troupes en les envoyant marcher dans la rue quelques heures au grand air. Après les<br /> troupes sont crevées mais sereines. Quand elles se voient à la télé au « vingt heure », le soir même, elles ont l’impression vivifiante de ne pas avoir marché en vain.<br /> <br /> Je l’avoue, j’ai fait partie du troupeau. Pourtant, un moment, quelque chose m’a poussé à m’arrêter sur un banc (devant le Baulieu, pour les initiés) et à redevenir simple badaud. Et là, j’ai eu<br /> une révélation. C’était bien la France des années soixante dix qui défilait devant moi. Comme si rien ne s’était passé depuis quarante ans. Trois générations héritées des trente glorieuses et qui<br /> croyaient encore au miracle. Peu de coloration ethnique dans les rangs. Visiblement, la diversité n'en avait rien à foutre de leur cortège.<br /> <br /> Au printemps de la même année, Soral (celui qui sort deux traits de génie pour trois énormités), était venu, immédiatement interdit de parole par la mairie et la préfecture pour risque d’atteinte à<br /> l’ordre public. La grande famille s’était mobilisée pour l’occasion, le foulard sur le bec, avide de museler l’intrus. Le premier magistrat du bled avait parlé de fascisme, de résistance, d’honneur<br /> ( ?), de sa plus belle voix suave, entre la poire et le fromage.<br /> <br /> Je venais de lire un article sur Dubaï dans je ne sais plus quel canard, et je me suis demandé bizarrement si Grenoble n’était pas une sorte de Dubaï pour bobo fauché de gauche, perdue au milieu<br /> des alpes.<br /> <br /> Bon, j’ai été un peu long. Mais par là, ceux qui habitent dans le coin seront restés en terrain connu.
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L
@ Dom<br /> <br /> Vous avez tort. Lui (Michel), au moins, ne risque pas de se réveiller en votre compagnie pour mouiller votre lit, même si vous créchez au premier étage… Enfin, c'est comme cela que je l'imaginen vu<br /> son air serein.<br /> <br /> @ x.<br /> <br /> 1)<br /> Blague à part, ô Lecteur (s) ! D’abord une anecdote marrante, qui ravira aussi S10.<br /> <br /> A l’endroit où je bosse –un hôtel (en gros la population active grenobloise est à diviser en deux : la caste intello-artistique-universitaire-chercheuse qui tient la ville et ceux qui les servent)-<br /> un client canadien m’avait livré à voix haute ses premières impressions sur le bled, alors qu’une fille de l’OT (lisez Office du Tourisme), venue visiter les lieux, se tenait aussi dans le hall<br /> :<br /> <br /> « On dirait une ville bombardée qui a été reconstruite vite fait. Et croyez-moi, nous, en Amérique, on s’y connaît en villes moches ».<br /> <br /> Ombre sur le visage de la fille. Un ange passa sans doute en trombe, lui aussi écoeuré par l’enchevêtrement de ZUP ZAC ZEP qui macule ici plus qu’ailleurs les quinze kilomètres de tentacule qui se<br /> déploient quand vous abordez la ville par l’axe Lyon Grenoble.<br /> <br /> On peut bien sûr lever les yeux sur les jolies montagnes, la crispation du cou en extension étant un réflexe obligé lorsque vous parcourez l’endroit (un toubib m’avait dit sans rire qu’il y avait<br /> beaucoup d’arthrose cervicale à Grenoble).<br /> <br /> Séchilienne (les « ruines » si bien nommées), je connais. Du temps où je passais régulièrement devant à vélo (pour accéder au plateau Matheysin en évitant la sinistre côte de Laffrey et ses<br /> quarante morts réguliers à chaque accident d’autocar), je montais instinctivement à une allure de contre la montre, le nez sur le guidon pour éviter de regarder la masse énorme du promontoire<br /> instable qui vous nargue presque un kilomètre au-dessus.<br /> <br /> Là au moins, la chute de la ruine rocailleuse serait rapide. La chute en vrille de la l’agglomération dans le grand nulle part de la mondialisation à l’échelle européenne a été en revanche beaucoup<br /> plus lente.<br /> <br /> C’est vrai que les aspects géographiques peu engageant du site –dont vous avez fait une liste assez complète- étaient un mauvais présage biblique. Je m’en tiendrai moi à mes impressions<br /> rétrospectives de larbin lambda qui rase les murs du coin depuis quatre décennies en déployant ses antennes courtes de cafard de comptoir.<br /> <br /> 2)<br /> Les affaires de corruption financière ont régulièrement gangrené la ville depuis des lustres, parallèlement à des histoires de grande crapulerie classique dont on peut se demander lesquelles sont<br /> les symptômes desquelles.<br /> <br /> Vous auriez pu parler du feuilleton des putes franco-ritales à la fin des années soixante dix, directement lié au boum immobilier de la cité (sur les chantiers, les algeco servaient de bordel).<br /> Temps étranges où les magistrats venus de Paris pour court-circuiter les autochtones (un peu trop aux petits soins des malfrats) étaient obligé de se transformer en porte-flingue, et où même un<br /> curé de quartier servait de rabatteur pour les macs.<br /> <br /> La guerre des gangs au début des années quatre vingt dix n’était pas mal non plus. Un vrai scénario de film à la Delon, avec ses notables affranchis installés, menacés un temps par l’ascension<br /> velléitaire d’un petit malfrat aux dents longues, jusqu’à son entrevue ultime et fatale avec la gueule d’un canon scié, le tout sur fond ethnico clanique.<br /> <br /> Quant à la grande guerre du shit et ses nuances de diversité nord africaine, tout le monde peut en suivre régulièrement les péripéties spectaculaires dans les gazettes (je hais les bons apôtres du<br /> shit, irrémédiablement et sans nuance).<br /> <br /> 3)<br /> La clique –je mets des minuscules- « pc-ps-faux(bof)écolos-ump-udf » qui émarge au pot de chambres des Alpes pour mille ans ? Idem, je connais le sujet. Il fut pourtant un temps pas si lointain où<br /> l’homogénéité du brouet n’était pas tant évidente.<br /> <br /> Les dernières élections à enjeu furent les municipales de 1983, lorsque Carignon désarçonna Dubedout à la Jarnac, en surprenant tout le monde.<br /> <br /> Mais l’enjeu était moins de nature politique que sociologique. La vieille bourgeoisie locale avait pris sa revanche sur les nouvelles couches sociales d’importation qui avait rallié le mythe<br /> grenoblois.<br /> Pour la dernière fois, puisqu’il lui avait fallu l’appuis d’une large part de ces mêmes couches ascendantes pour gagner.<br /> <br /> L’expression « effet Grenoble » traînait alors dans tous les papiers de la sociologie de presse. Elle désignait les effets pervers d’une politique municipale dite « dynamique » (béton-flon<br /> flon-pognon), menée par une équipe « gestionnaire » de gauche (Mendès était le modèle, même s’il mordit la poussière à quelques voix près à la députation de 68).<br /> <br /> Le problème identifié partout était qu’une telle politique ne pouvait se faire sans mener à l’installation d’une vaste classe moyenne tertiaire, moins préoccupée par la coloration politique de son<br /> vote que son aptitude à servir ses intérêts propres.<br /> <br /> A l’image de la réélection de Mitterrand en France, celle de Carignon en 89 signifia la mort de l’alternative politique à Grenoble, par la prise du pouvoir des générations gâtées et instruites de<br /> l’après guerre, lesquelles tentèrent de prolonger à crédit et à leur large profit le compromis fordien des trente glorieuses.<br /> Les déboires et la chute du roturier parvenu Carignon (il paya aussi très cher le fait de n’être pas né du sérail) n’avait plus guère d’importance. « L’alternance » était universellement bien<br /> installée, sauf qu’à Grenoble c’est le même gouverneur qui tient les manettes depuis dix sept ans. Comme ça, c’est plus simple.<br /> <br /> 4)<br /> Quand je repense à cette histoire d’effet Grenoble, je me rends compte à quel point les français en général ont été d’une immense et inconséquente imbécillité calculée depuis trente ans.<br /> <br /> Chaque élection municipale voit ressortir la tarte à la crème de l’élection à enjeu purement local, alors qu’elles ont servi de levier privilégié pour verrouiller toute alternative politique au<br /> niveau national.<br /> <br /> C’est en portant à la tête des grandes villes le même genre d’équipe –majoritairement de gauche d’ailleurs- menant le même type strict de politique que les impératifs de la mondialisation libérale<br /> (et sa poupée russe l’Europe) se sont imposés au pouvoir central, et pas l’inverse.<br /> <br /> C’était Roland Hureaux, qui, au début de la décennie précédente, avait compris que les véritables enjeux du pouvoir en France se jouaient dans les grandes villes de province, et qu’ils mèneraient<br /> par ce biais au démantèlement de la nation (dans « Les nouveaux féodaux » La grande erreur de la décentralisation).<br /> <br /> Le même pensait à raison que le prix à payer de la mondialisation libérale était la fermentation obligée d’un cancer bureaucratique d’un nouveau genre, proliférant aux échelons territoriaux et<br /> municipaux, et chargée d’en arrondir les angles auprès des populations avec « équité ». Entendez qu’ils serviront d’abord à assurer l’avenir et la reproduction des nouvelles élites en place.<br /> Si le monde est trop dur, les Christophe libéraux à cloche de bœuf auront toujours la possibilité de contacter Monsieur le Maire pour assurer l’avenir du rejeton ou de la rejetonne.<br /> <br /> Les mêmes rejetons et rejetonnes qui, en attendant de se couler dans la médiocrité urbaine que leurs aînés ont creusée pour eux comme une tombe, passent chacune de leurs fins de semaine à faire<br /> chier les riverains par leurs « fêtes » étudiantes avinées débiles.<br /> <br /> Epanchement à la fin desquels ils mettent un point d’honneur à exprimer leur privilège de petite classe en saccageant les biens privés ou le mobilier urbain.<br /> Mais je sais aussi qu’à la périphérie « sensible » (la politique urbaine est aussi une sémantique) vous avez les racailles à temps plein sur le dos et que c’est bien pire…<br /> <br /> 5)<br /> J’ai aussi compris en végétant à Grenoble, ce que Christophe Guilluy (« Fractures françaises » un bouquin désormais classique) entendait par l’aplanissement des conflits de classe grâce à « une<br /> gestion efficace de la diversité » au niveau municipal.<br /> <br /> Ici, comme dans toutes les grandes villes de France, vous pouvez être plus malin que les autres (les Christophe n’ont rien contre) en retapant des hôtels à l’abandon pour sous-traiter l’hébergement<br /> d’urgence des familles immigrées via le CCAS du coin.<br /> <br /> Nous avons là une version post industrielle du marchand de sommeil, désormais financé par les impôts locaux.<br /> Mis à part les vastes zones périphériques où je ne fous jamais les pieds, comme tout ceux qui n’y habitent pas (plus dans mon cas), parce qu’ils estiment avoir échappé à ce purgatoire, les<br /> rencontres exotiques dans les quartiers du centre y sont permanentes.<br /> <br /> Exotisme sonore ou vestimentaire, d’inspiration religieuse ou non, en tout cas vous êtes implicitement sommé de trouver ça charmant et même de vous en vouloir de vous poser simplement la question.<br /> Vous pouvez toujours chercher l’exutoire des montagnes du regard (aïe ! Mon arthrose), en attendant que la « guerre des yeux » (une autre expression bien vue de Guilluy) ne vous soit déclarée un<br /> jour parce que VOUS, vous n’êtes pas comme
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D
"Le lit du Drac"??<br /> Ohh non non nonn!Je veux bien être attentif aux analyses de Michel Drac mais de la a se retrouver dans son lit non merci!;-) :-))
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S
Lecteur, tu devrais bosser à l'office du tourisme, tu donnes vraiment envie d'y aller (et tu n'as même pas parlé de la composition "multiculturelle", promesse accomplie d'un joyeux "vivre-ensemble"<br /> au plomb par voie cutanée au cas où celui de l'atmosphère vivifiante n'aurait pas agit).<br /> :-)
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L
une ville " à fuir absolument " ( entre autres )<br /> GRENOBLE<br /> Dangers maximums<br /> tout y est fou aux mains des cliques PS-PC-RPR-UMP-UDF tous unis depuis 60 ans pour massacrer le site , sur tous les plans ,et le plus possible<br /> TOUT Y EST FOU<br /> <br /> j'avais d'ailleurs suivi une excellente conférence tenue à<br /> Grenoble vers 1987 ou 88 , par le regetté<br /> Haroun TAZIEFF sur les risques de l'agglomération folle<br /> grenobloise<br /> ( bien sûr , impossiblité d'être écouté par une seule des merdes politicardes en place à Grenoble )<br /> <br /> Grenoble<br /> risques 1 Sismique naturel ( Alpes ) une des pires configurations du sol environ 600 mètres d 'épaisseur d'alluvions type de sol le plus destructeur dans les séismes<br /> <br /> 2 seisme artificiel provoqué par les BARRAGES<br /> <br /> risques de l'eau<br /> inondation crue centenale<br /> la ville n'est pas protégée contre la crue centenale<br /> 5 000 morts par inondation au moyen-âge<br /> ( chronique Grenoblo Malhérou )<br /> les services de la DDE sont foutus dans le lit du DRAC<br /> en zone inondable +++++++++<br /> ----------<br /> risques de l'eau RUPTURE des barrages alpins<br /> BARRAGE DU chambon barrage de Monteynard<br /> construits sur roche instable<br /> maladie du béton<br /> <br /> la catastrophe médiévale de la RUPTURE DU LAC SAINT-LAURENT<br /> n'a pas été retenue par les bétonneurs et intelligents d'EDF<br /> le Bourg d'Oisans était un lac au moyen-âge<br /> sa rupture de moraine inonda toute la vallée de la Romanche<br /> --<br /> effondrement ' les ruines de Séchilienne " un pan entier de montagne en teain de s'écrouler<br /> --<br /> risque chimique usines SEVESO foutues dans ces zones<br /> sismiques et inondable<br /> -----<br /> risques nucléaires il y avait à Grenoble le CEA<br /> DEUX piles nucléaires à 600 mètres de la Gare<br /> fermées il y a peu de temps<br /> l'une recrachait au moins 30 % de radioactivité de plus que les chiffres zofficiels à 100 mètres des premiers immeubles<br /> <br /> elle étaient bâties dans le lit du DRAC et de l'ISERE<br /> au confluent des deux rivières , pour faire pire !!!<br /> <br /> elles ont été remplacées ( apres corruption +++++++++++++++++++++++++++++++++)<br /> par le SYNCHROTRON<br /> A ° en pleine zone inondable et sismique<br /> <br /> b° CONSTRUIT sur le lit même de la rivière DRAC<br /> ( DRAC = DRACO = DRAGON en langue dauphinoise )<br /> les vieux avaient trouvé le bon nom<br /> le sol , instable GRAVIERS<br /> avec début de fissures avant même l'inauguration du<br /> Bazar<br /> -------<br /> c'est une zonde de France choisie pour entasser des centaines de milliers de bestiaux , tous fiers en général<br /> d'être """""" dans une ville dynamique "" ( propaganda permanente du réseau PS-PC-FAUX-ECOLOS-RPR-UDF-UMP tous unis main dans la la main lors des grandes affaires de corruption financière de la<br /> ville<br /> a ) affaires des eaux de Grenoble<br /> répartition du magot 50 % RPR CARIGNON<br /> 25 % PS<br /> 25 % PC<br /> b ) stade de foot etc---<br /> c ) 1968 VICTOIRE obtention des JO<br /> PS DUBEDOUT<br /> corruption pour chacun des grands travaux<br /> saut à ski , patinoire , anneau de vitesse etc---<br /> Grenoble TOUS LES RISQUES
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L
1 Small is beautiful<br /> <br /> 2 pour reconstruire Paris ( catastrophe inévitable un jour ou l'autre , dont l'inondation par crue CENTENALE , les barrages de la forêt d'Orient sont bien insuffisants et prévus avant l'agravation<br /> de la destruction des champs de la<br /> Champagne par la fausse agriculture VRAIE industrialisation du massaccre du sol )<br /> y aura pas de problème<br /> on a la géographe Cécile DUFLOT ( tiens du flot , c'est bon pour les inondations !)<br /> <br /> 3 pour les zactivités zoccupationnelles on a FILIPETTI<br /> <br /> C'est bon la Lorraine est sauvée<br /> <br /> 4 pour l'AYRAULTPORT de ROISSY ( la ou la terre de Brie a été détruite )<br /> on a pile poil le savoir-faire d'AYRAULT en destruction de terres agricoles du bocage breton<br /> ça peut-être utile , avec VINCI , pour rebétonner Roissy<br /> <br /> DUFLOT+ FILIPETTI + AYRAULT<br /> c'est bon Paris est sauvé d'avance
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F
Excellente analyse :<br /> <br /> Et nous pouvons, à notre niveau, se rendre compte des villes et métropoles françaises qui pourraient se retrouver dans la situation de NY au moindre pb (catastrophes naturelles -<br /> inondation/tempete/tremblement de terre).<br /> Toutes les villes dans lesquelles nous évoluons et qui sont déjà saturées en temps normaux sont à fuir dès que possible....(habitations/travail)
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N
Intéressante nouvelle :<br /> <br /> http://wiki-imaginaire.fr/index.php?title=Huit_Milliards_d'Hommes_%C3%A0_Manhattan
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