Et si la Grêce jouait une autre carte ?
16 Février 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
Pour rappel, l'empire Byzantin eût des relations difficiles avec l'occident chrétien (et le monde musulman).
Il joua la dipomatie et l'expansionnisme qui fut religieux dans l'espace qui retait libre, vers le nord, qui n'attirait ni l'empire arabe; ni l'occident chrétien.
Moscou en revendiqua le titre de "troisième Rome", et l'empire byzantin coopéra largement avec ces franges incertaines, où il contribua à la création des états russes, Kiev et Kazarie. La principauté de Moscou ne devint apparente que quand Byzance eût disparu.
C'est d'ailleurs la dislocation de l'empire kazar, puis de l'état de Kiev sous les coups de l'invasion mongole qui porta un coup mortel à Byzance. En effet, elle resta sans soutien extérieur...
Aujourd'hui, la crise financière peut amener à la recomposition des alliances.
La Turquie s'éloigne à grande vitesse de l'OTAN, et son aspiration à adhérer à l'Europe devient de plus en plus tiède.
En réalité, c'est la géopolitique qui l'éloigne.
Pour la Grêce voisine, cette même géopolitique pourrait aussi fortement jouer. En effet, la crise énergétique est bien oubliée aujourd'hui, mais elle est bel et bien là. Et il y avait une aspiration, en même temps qu'une possibilité que la Russie récupére la zone d'influence soviétique grâce à son énergie.
Si le gaz semble moins une carte maîtresse (mais se passer de la Russie est impossible), la garantie militaire et pétrolière de la Russie peut être importante pour la Grêce et la Turquie.
En effet, la Turquie est extrêmement sensible à la realpolitik russe, et le concert des nations qui a sa préférence à aussi la préférence de la Turquie.
la solitude grecque "Il a également prévenu que la tâche qui attend son gouvernement - ramener d'ici 2012 le déficit sous le plafond des 3% du PIB contre 12,7% en 2009 et le réduire de 4% dès 2010 - revenait à changer la trajectoire du Titanic. ", peut l'amener à changer du tout au tout sa politique.
L'Europe n'est ni une garantie politique, ni une garantie économique, seulement une dictature, qui feint de s'apercevoir MAINTENANT que la Grêce truquait ses comptes, alors que le problème de la véracité des comptes grecques est connu depuis plus de 10 ans.
Hier, c'était une chose qui arrangeait, maintenant c'est une chose qui dérange.
Reste l'ultime phase. Quand on doit 1000 euros à sa banque, on a un problème, quand on lui doit 300 milliards, c'est la banque qui a un problème. On pourra observer combien de temps les banquiers feront du chantage avant que le gouvernement grecque fasse du chantage.
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2317 Politique
- 1954 Energie
- 1873 Actualités
- 1471 Economie
- 605 Chronique de l'effondrement
- 447 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 109 Polémique
- 106 politique
- 92 transport maritime
- 74 energie
- 60 economie
- 37 Faits divers