Eurostat : ça sent le sapin...
8 Juillet 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
ça sent véritablement le sapin pour "la croassance".
Le commerce de détail en Europe piétine depuis le début de l'année, et recule franchement au second trimestre.
Pour ce qui est de l'Allemagne (-4.4 % sur l'année précédente), de l'Espagne (-7.7 %) et du Portugal (-8 %), la Roumanie (- 6 %), on voit clairement que la panade est bien engagée.
Bizarrement, la Belgique, privée de gouvernement depuis plus de 400 jours, fait plus de 5,7 % et l'Irlande continue sa dégringolade.
On peut donc clairement identifier le problème : les politiques menées. Quand le pilote automatique est mis (cas de la Belgique), sans petits cons qui viennent toucher les commandes, tout se passe bien...
L'irlande s'enfonce, les ex-pays de l'est ne s'en sortent pas si bien. Notamment la Roumanie, où la bonne tenue de Dacia ne peut faire oublier la disparition de tout le reste.
Le miracle allemand, quand à lui, se passe de commentaires. Entièrement conditionnée par l'extérieur, le gouvernement a abdiqué toute prise sur le réel et la politique économique.
Pour citer un internaute, la nation, c'est le lieu de l'égalité, l'empire, celui de l'inégalité. Seul coexistent une masse de pauvres et quelques riches.
Certains pauvres, introduits dans la classe dirigeante, servent uniquement d'alibi. Pour le reste, nier la nation, c'est vouloir liquider l'état providence, le programme du CNR, au profit de quelques milliardaires.
Puis après, dans l'effondrement économique, ces riches disparaissent à leur tour, comme dans le cas espagnol.
Le sauvetage provisoire auquel on assiste depuis deux ans, ne doit pas faire illusion. Ils ont jeté le poids de leurs lobbys dans la bataille, mais l'économie déglinguée ne pourra pas supporter leur obésité.
On peut citer aussi, "l'investissement immobilier" parisien, comme une "bouée de sauvetage", de la classe dirigeante française.
Bien entendu, c'est une vue terriblement limitée. Si Quand Paris va s'effondrer, leur fortune va s'effondrer aussi.
Bien entendu aussi, l'effondrement de la dette, entraînera aussi l'effondrement de leur fortune.
Quand aux privatisations, elles deviennent de nulle valeur dans une crise argentine, et la logique, c'est la renationalisation.
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