FMI : Austérité ? Qu'est ce que c'est que cette connerie ???

11 Octobre 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Vous, lecteurs ssidus en même temps qu'admiratifs de ce blog, vous étiez déjà au courant, l'austérité ça ne mène à rien, ou plutôt si, au désastre, aux massacres, à la guerre civile et etrangère et tout ce genre de délices.
Mais, ce qui est encore plus délicieux, c'est d'entendre dire par le FMI que c'est une connerie sans nom, car chaque point de réduction des budgets étatiques n'est pas suivi par une contraction de 0.5 % du PIB, mais par une contraction de 0.9 % à 1.7 %.

Cela veut simplement dire qu'in fine, le déficit n'est en aucun cas réduit par les coupes, mais il a beaucoup plus de chances d'être notablement augmenté.

Mais il y a un aspect positif, les dirigeants allemands donneurs de leçons finissent par recevoir dans la gueule, un retour de manivelle monstrueux, par la baisse des exportations (allemandes, mais aussi chinois et nippones, en un mot, tous les hyper-exportateurs).

Pour les hausses d'impôts, je ne suis pas d'accord. Une hausse d'impôt qui touche 80 % de la population est en effet nuisible. Une qui touche les 20 % les plus aisés, à fortiori, les 1 %, ne créent absolument pas de dépression, elle touche simplement un taux d'épargne stratosphérique qu'elle ramène sur terre.
En effet, Liliane B et Bernard A verraient peu de différences avec une fortune réduite de 90 %.

En même temps qu'il est difficile de savoir, dans leur fortune, ce qui relève de leurs liens avec les hommes politiques (la plupart des hommes politiques perdent tout sens critique devant eux) et de leur propre mérite.

"La frontière entre "eux" et "nous". "Eux" les traîtres qui quittent le pays en cette période de trouble. "Eux" les élites. "Nous" le peuple. Le peuple qui reste et les voit prendre l'avion. Un peuple qui se cherche. Et commence, c'est inquiétant quand même, par se désigner des ennemis."

Nota : parce que les riches amateurs de baisses d'impôts (pour eux), et de hausses pour tous les autres, et de coupes de budgets, ce ne sont pas des ennemis ??? Ils veulent tuer "soft", par la misère, et la remontée du taux de mortalité.

En même temps, par ces temps de voyages encore facile, il faudrait rappeler à ces gens le sort de Somoza, ou, plus loin dans l'histoire, de celui du Duc d'Enghien ?

Sans compter que l'émigration au moment de la révolution, transforma les aristocrates en gueux et prostitués souvent, tandis que ceux dui restèrent eurent souvent promotions, et sauvegardèrent ou accrurent leur fortune...

Partager cet article

Repost0

Le Ouf du fou...

Triste comique de situation...

Retour à l'accueil

Commenter cet article

12/10/2012 08:37

Vendredi 12 octobre 2012 : La dette des pays riches est proche des niveaux de "temps de guerre". La dette publique accumulée par les pays riches s'approche des niveaux atteints en "temps de guerre", a estimé vendredi la directrice générale du FMI Chistine Lagarde. Elle estime que cet "obstacle" ne pourra être surmonté qu'en empruntant "un chemin étroit". "Le plus grand obstacle (à la croissance, ndlr) sera sans doute l'immense héritage légué par la dette publique qui atteint maintenant en moyenne 110% (du Produit intérieur brut, ndlr) dans les pays développés, quasiment un niveau de temps de guerre", a déclaré Mme Lagarde. Elle s'est exprimée à Tokyo devant les représentants des 188 Etats-membres du Fonds monétaires international (FMI), réunis en assemblée plénière. Selon les prévisions du FMI publiées cette semaine, la dette publique dans les pays développés devrait dépasser 110% cette année et 113% en 2013. Au Japon, ce ratio devrait s'élever à 236,6% en 2012. D'après Mme Lagarde, s'attaquer à cette dette avec une croissance atone sera "incroyablement difficile" et nécessite de trouver "le bon rythme" de réduction des déficits. "C'est un chemin étroit, probablement un long chemin et pour lequel il n'existe pas de raccourcis", a-t-elle estimé. La patronne du Fonds a de nouveau appelé à réformer un système financier qui "n'est toujours pas plus sûr" qu'au moment de la faillite de la banque américaine Lehman Brothers en 2008, qui a déclenché la crise financière. "Les excès continus et les scandales montrent que la culture (de la finance, ndlr) n'a pas réellement changé", a déploré Mme Lagarde. Le système "est encore beaucoup trop complexe, les activités sont encore trop concentrées dans de grands établissements", a-t-elle précisé. Elle a déclaré que le spectre de banques "trop grandes pour faire faillite" (too big to fail) continue à "hanter" le secteur. http://www.romandie.com/news/n/Dette_des_pays_riches_proche_des_niveaux_de_temps_de_guerre32121020120716.asp?