Fonds de pensions néérlandais...
24 Octobre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
Les fonds de pensions néérlandais sont dans la mouise. Sur 460, 200 sont en coquetterie.
Et la dégradation est rapide (seul l'étaient 14 en 2010).
D'une manière générale et dans le monde où ils étaient développés, les fonds de pensions sont en train de crever la bouche ouverte, à la cadence des mouches saisies
par le froid.
Là aussi, c'est une question d'évolution, constitution, maturité, déclin. Le déclin d'ailleurs, ne remonte pas à hier, c'est toute la décennie 2000 qui a été une hécatombe dans les pays de l'anglosphère.
Pourquoi ? Parce que simplement, il n'existe pas de placements suffisants pour créer des retraites par capitalisation. Ils ne semblent viables, que dans la période
de constitution.
Aujourd'hui, ils sont pris en étau. Les firmes privées ne peuvent guère plus se pressurer elles mêmes, elles sont à la phase de maturité, là aussi, les placements
en fonds d'états, quand à eux, sont déjà pour la plupart en rendement négatif.
Mais le plus marrant, ce ne sera pas les Pays-Bas, pays loué pour sa "bonne gestion", alors, que cette bonne gestion est une question avant tout de géographie ;
Rotterdam est le port indispensable de l'axe rhénan libre échangiste.
Et on voit que la "bonne gestion", est toute relative.
Le plus marrant, ça sera de voir la Norvège prendre le bouillon avec ses placements pourris "pour les générations futures"
On veut réduire les pensions ? Bon, alors, on renverra dans le monde du travail de la main d'oeuvre supplémentaire ?
Bien entendu, dans le monde des années 30, où on pratiquait AUSSI la déflation, on pratiquait EN MEME TEMPS, la déflation des prix...
Va t'on demander la baisse des loyers, la baisse de l'eau, de l'électricité, du gaz, et de toutes les dépenses contraintes ? Celles qui correspondent à autant de rentes indues ?
Le CNR avait pris acte de la déconfiture éternelle des fonds de pensions, en créant les retraites par répartition.
L'Argentine a d'ailleurs renationalisé les retraites...
Dans le rôle du couillon infâme, on peut citer la bourgeoisie argentine, qui met "à l'abri", ses sous, à Miami, ou en Europe.
Là, il faut vraiment être les derniers des cons...
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