Grèce : chute des prix immobiliers modérée...

Voilà comment une crise immobilière maximum peut laisser un marché en apesenteur, suivant les mesures officielles. L'immobilier grec baisse  de 4.5 % seulement.

En réalité, c'est beaucoup plus simple : rien ne se vend. Et l'encours de la dette immobilière baisse légérement, les nouveaux prêts, eux, s'effondrent.

Ils étaient passés de 15.4 milliards en 2006 à 8 en 2009 (derniers chiffres disponibles), ils doivent être encore plus bas aujourd'hui, sinon tombés à zéro. Il ne faut pas non plus, dans ces montants, écarter la possibilité de tripatouillages de chiffres, qui n'indiquerait qu'une activité bancaire, totalement déconnectée de la réalité, et qui ne vise qu'à masquer la crise...

En même temps, dans le contexte actuel, les saisies doivent être plutôt rares, et ameuter le voisinage.

Pareillement, les 80 milliards de créances hypothécaires deviennent de plus en plus fictifs. Désolvabilisés par les mesures d'austérité, les grecs se concentrent sur les besoins vitaux, sans arriver forcément à les satisfaire.

La bulle immobilière fut encore plus folle qu'en Espagne, avec 200 000 logements construits, surtout dans les villes.
Les campagnes, elles, ne manquent pas de logements vides, quoi que sans confort.

Le retour à la terre est il prévu ???