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Grèce : la bredinerie continue...

11 Septembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Les bredins (jusqu'au trognon), au pouvoir en Grèce, persistent en signent : ils vont augmenter les impôts (ceux qu'ils n'arrivent plus à percevoir et que leurs administrés n'arrivent plus à payer).

Une nouvelle taxe, de 4 euros par M2 va être perçue sur l'immobilier, ce qui est du plus haut comique.
En effet, il n'existe pas de cadastre, et les gouvernants ont une telle confiance en leurs services, que celle-ci serait perçu avec la facture d'électricité.
Il leur échappe sans doute que cela va entraîner une brésilianisation de la société. En effet, au Brésil, tout le monde est branché, mais fort peu payent (même s'il y a eu des progrès avec le recul de la pauvreté), comme s'en est aperçu la si naïve EDF qui y a mangé son chapeau.

 

"Cependant, comme le montre le cas de la Grèce, il s’agit non seulement d’une vision prédatrice mais aussi d’une illusion imbécile : une économie et un peuple soumis au joug financier deviennent incapables de rembourser leurs dettes ; leurs comptes se déséquilibrent encore davantage et un nouveau tour de vis s’avère indispensable, jusqu’à ce que la machine infernale conduise à la destruction générale. "

 

Le mécanisme décrit ici joue à plein, et on peut être sûr d'arriver au pire.

 

On veut taxer ceux qui payent, parce que certains ne payent pas. Tout ça parce que le déficit atteindra 17.1 milliards en 2011. On lève donc, en conséquence... 2 milliards. 

 

Conclusion : ça ne règle rien...

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B
<br /> Dimanche 11 septembre 2011 :<br /> <br /> Les Allemands anticipent une mise en faillite de la Grèce.<br /> <br /> L'Allemagne a-t-elle déjà lâché la Grèce ? Selon plusieurs sources gouvernementales, la question n'est en tout cas plus de savoir si la Grèce va faire faillite, mais plutôt comment. Histoire<br /> d'anticiper les conséquences pour le reste de la zone euro, et surtout ses banques.<br /> <br /> Selon le magazine allemand « Der Spiegel », les troupes du ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, étudient deux hypothèses de sortie de crise brutale : l'une avec maintien de l'euro dans le<br /> pays, l'autre avec retour à la drachme. Le fonctionnement du Fonds européen de stabilisation financière, qui avait été adopté le 21 juillet dernier, pourrait être remanié lors du sommet du<br /> ministère des Finances prévu en fin de semaine en Pologne. Et ce, afin de parer au plus pressé en cas de scénario du pire.<br /> <br /> Dans l'hypothèse d'une faillite de la Grèce, les États en difficulté, comme l'Espagne ou l'Italie, se verraient automatiquement attribuer des lignes de crédit, tout comme les banques exposées à la<br /> dette grecque. Dans le quotidien « Die Welt », c'est le ministre de l'Économie, Philipp Rösler, qui évoque « l'insolvabilité ordonnée de la Grèce ». Des solutions destinées à limiter les risques de<br /> contagion, mais aussi à faire pression sur le gouvernement grec.<br /> <br /> Un gouvernement grec qui a présenté dimanche une série de nouvelles mesures pour endiguer le dérapage de son budget, et tenter de convaincre ses créanciers de prolonger leur soutien. Des<br /> représentants du FMI (Fonds monétaire international), de l'Union européenne et de la BCE avaient quitté Athènes début septembre, en protestant contre le manque de coopération du gouvernement. Ce<br /> que le ministre grec des Finances, Evangelos Venizelos, a vivement démenti ce week-end en expliquant que ce départ était « planifié ». Une nouvelle taxe foncière sur tout l'immobilier du pays sera<br /> ainsi appliquée dès cette année, et collectée d'après les factures d'électricité. Au total, le pays s'engage à réaliser 2 milliards d'euros d'économies supplémentaires en 2011, ce qui limitera le<br /> déficit du pays à... 17,1 milliards d'euros.<br /> <br /> Pour les marchés, qui avaient fondu vendredi sur l'euro, le marché obligataire et les banques les plus exposées à la crise grecque, les mesures risquent de ne pas suffire. La dégradation de la note<br /> de trois banques françaises que pourrait annoncer Moody's cette semaine devrait faire sortir du bois de nouveaux grecquo-sceptiques. Vendredi, le commissaire européen à l'Énergie, Günther<br /> Oettinger, avait suggéré de mettre en berne à Bruxelles les drapeaux des pays « pécheurs » pour cause de méga-déficit...<br /> <br /> L'Allemagne a-t-elle réellement intérêt à ce que la Grèce sorte de la zone euro ? Pas si sûr. En effet, avec un retour à la drachme, les autorités d'Athènes pourraient utiliser l'arme de la<br /> dévaluation monétaire. Dans un premier temps, cela pourrait relancer l'économie grecque. Mais cela constituerait aussi le meilleur moyen de faire une croix sur toutes les créances du pays, puisque<br /> la valeur des actifs serait ramenée à zéro ou presque. Cela pénaliserait fortement les banques allemandes très exposées à la Grèce, tout comme les françaises. Or, une banque préférera toujours<br /> récupérer un peu que rien du tout.<br /> <br /> Par ailleurs, une dévaluation obligerait les banques à déprécier leurs créances. Si les établissements semblent avoir correctement provisionné leur exposition à la dette souveraine, ce que<br /> contestent toutefois plusieurs spécialistes, « cela n'est pas forcément le cas de la dette privée », indique un analyste.<br /> <br /> Pour les banques qui détiennent des réseaux bancaires grecs, comme Crédit Agricole avec Emporiki et Société Générale avec Geniki, l'impact d'un défaut de la Grèce et d'un retour à la drachme serait<br /> évidemment dramatique. Un tel scénario serait long à mettre en place. Ne serait-ce que parce que le traité de Maastricht ne prévoit rien cet effet...<br /> <br /> http://www.latribune.fr/actualites/20110911trib000648384/les-allemands-anticipent-une-mise-en-faillite-de-la-grece.html<br /> <br /> <br />
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