Grèce : la faillite s'approche à grands pas...
8 Avril 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
"Lundi 29 mars : l’obligation grecque à 10 ans était à 6,289 %.
Mardi 30 mars : l’obligation grecque à 10 ans était à 6,434 %.
Mercredi 31 mars : l’obligation grecque à 10 ans était à 6,522 %.
Jeudi 1er avril : l'obligation grecque à 10 ans était à 6,529 %.
Mardi 6 avril : l’obligation grecque à 10 ans était à 6,976 %.
Mercredi 7 avril : l’obligation grecque à 10 ans était à 7,161 %.
Jeudi 8 avril, c'est 7.322 % le matin, l'après midi, c'est 7.508 %."
0.347 % de progression en une seule journée, on peut clairement dire que la machine s'emballe.
Et en générale, quand la machine s'emballe, il n'y a pas grand chose à faire que faire face à ses responsabilités, et faire défaut.
Car demain, où se situera la trajectoire, elle allait en montant, maintenant elle a pris la verticale.
Après tout, c'est bien ce que cherchent les marchés financiers, le défaut de la Grèce. Il ne faut pas les priver de ce plaisir, et les grecs, pas les priver du plaisir d'avoir une économie qui repart sur les chapeaux de roues, comme chaque fois après un défaut, plutôt que d'avoir une économie asphyxiée.
Que dire désormais, sinon que ce truc à la con, appelé Union Européenne approche de son heure de vérité, que le logiciel des élites et le logiciel économique sarkozien apparaissent de plus en plus comme ils sont : profondément et complètement idiots.
Pour répondre à un internaute sur les taux d'intérêts, je ne dirais pas comme Fiorentino. Si en eux-mêmes, ils ne sont pas alarmants, c'est le contexte qui l'est.
En effet, aucun pays n'est capable de résister à une cure d'amaigrissement telle qu'on la promet à la (mauvaise) Grèce (vous avez vu ce jeu de mots ???).
Il arrive aussi dans un contexte entiérement différend d'il y a 15 ans. En 1994, on était discrétement sortis de la politique de monnaie forte, et si je me souviens bien, les taux d'intérêts étaient passés de 12 % à 4 %.
Parce que, simplement, l'économie réelle s'effondrait.
Avec le changement de générations, les dirigeants actuels feraient preuve de moins de prudence car ce sont des talibans.
Et not'bon président est incapable de voir que ses USA chéris s'effondrent sous ses yeux.
Le problème n'est pas financier, le problème, c'est la vulgate dans laquelle baignent les hommes politiques et la classe dirigeante en générale, elle est complètement en rupture avec la réalité...
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