Hard Landing en vue en Chine...
30 Septembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
L'empire du milieu, celui qui devait prendre la reléve de l'occident fatigué, semble bien désormais sur la ligne de faille.
Beaucoup de chefs d'entreprises disparaissent sans laisser d'adresse ou se suicident, pour une bonne raison : endettés à des taux démentiels auprès d'usuriers, plaie millénaire du pays, ils n'ont plus les moyens de payer. Il faut dire que les taux s'étageaient de 30 à 180 % l'an.
89 % des ménages et 59 % des entreprises sont endettés auprès de ces triades, notamment à Wenzhou, vitrine potemkine du régime.
Ces prêts privés constituent 70 % du volume, contre 30 % aux prêts officiels. Déjà, le montant de ceux-là étaient alarmants, là, on rentre dans le domaine de la
consternation.
On retombe sur la faille éternelle de la Chine : la distanciation entre une petite minorité de privilégiés, et une énorme masse de défavorisés, fumier sur lequel subsiste ces sociétés secrétes, aux méthodes expéditives, et qui pillent les uns et les autres.
Quand le "mandat du ciel" était renouvelé, c'est à dire en moyenne tous les 200 ans, les plus riches étaient massacrés et les triades rentraient en sommeil, écrasées par le pouvoir central, avec des méthodes elles aussi, expéditives.
Elles rentraient dans une logique de survie, renvoyant les affaires à la prochaine bonne occasion.
Ce qui donne le "la" semble désormais être le cours du cuivre, qui indique une dégringolade phénomènale. Or, le cuivre est LE métal industriel par excellence, en plus
d'être le troisième métal monétaire.
Il tutoyait les 10 000 $ la tonne, il n'en cote plus que 7 000 $.
On peut donc dire sans gros risques d'erreur que la crise industrielle est bien là, pendant qu'en occident, on profite de la crise pour finir de détricoter l'état providence.
Il va s'en dire que les bredins qui font ça n'ont visiblement pas peur du vide qu'ils
créent.
Mais ceux qui font tourner le système, parient aussi sur son effondrement aujourd'hui. Question bête : que va t'il rester et advenir APRES ???
La solution est claire, c'est que les bouffons qui nous servent de dirigeants politiques vont être au pied du mur. La lettre de Trichet à Berlusconi est à la fois, scandaleuse, pathétique, indigne.
Tic-tac, tic-tac, tic-tac... Jusqu'ici ça va, jusqu'ici ça va, jusqu'ici ça va...
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