Hommes 40 chevaux 10
23 Février 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport aérien
Signe supplémentaire de crise, la première classe est quasi supprimée sur ses avions, elle n'est maintenue, provisoirement sans doute, que sur certains vols.
Pour une simple raison : ils ne sont plus demandés, et les compagnies suppriment tous les surcoûts non indispensable.
Les compagnies low-costs ne tiendront pas face aux restructurations des plus grandes compagnies, pour une bonne raison.
Elles ont perdus leur low-cost, à cause de tous les suppléments en tous genres, elles relient souvent les aéroports excentrés (moins chers), et les grands transporteurs joueront sur les créneaux qu'ils ont dans les grands aéroports bien desservis, qui sont les leurs.
Les signes de crise sont aussi visibles chez les livraisons d'avionneurs : 29 en janvier chez Airbus. Pas vraiment beaucoup pour un constructeur qui soi-disant étouffe sous son carnet de commande marseillais.
Le secteur du transport aérien a en final, réagi comme le secteur automobile. On a essayé de conserver une fanfreluche, le nombre de passager, pour masquer la réalité, le nombre de passagers rentables en chute libre.
Continuer une activité cannibale n'a plus aucun sens.
Pour répondre à une autre objection d'internaute, les paradis fiscaux, comme l'a indiqué l'affaire Enron, ne sert pas qu'à cacher les profits. Dans l'affaire Enron, ils cachaient les pertes depuis 20 ans.
La faillite de la Baring's aussi, était masqué dans des comptes bidons, mais à l'intérieur de la Baring's.
Le dérèglement du capitalisme, c'est de déifier le profit, alors qu'il a disparu.
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