Humour du jour...
"Argentine : un pas de plus vers l'exclusion du FMI ?" Il parait que l'Argentine truquerait ses statistiques, surévaluant la croissance, et sous évaluant l'inflation.
Je veux bien mettre les points sur les "i" et les traits sur les barres, c'est vrai, totalement.
Mais, le problème véritable, c'est que si on éjecte du FMI, les magouilleurs, les tricheurs et les margoulins en tous genres, il n'y reste plus personnes, pas même le personnel...
Resterait le concierge, prié de passer le balai et mettre les meubles dans la rue.
Mais, dans le merveilleux monde occidental, on n'en est pas à ça près, comme l'a prouvé l'affaire syrienne en ce début de mois.
C'est sûr, c'était promis, juré, craché, le régime Assad était à bout de souffle, en train de s'effondrer, et lâché par la Russie.
Là dessus, il y a deux hypothèses, soit une manipulation, russo-iranienne et syrienne, visant à attirer le gros du corps de bataille des adversaires dans la deuxième "bataille de Damas", où ils
ont été taillés en pièces, soit l'autointoxication, ou plus vraisemblablement, le mélange des deux.
Effectivement, l'armée syrienne a abandonné certains points, sans doute pas stratégiques et peu défendus, pour se concentrer sur les stratégiques et importants, d'importants effectifs, amenant
leurs adversaires à accepter un combat plus classique, par excès de confiance, combat où ils ont été largement anéanti, par manque de matériel, de munitions et d'hommes, car l'infiltration ne
remplace pas un flux régulier d'armes d'une armée régulière.
Car la donne est clair, il n'y a pas de solution militaire possible en Syrie, eu égard aux donénes du conflit. Une armée syrienne, de 300 000 à 500 000 hommes, contre une armée (largement
d'invasion) de 50 000, approvisionnée par les frontières poreuses du pays, un pays trop grand même pour qu'une armée de 500 000 hommes la contrôle totalement.
Les parrains de l'invasion donc, peuvent jeter de la chair à canon islamiste, sans se soucier des pertes, et celles-ci, dans une confrontation militaire entre une armée disposant d'aviation et d'armes lourdes et l'autre pas, une disproportion des pertes évidentes, d'un minimum de 1 à 3, sinon de 1 à 10.
Car, là aussi, si l'étanchéité totale des frontières est impossible, la majorité des approvisonnements et des combattants ne doivent même pas atteindre la ligne de front.
Les vietnamiens perdaient sur la piste Ho-Chi-Minh, 90 % de leur ravitaillement, mais les 10 % restant suffisaient pour maintenir la fièvre...
Mais, le plus important, c'est que Téhéran et Moscou considère que la Syrie, c'est la banlieue de Moscou et de Téhéran, et une phrase venue d'Iran semble indiquer le "la" : " les dirigeants du Golfe connaitront le même sort du Shah ".
Il est vrai que le parallèle est frappant : rente pétrolière, inégalités criantes, crise sociale, achats démesurés d'armes US, folie militaire extérieur.
Pendant que l'empire est en guerre sur l'extérieur, il entreprend la guerre contre sa propre population : "Imaginez... Une France sans SMIC". (moi, ce
que j'imagine, c'est ça :)
Pour les bas de plafond qui écrivent cela, c'est le retour vers le plein emploi... Bon, est ce qu'il y a quelqu'un qui se dévoue pour les mettre au courant des situations grecques, espagnoles,
portugaises, etc ???
Et l'impôt, c'est pas pour les riches... Surtout les expatriés en Belgique, qui plaident leur "talent". En réalité, ce sont, comme les footballeurs, des acteurs "manipulateurs de symboles", payés grassement pour amuser la plèbe, dans un "tittytainment", sans fin.
A l'époque, où ils étaient payés à l'aulne de leur utilité économique réelle, ils étaient aisés, sans plus.
Quand on entend ça, finalement, on se dit qu'on pourrait piller une riche idée, celle du GOULAG, et y mettre quelques abrutis...
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