Ils ont lu "La Chute" ?
30 Août 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités
L'Institut Montaigne, Claude Bébéar et
Edouard Tétreau font de "La Chute", sans le savoir ? Ou on t'il honteusement pillé mon fond de commerce ? Ils en appelle au "retour des états".
Sinon "un rejet radical et violent du capitalisme"... et, savourons "seul capable de produire des richesses" (on ne rit pas sur le blog).
Là, deux constats :
- les excellences ont vraiment la trouille, et ils commencent à se dézinguer à tous va, même Parisot s'y met, c'est la faute aux chinois, aux américains, aux boches, aux termites, aux bas du cul, etc...
Là, c'est clair, la classe dirigeante mondiale se décompose et se combat.
- On verra réellement comme le capitalisme "seul capable de produire des richesses" est capable d'en produire sans, ou simplement avec simplement "un peu moins de pétrole" en valeur absolue.
C'est un système de pillage, comme le furent beaucoup de systèmes.
Les privatisations furent un pillage, comme la colonisation espagnole du nouveau monde.
Une fois pris les stocks de centaines d'années de productions, on s'aperçut que finalement, c'était pas si riche que ça, et déjà, on sentait, même entre conquérants, la différenciation sociale.
Lors du partage du premier butin de Mexico, Cortez fut victime d'une grogne de ses hommes. Ses soldats, après calcul du quint royal, du quint de Cortez, des frais, de la corruption de certains de ses capitaines, etc, reçurent... 100 pesos.
A ce moment là, Montezuma, s'il avait compris la psychologie des espagnols, aurait pu acheter son armée en bloc.
Gonzalo Guerrero, qui était arrivé sur les côtes du Mexique en 1511, lui, était devenu cacique et chef de guerre. Il combattit férocement les espagnols.
C'était aussi, certainement un homme qui avait compris que pour le conquistador de base, il y avait plus de mauvais coups à prendre que d'or, et que celui-ci était
capté par une infime minorité.
Pour lui, il avait plus à perdre en rejoignant ses anciens compatriotes, qu'en restant où il était...
Lutte des classes, déjà...
En même temps, il n'avait pas réellement tort. Ses petits copains espagnols ne faisaient pas les fiers avec leurs 100 pesos, et quand Cortès leur ouvrit le trésor (juste avant la retraite désastreuse de la Noche triste), ceux qui en prirent coulèrent dans les canaux qu'ils ne purent franchir...
Merci mon dieu, de punir l'appât du gain... (Bernal Diaz del Castillo...).
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