Immobilier et épargne...
27 Février 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
Là aussi, déni total de réalité.
Il y a déjà presque deux ans que le marché de la résidence secondaire est totalement bloqué, et on s'aperçoit seulement aux désinformations qu'il vient
d'expirer.
Quand à ceux qui croient faire un "effort", en baissant de 3 à 2 millions d'euros le manoir de 800 m2 et les 5 hectares, il faudrait acheter un cerveau, et se
demander simplement s'il y a une clientèle pour ce genre de bien.
Au XIX°siècle, avec la crise agricole, bien des manoirs tombèrent simplement en ruine, petit à petit, années, après années.
Dans les années 1920-30, ce furent les maisons individuelles qui subirent le même phénomène. Il n'y avait simplement pas d'acheteurs, et une population en réduction.
A l'heure actuelle, il est surréaliste de penser pouvoir vendre une résidence secondaire à de tels prix.
Simplement, le volume d'acheteurs possible est trop réduit.
D'ailleurs, les godons fichent le camp de France, quelquefois simplement en abandonnant le bien, saisi par les banques locales, quelquefois en revendant, empochant une coquette plus-value en £,
mais beaucoup moins en euros.
En Charente, 90 % des acheteurs étaient anglais, ils ne sont plus que 25 %, et sont par contre, 60 % des vendeurs, pour des biens qui n'intéressent pas les locaux.
Pourquoi d'ailleurs, la population avait elle abandonné certains endroits ? S'étaient ils seulement posé la question ?
Pour le marché local, et non "hors sol", c'est aussi très simple :
"Le Conseil d'analyse économique, dépendant de Matignon, préconise de favoriser l'offre de logement et d'arrêter de soutenir la demande par des aides fiscales qui ne font qu'alimenter les hausses de prix."
Mais les mesures proposées frisent le ridicule : recouvrir le périphérique Parisien.
Pour ce qui est de la chute des prix, pas de problème, ça vient, il faut simplement que les vendeurs abandonnent veaux, vaches, cochons, couvées, audi, costa croisière, riad au maroc, etc...
Les français ne font pas assez d'économies pour leurs vieux jours. Ils auraient du économiser 500 euros par mois depuis 25 ans, nous dit on.
"Un Français
sur trois n'épargne plus pour sa retraite après l'achat d'un logement".
En même temps, il y a tout ceux qui n'ont pas eu la chance de pouvoir en acheter un, et le logement, c'est fort coûteux d'entretien.
Veaux, vaches, cochons, couvées, isolation du toit, isolation par l'extérieur, triple vitrage, chaudière, etc...
A la longue, l'entretien, c'est ça :
mmmm... Pour ceux qui aiment politiques récessives et austérité, l'immobilier, c'est ça, à vie.
Quand à épargner "pour sa retraite", c'est un ponzi, car en 1945, ceux qui avaient "épargnés pour leur retraite", se sont retrouvés avec de quoi s'acheter une sucette.
Suite à quoi, on créa la retraite par répartition, transformée en rente par Balladur.
Au vu de la crise sociale, dire qu'un français sur trois n'épargne pas, est surréaliste. 60 % n'épargnent pas, faute de moyens, et l'épargne est surtout constituée de remboursements de prêts immobiliers.
Quand au report de l'âge de la retraite à 65 ans, et comme on parle, 45 annnées de cotisations, c'est aussi complétement idiot. on aura déjà du mal à dépasser 30
ans d'activité.
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