Immobilier : les 12 coups de minuit...

Le bal finit, et les carrosses redeviennent citrouilles.

Même à la téloche, ils parlent du sujet hier iconoclaste, aujourd'hui communément accepté : l'effondrement immobilier.

Les banques arrêtent les prêts, l'état son soutien, et l'immobilier va devenir abordable.

On va retomber sur le tryptique antérieur : ce qui fait le prix, c'est l'apport personnel + les prêts amicaux + les prêts vendeurs.

Donc, pas grand chose.
Et en "province", on s'aperçoit de la réalité. Même dans les endroits "demandés", il y a pléthore.

Quand au "supermarché" parisien de l'immobilier, c'est celui qui va le plus ramasser.

En effet, s'il est celui des gens aisés, il est aussi celui qui fait appel le plus largement aux banques.

Pour ce qui est des autres, un moment de rire. Le marché stéphanois est "sain"... C'est à dire que c'est un des plus bas de France.

Il y a plus de 10 ans, un agent immobilier me disait que sur Saint Etienne, il n'y avait que des curieux pour les appartements, et jusqu'au deux piéces, les agences ne prenaient pas de commissions sur les locataires, car le marché ne commençait qu'au trois pièces.

Ailleurs, j'ai beaucoup ri. J'ai vu les prix demandés pour deux appartements anciens (1973), jamais réhabilités, et dans un rayon de 20 mètres, il y a 3 appartements à louer, et deux à vendre, sur 10.

Pour les appartements à vendre, l'un était à une personne décédée, l'autre à une personne souffrant d'Alzheimer et hospitalisée.

A 50 mètre de rayon, j'ai cessé de compter. Il y en plus de 20.

Plus le temps passe, plus la langue de bois se fissure : "le marché a perdu quelque 500 000 acheteurs en un an " ?

Sachant qu'il y avait entre 700 000 et 800 000 transactions, le freinage est sévère.

On en est encore aux derniers montages, pour protéger la situation : La banque postale voulait se développer dans l'immobilier, on lui propose le CIF.

Mais bon, dans tous les cas, c'est la panacée. Ce qui restera d'acheteurs aura ce qu'il veut pour pas grand chose, et les boches vont être content, ils vont ramasser en plein dans la gueule le ralentissement immobilier français, et après eux, les chinois.

Comme le reste de l'UE est aussi en crise, le monde entier va rentrer en crise, bien au delà de ce qu'il est avoué, comme la cris en Europe de l'est est fille de la crise en Europe de l'ouest.

Comments

[Patrick]

Ils aimeraient bien jeter les Grecs à la poubelle... !!

Le ministre des Finances Pierre Moscovici a estimé dimanche que la question d'une sortie de la Grèce de la zone euro "se posera sans doute", si le pays revient sur ses engagements à l'austérité
pris auprès de l'UE et du FMI en cas d'arrivée au pouvoir de la gauche radicale.

"La question se posera sans doute (...) Elle pourrait se poser", a déclaré M. Moscovici, "si les Grecs eux-mêmes ne respectent pas leur engagement" à l'issue du scrutin du 17 juin".

"Nous souhaitons vraiment que la Grèce reste dans la zone euro", a-t-il toutefois insisté lors du Grand jury RTL/Le Monde/LCI.

Le ministre des Finances était interrogé sur des déclarations du chef de la gauche radicale grecque Syriza, Alexis Tsipras, qui a affirmé vendredi vouloir "annuler" le mémorandum imposant à la
Grèce des mesures de rigueur en contrepartie du soutien de l'UE et du FMI s'il remportait les législatives.

"Ca pose problème. Si les Grecs eux-mêmes ne respectent pas leur engagement, là on se trouverait dans une situation qui serait infiniment plus compliquée", a souligné Pierre Moscovici.

Même si ce "choix" appartient aux Grecs, a-t-il relevé, il serait selon lui "hautement préférable que sorte des élections grecques un gouvernement qui soit pro-européen et pro-euro".

Comme on lui demandait si ses services travaillaient sur un scénario de sortie d'Athènes de l'euro, le ministre a admis qu'il "y a peut-être ici ou là des réflexions, c'est possible" mais insisté:
"il ne doit pas y avoir de scénario qui soit travaillé de cette sorte là".

Pierre Moscovici a assuré qu'il n'essayait pas "d'anticiper" cette situation mais plutôt de "l'éviter". Travailler sur un plan de sortie ordonnée de la Grèce ne serait, selon lui, "pas raisonnable
du tout".

La Grèce, a-t-il fait valoir, doit rester dans l'union monétaire parce qu'il s'agit d'une "zone intégrée, parce que nous ne voulons pas qu'il y ait d'effet domino et parce que nous avons déjà
engagé énormément d'argent, 150 milliards d'euros".

Le Syriza a quadruplé son score de 2009, s'imposant comme deuxième force politique du pays pour son rejet de l'austérité lors du scrutin du 6 mai, qui n'a accouché d'aucun gouvernement.

Il était au coude à coude dans la plupart des sondages avec le parti conservateur Nouvelle-Démocratie (ND) vendredi, à deux semaines du nouveau scrutin législatif.

Dans un entretien accordé à l'AFP le 22 mai, Pierre Moscovici avait mis en garde contre tout scénario de sortie de la Grèce de la zone euro.

"Une sortie de la Grèce provoquerait une contagion de la crise dont l'ampleur n'est pas prévisible et peut-être pas maîtrisable", avait-il averti, estimant qu'il fallait "tout faire pour qu'il y
ait, après les élections du 17 juin, un gouvernement grec favorable à la zone euro et qui s'engage à faire le nécessaire pour rester dans la zone euro".

[Patrick]

L'Europe a trois mois pour sauver l'euro, pour le milliardaire George Soros :


Le milliardaire philanthrope américain George Soros, le 24 septembre 2011 à Washington
L'Europe a trois mois pour sauver l'euro, affirme le milliardaire philanthrope américain George Soros dans le texte d'un discours prononcé samedi et publié dimanche sur son site internet.

"A mon avis les autorités disposent d'une fenêtre de trois mois pendant laquelle elles peuvent encore corriger leurs erreurs et inverser les tendances actuelles. Par autorités, je veux dire
principalement le gouvernement allemand et la Bundesbank parce que dans une crise les créanciers ont le pouvoir et rien ne peut être fait sans le soutien de l'Allemagne", affirme le milliardaire et
ex-spécialiste des raids financiers contre les devises.

"Je m'attends à ce que les Grecs soient suffisamment effrayés par la perspective d'une expulsion de l'Union européenne pour donner une faible majorité de sièges à la coalition qui est prête à
appliquer l'accord actuel avec l'UE, le FMI et les créanciers bancaires", a-t-il ajouté.

Mais d'ici trois mois "l'économie allemande va également s'affaiblir et il sera encore plus difficile pour la chancelière (allemande Angela) Merkel de persuader l'opinion allemande d'accepter des
responsabilités supplémentaires envers l'Europe. C'est ce qui crée cette fenêtre de trois mois", a-t-il conclu.

Mme Merkel a appelé samedi l'opposition gouvernementale allemande à soutenir le futur fonds permanent de soutien à la zone euro (ESM) et le pacte budgétaire européen, affirmant que la "situation
dans la zone euro est actuellement de nouveau très fragile".

[Patrick]

Jacob Cohen :

Ex-sioniste
Ex-Franc-maçon (17 ans)

Agressé par la Ligue de Défense Juive... :

http://www.dailymotion.com/video/xq2pd5_franck-abed-recoit-une-nouvelle-fois-jacob-cohen-1-2_news?start=1

[Patrick]

Merluchon, multi-millionnaire, s'est immédiatement rallié à Hollande (l'avait déjà dit avant l'élection...).

Intérêts de caste bien compris...

[Patrick]

Ecoute ce que dit Alain Soral de E. Todd...

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Alain-Soral-entretien-de-mai-2012-12135.html

[hudson]

Max, si c'était pas mon opinion première ...
Je n'ai pas voté Hollande car je ne le crois pas capable de ce sursaut "gauchiste".
Mais E. Todd pense le contraire et j'ai la faiblesse d'aprécier ses écrits et ses opinions!

[Max]

Hudson : évidemment que c'est la question que tout le monde se pose. Mais on la poserait pour n'importe quel autre présidentiable. Pas mal de personnes qui ont été forcé de voter Hollande pour
dégager le nabot, prêtent à Hollande des qualités qu'il n'a probablement pas. Sa soumission complète aux amerloques (bouclier anti-missiles, OTAN) démonterait plutôt son absence totale d'audace

[hudson]

@Patrick,
Rien de tout ceci n'est nouveau sur Hollande. Il l'a déjà dit pdt la campagne à la city. Tu ne sais pas lire? tu as besoin de l'entendre d'un journaliste?
La question que des gens bcp plus intelligents que toi se posent c'est : est ce que Hollande sera plus grand que son costume? L'explosion de l'économie va l'obliger à se positionner franchement. Il
y a de forte chance pour qu'il suive comme un mouton les autres états Europeens. Mais il est aussi possible qu'il ne saisisse cette "chance" pour marquer l'histoire et placer l'Europe et la France
dans la bonne direction.

[gdronni]

et les autoroutes ne font plus recettes :

Vinci abandonne le projet à Strasbourg
AFP Publié le 01/06/2012 à 19:45

Le projet décrié de Grand contournement ouest (GCO) de Strasbourg va être abandonné faute de financement par le groupe Vinci, concessionnaire pressenti, a annoncé vendredi la mairie de Strasbourg
opposée au projet.

"Il faut constater l'incapacité du groupe Vinci à réaliser le tour de table bancaire nécessaire pour concrétiser le montage financier" de la future rocade A355, qui représente un investissement
total de 750 millions d'euros, ont expliqué dans un communiqué le maire, Roland Ries, et le président de la Communauté urbaine de strasbourg (CUS), Jacques Bigot, tous deux PS.

"L'équilibre économique d'exploitation du GCO n'est pas atteignable. En entrant dans le vif du sujet, les spécialistes du groupe Vinci ont mesuré l'insuccès prévisible de l'équipement", ajoute le
communiqué.

Sur la table depuis les années 1970, relancé à la fin des années 1990, le projet de GCO prévoit la construction d'une autoroute à péage de 24 km permettant de contourner l'agglomération
strasbourgeoise et de délester l'autoroute A35 régulièrement engorgée. Mais le GCO est critiqué par les socialistes et les écologistes et son abandon est inscrit dans l'accord gouvernemental
PS-EELV pour les législatives.

[Patrick]

Ca lui fait quoi au comique Hudson de s'être fait avoir, niqué, baisé par F. Hollande et Merluchon... ???

"La finance = l'adversaire"... Hahahahahhahahhhaaaahaa !!!

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Francois-Hollande-l-ami-de-la-Banque-12126.html

[BA]

Samedi 2 juin 2012 :

Chers amis Lecteurs,

Il n’est pas dans mon habitude de partager le fruit des recherches internes de Gavekal, cependant il me semble que nous sommes aujourd’hui face à une des pires paniques financières de l’Histoire.
Ainsi, et comme nous avons tissé des liens, voilà ce que je pense des positions à prendre pour ceux que cela intéresse.

Derrière cette panique, on trouve la fin de l’Euro et la politique monétaire désastreuse des Etats-Unis, ainsi que la résultante des capitaux fermés de la Chine . Nous sommes dans la dernière
travée avant la panique totale.

De là, l’étape d’après devrait être :

1/ La chute des prix du pétrole et des matières premières (Enorme levier sur ces deux axes).

2/ C’est également le moment pour acheter des obligations de sociétés corporate comme ce fut le cas après la grande dépression, après Pearl Harbor, après Lehman, sur la base de la valeur
réelle.

3/ Des actions également, qui est le seul scénario apportant de la valeur, si et seulement si nous n’entrons pas dans une dissolution compléte du monde financier tel que nous le connaissons.

4/ Des achats de Dollars US (bien répété par tous normalement)

5/ Quiconque conserverait des obligations d’Etats depuis les trois derniéres années ne devrait pas s’attendre à la moindre rémunération, et ce pour les années à venir.

Je crois sincérement, de toute mon expérience, que nous sommes à la veille d’une panique magistrale.

Charles Gave.

http://institutdeslibertes.org/2012/06/02/point-financier-du-2-juin-2012/

[BA]

Vendredi 1er juin 2012 :

L'agence de notation Egan-Jones abaisse la note de l'Italie de "BB" à "B+", avec une perspective négative au vu de "l'état misérable" de son économie.

Lisez cet article :

Les Bourses ont terminé en forte baisse vendredi de part et d'autre de l'Atlantique, des chiffres décevants sur l'emploi aux Etats-Unis s'ajoutant aux craintes liées à la situation financière et
économique de la zone euro et au ralentissement de la croissance chinoise.

L'économie américaine n'a créé que 69.000 emplois en mai, un chiffre inférieur de plus de moitié au consensus Reuters et le plus faible depuis un an. Le taux de chômage est reparti à la hausse, à
8,2%.

Ces chiffres sont venus s'ajouter aux mauvaises nouvelles en provenance d'Europe, où se multiplient les signes de ralentissement de l'activité, et où aucun signe encourageant n'est venu apaiser les
craintes liées à la crise de la dette dans la zone euro, ainsi que de Chine, où l'industrie a confirmé son ralentissement dans les dernières enquêtes auprès des directeurs d'achats.

Selon une enquête Reuters réalisée après la publication des chiffres de l'emploi américain, Wall Street juge de plus en plus probable que la Fed engagera un nouveau cycle d'assouplissement
monétaire pour préserver la reprise fragile de l'économie américaine.

Sur le front de la crise de la dette en zone euro, l'agence de notation Egan-Jones a abaissé dans la soirée la note de l'Italie de "BB" à "B+" avec une perspective négative, faisant part de ses
doutes quant à la capacité du pays à soutenir ses banques sans aide extérieure au vu de "l'état misérable" de son économie.

http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5E8H1JK120120601

[laurent b]

Les Allemands n'ont pas eu de bulle immobilière parce que les banques Allemandes et l'Etat ont concentré leurs liquidités en Allemagne de l'est depuis la réunification et qu'ils avaient un
réservoir d'augmentation des prix et de gains immobiliers à faire labas. Les banques Allemandes ont fait également gonflés la bulle Espagnole ou elles ont investit pas mal d'argent. Leur slogan
dans les années 90-2000 c'était travailler en Allemagne et passer sa retraite en Espagne. Il y avait pas mal de villages Espagnols ou beaucoup de commerces et de services étaient proposés
exclusivement aux Allemands. de 1992 a 1993 j'ai habitais à Mannheim dans le Nekarau

[laurent b]

c'est les banques qui tiennent le marché de l'immobilier. Si elles s'écroulent ou n'ont plus de liquidité, alors le marché immobilier ne pourra pas tenir. Ce qui fait que le marché immobilier
survit c'est que les banques sont soutenus par les Etats. ces dernières savent parfaitement que si le marché immobilier saute, ce sera toute l'économie du pays qui s'écroulera.

[Helios]

Le raisonnement des partisans des prix élevés perpétuels se ramène in fine toujours à la même chose : nous sommes dans un nouveau monde, les règles anciennes ne s'appliquent pas. Un "nouveau
paradigme" comme ils disent parfois. On a déjà vu ça avant la crise de 1929 : « le prix des actions ont atteint ce qui apparaît être un haut plateau permanent » (Irving Fisher). Bataille est donc
le Fisher de l'immobilier. Curieusement dire que les règles anciennes ne s'appliquent pas c'est exactement le contraire des thèses de ce blog.
En ce qui concerne les questions économiques je fais plutot confiance aux libertariens (américains) comme Mike Shedlock, du moins pour l'analyse de la situation. Pour eux une bulle se constitue dès
que les rapports prix/revenus et prix/loyers augmentent de manière importante. Et une bulle finit toujours par éclater. D'ailleurs l'histoire leur donne raison.

[Abdel]

J´habite un tres beau quartier. Les Le Pen ne parle pas l´allemand:-)

Etant né dans l´ouest parisien, j´ai vu ces 10 dernières années les prix complétement déconnectés de la réalité. Des immeubles anciens qui ont plus que doublés de valeur hors inflation.

J´en connais qui ont vendu pour vivre en province ou à l´étranger ( un est à Sydney).

Si les prix sont absurdes et pénalisent les jeunes qui entre dans le monde du travail. Des fois cela n´est pas facile à faire mais éviter la région parisienne. Le rapport qualité prix est mauvais.

[La Gaule]

@ Abdel

J’ai une autre bonne nouvelle pour vous. Même avec des lingots et le triple vitrage à la clé, j’ai l’impression que les Le Pen n’ont pas envie d’aller habiter dans votre quartier, en Allemagne. Ils
vont rester en France.
Cela dit, la part moins onéreuse de l’immobilier dans les budgets, explique aussi que la fraction la plus « défavorisée » (pauvre) de la population laborieuse allemande ait pu supporter la
promulgation de la ladrerie salariale par Schröder.

@ Patrick Reymond

J’avoue que cette histoire de baisse de l’immobilier me laisse complètement dubitatif, même si j’aimerai tellement vous croire. Pour illustrer mon scepticisme je vous donne ces deux adresses, sur
lesquelles je suis tombé en surfant, la première allant dans votre sens et la deuxième pas du tout.

http://immobilier-revelateur-de-la-nature-humaine.over-blog.com/article-pourquoi-la-chute-des-prix-sera-ineluctable-en-2012-72852554.html

http://futures.over-blog.com/article-les-prix-de-l-immobilier-fran-ais-ne-s-effondreront-pas-103148531.html

C’est bien évidemment la précédente qui est, à mon avis, la plus intéressante. Bel exemple en effet de ce qu’un jargon techno-professionnel pointu –et très communément admis- peut dissimuler
d’angoisse incantatoire. L’article peut finalement se résumer à deux propositions générales simples.

- L’offre ne peut pas baisser en prix car tous les facteurs (exemples normes et matières premières, ENERGIE COMPRISE) poussent les prix à la hausse. Même la disparition des dispositifs fiscaux
préférentiels jouerait en ce sens par une sorte de principe des vases communicants du neuf vers l’ancien. Le vendeur est donc réputé opérer depuis une forteresse inexpugnable.

- La demande en ces conditions ne peut que se soumettre aux exigences de l’offre, rien ne saurant empêcher les demandeurs du monde entier d’affluer chez nous pour procréer et divorcer en autant de
futurs célibataires acquérants, cela d’autant plus, dit-on, que l’inflation annoncée induira forcément des augmentations de salaires ! (Il a du relire ses cours de DEUG d’éco avant de commettre
cette phrase). Quant aux six cent milliards et des prunes de l’assurance vie nationale qui vont se rabattre sur la pierre « de sécurité », sûr que les banques vont assurer la conversion en cash à
grands coups de baguette magique !

Le seul argument à sauver du panier d’absurdités serait celui de l’attrait intact de la capitale pour les richards étrangers, sans que l’auteur ne se pose pour autant la question de l’incidence de
ce fait sur le fonctionnement périlleux de l’ensemble de l’agglomération parisienne -que l’on pense aux transports dits « de turbulence » pour cause d’éloignement incessant de la masse des
résidents par rapport à leurs lieux de travail.

La seule question qui vaille n’est bien sûr jamais abordée ici, à savoir quel est le mécanisme qui a pu entretenir, et dans des proportions gigantesques, des rapports aussi tordus entre l’offre et
la demande sur un marché donné. Identifier le responsable, en l’espèce l’usine à gaz du crédit particulier et de la dette généralisée, reviendrait, au moins sur le plan théorique, à admettre que
:

- Il n’existe aucune osmose entre une prétendue offre et une présumée demande, ces termes désignant en réalité des acteurs sociaux aux intérêts antagonistes et qui ne peuvent se rencontrer que dans
un rapport de force.
- Un marché ne peut être alors qu’une construction toujours politique (fécondité, célibat, immigration et le reste) et jamais un état naturel.

D’un point de vue bien concret, la question posée reviendrait simplement à se demander si une telle entreprise aura les moyens de fonctionner encore longtemps en l’état.
A ce titre, le long passage terminal où il nous est suggéré, dans un sabir à couper au couteau, que l’Allemagne dans tous les cas de figure permettra le miracle, relève de l’angélisme matois.
A mon avis l’auteur devrait s’interroger plus profondément sur les capacités réelles de l’Allemagne à piloter plus avant l’Union européenne, plus que sur son intérêt supposé, lequel n’est plus de
toute façon celui de Madame Merkel.
Il pourra aussi se demander par la même occasion quels seront les effets réels de l’arrivée de l’inflation dans une Europe dont la moitié des membres sont déjà en faillite totale (ici c’est Julien
qui a raison).

Est-ce que la nouvelle « règle d’or » qu’il semble émettre de par ses vœux (et avec quelle technicité suave !) lui survivra, cette règle qui fleure si bon les temps lointains où les revenus de
l’ouvrier étaient absorbés pour moitié par l’achat du pain, et le reste dans le loyer du taudis :

« « Il faut admettre que pour différentes raisons, dans les allocations de dépenses, la nourriture et le logement représentent aujourd'hui beaucoup plus que l'électronique grand public ou le
textile. Cela n'était pas le cas il y a 30 ans et il est possible que le retour aux anciennes allocations n'ait jamais lieu. Cette nouvelle répartition n'a d'ailleurs absolument pas été prise en
compte dans la pondération des indices officiels des prix. » » .

Bah ! On peut faire confiance à ceux qui ont la responsabilité de « l’octroi de crédit aux particuliers » pour aider les ménages à gérer leur budget sous ces nouvelles conditions d’airain. Nul
doute que, comme par le passé, les ratios prudentiels fonctionneront, et que la règle du 30 % de revenus maximum consacrés aux mensualités s’imposera comme jamais.

Et puis, le prix des pâtes, lui, ne montera peut-être pas jusqu’au ciel ?

[simon]

Il a des témoignages édifiant concernant ce qu´exige les propriétaires pour la location d´appartement :

http://mediaplan.ovh.net/~rirezfcc/newgekko/index.php?option=com_k2&view=item&id=3036:groland-devenir-locataire-a-paris&Itemid=1

[Abdel]

@Julien

Vive la Bulle !

J´habitais près de M.Le Pen, un appartement achetait 120 000 FF.

Vendu, je vis dans une grande maison en Allemagne à 800 m du métro, avec solaire thermique, triple vitrage, grand jardin orienté sud, isolation extérieur de + 160 mm.

Sans oublié les petit lingots d´or avec le reste....

Merci, merci , grand merci la Bulle

[blaise]

La température en Suisse:
http://www.tdg.ch/economie/baisse-loyer-291-legitime/story/22849303