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Immobilier Septembre 2009

15 Octobre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier

L'immobilier a un mois de prédilection pour les krachs, c'est le mois de septembre.
En effet, le mois d'août ne voit pas grand chose se passer, et septembre est significatif ; c'est là, ou pas, que redémarre les affaires.
Là, notarialement et en matières de chantiers, rien ne repart.
Le mouvement de retrait des transactions, décrit par Friggit, va se doubler désormais d'un mouvement accentué de repli des prix.
L'ancien paradigme que la location remplacerait la vente n'est plus valable : les locataires sont encore plus lessivés que les acheteurs.
La tendance US va arriver sur nous : là bas, les condos n'ont, en certains endroits, AUCUNE valeur. Ailleurs on attend des baisses politiquement correctes de - 10 %, en réalité, on ne sait rien de l'ampleur de cette baisse.
Un appartement destiné à la location devient le "pouilleux" des jeux enfantins dont il faut se débarrasser, et cela, à tout prix...
La dégringolade visible à certains endroits depuis longtemps, métastase partout et les délais de relocation (avec loyer à la baisse) peuvent flirter allégrement avec l'année.
Des stocks de logements vides de 10 % du parc deviennent la norme.
Pour la FNAIM, la violente correction des prix se stabiliserait, sans que, pourtant, se stabilisent les ventes.
Les charges de copropriétés s'envolent, soumises à des gros budgets d'entretiens, ou lesdites dérivent vers une paupérisation sans solution.
En ce qui concerne les budgets, la participation bancaire serait réduite à la portion congrue, du moins, le bruit bruxellois, court.
La part de financement serait réduite à 40 %. (Ce serait cohérent avec une baisse attendue de 50 %).
Bien sûr, ce n'est qu'un bruit, mais la réalité enseigne qu'en une année, les prêts affectés à l'immobilier sont passés de 140 à 80 milliards et rien n'indique qu'il puisse y avoir stabilisation.
La baisse de prix induite par la courbe de Friggit est simple : toute sortie vers le haut est suivi d'une sortie, vers le bas, quasi équivalente.
On peut donc voir effectivement baisser les prix de moitié, sans peine, mais pas sans douleur.
La donne "travaux", incite, de plus au vertige : elle sera salée, comme est salée taxe foncière et taxe d'habitation.

Le seul habitat ayant le vent en poupe est l'habitat en toile de tente, en kit bon marché, bref, le précaire.
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N
<br /> Mais il faut un peu de famille de chaque coté ou des gens de confiance pour surveiller des deux cotés, et aussi un gros moyen de transport lourd entre les deux villes, quitte a faire qqes km à pied<br /> pour aller à la gare...<br /> <br /> <br />
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N
<br /> Le mieux c'est d'avoir les 2, une maison à la campagne et un accès à l'hypercentre...<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Je confirme le poin de vue de patrick.<br /> <br /> en plus les ruraux préfereront ne rien produire si c'est pour tout se faire piquer. et en cas de crise énergétique, ont peux dire adieux a la production massive des campagnes. 1 litres d'essance<br /> c'est tout de même quelsques dizaines d'heures de travail manuel.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> à Fabien et Titi,<br /> <br /> Merci pour vos points de vue ! Ca fait réfléchir...<br /> <br /> Cela dit, ma grand-mère était effectivement bien contente de recevoir ses colis de la campagne, sous l'Occupation...<br /> <br /> <br /> à B.A.,<br /> <br /> merci pour l'info, et chapeau l'artiste !<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Réponse à Pierre :<br /> <br /> une cinquantaine.<br /> <br /> <br />
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F
<br /> A Titi,<br /> <br /> Je ne partage pas ton opinion. Les campagnes ont toujours moins soufferts en période de disette.<br /> <br /> Tu trouveras sur le lien suivant un aperçu rapide de la vie française sous l'occupation allemande<br /> <br /> http://fr.wikipedia.org/wiki/Vie_des_Fran%C3%A7ais_sous_l%27Occupation_allemande#La_p.C3.A9nurie<br /> <br /> Que chacun se fasse son avis. En tout cas, je m'y sens bien moins vulnérable.<br /> <br /> <br />
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T
<br /> à Pierre et aux autres :<br /> <br /> Je ne suis pas du tout d'accord, la famine frappe TOUJOURS d'abord et le plus dur les campagnes ; tout simplement parce que ce sont les villes qui font la loi, et quand la ville a faim elle fait<br /> des lois pour obliger la campagne à la nourrir.<br /> <br /> Les leçons de l'histoire ! en France, en Russie, partout à toutes les époques<br /> <br /> <br />
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P
<br /> petite différence aujourd'hui : les ruraux sont armés.<br /> <br /> <br />
F
<br /> A Pierre,<br /> <br /> Sans hésiter, opte pour un habitat à la campagne. Pour les 3 raisons suivantes:<br /> - si tu habites à la campagne, les possibilités de déplacement sont peu être plus limitées mais les besoins le sont aussi également. L'idéal étant, à mon avis, de vivre dans une ville ou à<br /> proximité immédiate d'une ville < 5000 habitants qui regroupent la plupart des services vitaux<br /> - entre la possibilité de me déplacer facilement et celle de me nourrir, le choix est vite fait<br /> - en cas de crise (énergétique ou autre) grave, j'ai bien peur que le contexte social se dégrade beaucoup plus vite en milieu citadin qu'en milieu rural. En effet (sans allusion détestable), le<br /> milieu social me paraît bien plus stable et les habitants bien plus aptes à supporter des adaptations de leur mode de vie.<br /> <br /> Ce point de vue n'engage que moi. Par contre, le problème de l'emploi ne penche pas à court terme en faveur du milieu rural. Par contre, à moyen terme .........<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Pour info :<br /> <br /> http://carfree.free.fr/index.php/2008/03/07/les-lotissements-periurbains-seront-les-bidonvilles-du-futur/<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Pour B.A.<br /> <br /> Une question que je me pose depuis un moment déjà, tu es libre de ne pas y répondre !<br /> <br /> Parmi les chiffres-clefs que tu nous transmets régulièrement, tu n'indiques pas l'un des plus importants :<br /> <br /> combien de blogs et forums contient ta liste de diffusion ?<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Avec les difficultés qui s'annoncent (fin du dollar et de l'énergie pas chère), la sévère correction de l'économie de marché va réduire le secteur tertiaire, et<br /> <br /> les investissements étatiques à venir vont être vraisemblablement centrés sur un rapatriement des capacités de production industrielle, et un transfert de la force de travail du tertiaire,<br /> carrément vers l'agriculture (si c'est ridicule, dites-le moi !)<br /> <br /> Cela induit un bouleversement de l'urbanisation locale, une hypertrophie de la ville, dont les indrastrucutures deviennent en partie inutiles.<br /> <br /> Du coup, voilà où je veux en venir : si un type un peu averti veut acheter un logement principal pour abriter sa petite famille,, doit-il voir les choses à peu près ainsi :<br /> <br /> - si l'apport est d'environ 10% (primo-accédant sans papa-maman derrière lui) du prix négocié, vaut-il mieux rester locataire ?<br /> <br /> - investir en ville --> approvisionnements proches, presque pas de voiture)<br /> <br /> - ou en campagne --> possibilité d'être indépendant énergétiquement, mais tout-bagnole pour le contact avec l'extérieur (école, services divers)<br /> <br /> - doit-on, dans les deux ans à venir, chercher "l'autarcie", ou l'approvisionnement en hydrocarbures va-t-il durer suffisamment longtemps pour assurer une transition pas trop brutale ?<br /> <br /> ...<br /> <br /> <br />
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