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Insécurité.

2 Octobre 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités

Il parait qu'en Grèce, les néo-nazis sont des supplétifs de la police. C'est pas vrai.

Etant donné que la police n'intervient plus, ce sont eux l'état, et les policiers ne servent visiblement qu'à protéger le régime, comme on peut le voir dans les manif, quand ils ne se tapent pas dessus entre eux.

 

Toute personne en France ayant déposé plainte, connaît le je m'en foutisme des autorités, dont le grand mot est "Voilà pour votre compagnie d'assurance".

Mais ils ont du mal à comprendre qu'aller déposer plainte (classée sans suite) pour aller ensuite voir l'assurance, il y a une étape de trop.
Les autorités ne sont pas là pour vous dire de vous faire -mal- indemniser, mais pour empêcher que cela arrive.

 

La simple existence des compagnies d'assurance est une invitation à ne rien faire.

"Les victimes sont indemnisées par leur compagnie d'assurance" F. Mitterrand.

Ils ne sont donc pas à plaindre ?

Mais, aujourd'hui, même la charge des indemnisations énerve certains juges.
Mais aussi, d'une manière générale, les juges français sont exemplaires de pingrerie vis-à-vis des victimes, dont on affirme pourtant, qu'on est solidaire (sauf financièrement).

 

Alors, entre les camps roms, la mort de deux jeunes gens tabassés à mort, quel point commun ?

Un laxisme peu courant des autorités, de l'administration judiciaire, et de la police.

Les agressions sont monnaie courante, mais si part hasard ou réflexe vous vous défendez, cela devient une rixe, et vous serez condamné civilement et pénalement.
Officiellement, l'ordre règne, et les événement d'Echirolles ne sont qu'un accroc.

Il y a, chaque WE, des centaines de bagarres que les autorités ne veulent pas voir.

Là, ça a vraiment mal tourné, c'est la seule différence.Parce que ce n'est pas cachable sous le tapis.

 

Il y a le temps médiatique, et le temps vécu. Braudel distinguait le temps long et le temps court, on peut faire aussi cette distinction dans le monde occidentaliste. 

 

La poudre parle souvent, mais on ne l'entend que quand il y a eu quelqu'un qui a eu la cible, de préférence définitivement, sinon, là aussi, on a  un entrefilet, parfois, l'indifférence, le plus souvent, le refus de prendre la plainte, comme règle. 

 

Dans tous drames, il y a une once de comique de situation : ""Les seules réponses face à un tel drame sont celles de la fraternité, de la solidarité et de la non-violence" ".
Face à certains, cela fait rire.

Ils sont déjà tellement pourris qu'il n'y a comme calcul rationnel que l'élimination.

Tous les mots convenus, ne sont qu'une chaîne d'abandons, et de laxisme.

 

Tant pis pour les victimes. Comme furent victimes, il y a bien des années, d'autres personnes prises dans les roues de l'histoire.

C'était pas personnel, c'était parce que c'était comme ça.

 

Mais la trop grande dureté, comme le trop grand laxisme, sont deux totalitarismes équivalents.

Mais il faut prendre la chose à la base. Il parait qu'on comprend qu'on est aux USA, aux nombres de PV de stationnement pris, et qu'il n'est pas question, là-bas, de ne pas payer...

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S
Ça me fait penser au jour où mon fils s’est fait arracher son téléphone portable dont il était fier – le pauvre.<br /> Dans le métro ; le larcin ayant été filmé par une dizaine de caméras de surveillance ; notre proposition d’aller à la RATP pour solliciter les vidéos ; et rien ; que dalle.<br /> Et sans parler à quel point ils étaient procéduriers lors de notre déposition.
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