Israël se déculotte à tous va...
12 Septembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités
La direction
israëlienne, hier va t'en guerre, est aujourd'hui angélique (voir plaintive : "beuuh,
personne ne m'aime"). La peur commence à être meilleure conseillère, mais il est bien tard.
La direction politique est face à une situation inédite depuis quarante ans, une tenaille.
Il y a 4 décennies, la tenaille était Egypto-Syrienne. Aujourd'hui, elle est beaucoup plus imposante. Elle est Turco-Egyptienne, reconstituant l'axe fondamental de puissance de l'empire ottoman.
Les deux pésent au bas mot 200 millions de personnes, Israël, un dizaine de millions.
On voit que c'est beaucoup plus inquiétant en terme de puissance, qu'en 1973.
L'ambassade Israélienne a été prise d'assaut par une foule en colère, la direction de l'état hébreu n'a pas pu joindre la direction egyptienne pendant plusieurs heures, et c'est honteusement que les membres restant de l'ambassade ont été exfiltrés.
Autre chose à noter, c'est qu'Israël est brouillé avec ses deux ex-meilleurs alliés. Moubarak assurait une paix royale à l'état Hébreu, et la Turquie était un allié bienveillant de vieille date.
A un coup très bas, les relations auraient pu être sauvegardées avec Ankara. Ce coût, ce sont des excuses et des indemnités pour les 9 victimes turques de l'assaut contre la flottille de Gaza.
Ankara a désormais indiqué que ses navires seraient militairement protégés. On mesure le chemin parcouru en dix ans.
Hier, Tsahal était invincible, en 2006, l'IDF, copie conforme du pentagone, de toutes ses suffisances et insuffisances, était incapable de battre le Hezbollah.
Hier, la seule "menace" était syrienne, et on parlait de "punir" l'Iran. On voulait la guerre. Elle serait lointaine, elle ne ferait pas ou peu de victimes israëliennes.
Aujourd'hui, on ne parle pas de guerre. Mais le Hezbollah est solidement ancré dans le sud liban, ses deux anciens alliés lui font la gueule, la syrie s'embrase devant une agression saoudienne qui inquiéte son voisin du sud, seul la frontière d'une jordanie palestinienne, c'est à dire qui ne les aiment pas du tout, reste calme.
Combien de temps ? Combien de temps aussi pour qu'une majorité du "peuple élu" se trouve une envie pressante de partir en vacances à Pétaouchnok ?
Un exodus à l'envers ? Seuls les plus pauvres des israëliens devant rester dans une terre qui désormais les rejette ?
Les gouvernements israëliens ont eu trente ans pour faire la paix, ils ont préféré faire la guerre, jusqu'à plus soif.
Il est certain que l'empire occidentaliste va s'effondrer. Des nations renaitront aux USA, et en Europe. Vu les dents de dragons qu'ont semé les directions israëliennes depuis 30 ans, ce pays va vivre des heures difficile quand son parrain US aura disparu.
Son simple affaiblissement, ravage déjà Israël.
"Israël doit comprendre que l’Egypte a changé, que la région dans son ensemble va changer, et qu’il n’y a plus de place pour son arrogance et son agression. "
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