Japon : au tour de All nippon airways.

C'est au tour de All nippon Airways de se ramasser. En pertes de 65 milliards de Yen (530 millions d'euros), il est bien entendu assuré que la rentabilité sera là l'année prochaine et que la firme ramassera la mise avec la fin de Japan Airlines.
C'est dire à combien ils croient au succès du redressement de JAL.

Cette perte représente quand même la bagatelle de près de 5 % de son chiffre d'affaire. Une rentabilité réelle de 5 % est rare, et réservée aux entreprises de haute technologie. On voit donc le gouffre qui s'est ouvert sous les pieds de la firme.

Qu'elle ait été mieux géré que JAL importe peu finalement. Il n'y a pas de rentabilité dans le secteur.
Elle est dans la même démarche, avec restructurations tous azimuts. 
Pire que tout : elle veut devenir numéro un japonais.
Quand on commence à agiter ce genre de niaiseries, c'est le commencement de la fin.
C'est le hochet des vanités.
Devenir numéro un mondial à Toyota ne lui a pas porté chance. C'est la place qui porte la poisse.

En réalité, avec le processus en cours de fin de mondialisation, c'est tout le secteur du transport qui est entré en crise.

British Airways est en crise profonde, le transport maritime ne redémarre pas, le transport ferroviaire est en berne. Les wagons de fret sont à l'arrêt, les péniches espèrent le travail, plus personne n'achète de camions.
Il sera difficile à toutes ces entreprises de restaurer ne serait ce qu'une rentabilité de 1% sur longue période.
Seules survivront les transports ayant le moins de charges de structures, et l'économie de marché ne semble plus adapté du tout, là non plus, à l'époque.

Ils vous disent qu'il faut laisser faire le marché, mais quand celui-ci sonne le glas, et que le simple maintien de l'activité n'est plus assuré, il faut en tirer les conséquences.