Jean qui rit et Jean qui pleure...

PSA, avait dit "ne pas pouvoir continuer à exporter en Iran", son premier marché, avant la France.

Sous entendu, non, notre accord avec ce bousin de GM n'a rien à voir avec notre décision de ne plus exporter...
En réalité, on comprend mal, mais vraiment très mal, alors, pourquoi PSA ne peut plus exporter, alors que Renault y fait une année d'enfer...

Pour la firme au losange, c'est encore plus clair : "l'automobile ne figure pas dans les produits frappés par l'embargo".

400 000 bagnoles perdus par an, pour les beaux yeux de GM, pour une alliance au résultat plus qu'incertain, et qui correspond, pratiquement pile-poil, au recul du groupe...

Plus grave, même la presse-pravda est désormais au courant...

En même temps, que diront les actionnaires ? Si l'actionnaire GM (7% du total) est satisfait, les 93 % autres ? Ravis d'avoir vu le titre dégringoler et les pertes s'afficher ???

Ou vont ils afficher leur contentement d'avoir été traité comme de la merde par la direction, pour les yeux de chimène d'une globalisation promise et illusoire ?

Comments

[Roland]

Les pressions sur PSA sont venues de beaucoup plus haut que la direction de GM. Contrairement à Renault, la firme de Sochaux a des actionnaires bien visibles, physiques si je puis dire. Ces gens là
ont été menacés. On ne coule pas une boite comme Peugeot pour le fun.

Il y a dans ce pays des gens qui pensent depuis longtemps que 2 constructeurs auto, c'est trop. Ces mêmes personnes sont bien évidemment des adeptes de l'internationalisme (anglo saxon)et ils ont
vu là l'occasion de faire coup double: satisfaire leurs maitres et se débarrasser d'une entreprise qui sent encore le capitalisme à la papa et qui, comme par hasard, n'était pas endettée jusqu'à
l'année dernière, plus précisément jusqu'à l'entrée de GM au capital.

Chacun en tirera les conclusions qu'il veut, pour ma part, cela fait longtemps que je dis que les élites dirigeantes françaises sont des traitres absolus et qu'ils jouent systématiquement contre le
pays, ce qui n'est pas nouveau en France, soit dit en passant.

Si nous avions encore des couilles, ce serait 12 balles et un fossé. Mais à l'époque du mariage gay, les couilles sont employées à un autre usage.