Kadhafi et les autres...
25 Février 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités
Kadhafi finit d'une manière caricaturale dans un bain de sang. Mais il n'est pas franchement différend des "autres" membres de la classe dirigeante.
Sur la carte, le territoire qu'il contrôle se réduit comme une peau de chagrin, à quelques villes du désert et à la région de Tripoli.
Il en a trop fait pour pouvoir s'enfuir, et sa fin ressemblera sans doute à celle d'Adolf Hitler, par un suicide.
Ses troupes d'ailleurs, ne sont mêmes pas sûres, pour pouvoir défendre Tripoli, pour deux raisons. D'abord les troupes qui exterminent les civils sont connus pour n'être jamais très combatives vis-à-vis d'autres combattants, il leur manque un ressort moral, ensuite personne ne meurt pour l'argent.
Quand ses troupes de mercenaires sentiront que c'est fini, elles s'en iront, le plus vite possible.
Mais Kadhafi n'est pas viscéralement différend des autres membres de la caste dirigeante. La classe ouvrière doit obéir, se taire et se serrer la ceinture.
La junte egyptienne sévit contre les grévistes, ou plutôt veut sévir, le minimum syndical autorisé leur ayant été accordé : le bouffon est parti, on va mettre au pouvoir, un DSK local et "réaliste" en matière économique, et fermez le ban.
Jeff cox, ancien procureur de l'Indiana veut tirer à balles réelles contre les protestataires du Wisconsin, et le gouverneur du Wisconsin, a dit aussi vouloir en découdre.
La classe dirigeante mondiale est simplement brutale, méchante et d'une extrême cruauté.
A Madison, les contre manifestants du Tea party étaient une poignée, démoralisés. Les révolutions sont l'aboutissement d'une évolution, parfois longue. Mais toujours, la stupidité des classes dirigeantes, leur arrogance, leur fournit un combustible inépuisable.
Le mot de "classe moyenne", inventé dans les années 1970, était un langage codé pour écarter l'appelation polémiste de "classe ouvrière".
La classe ouvrière est passé des ateliers aux bureaux, mais, contrairement à ce que l'on dit, ne nous trompons pas. Les petits chefs merdeux et chiants comme des morpions, le "management par la terreur" sont les plus ardents propagandistes des troubles à venir.
Leur existence explique aussi les périodes de terreur. Après les grands chambardements, il y a beaucoup de comptes individuels à régler.
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