L'aéroport, c'est moderne, coco...
30 Juin 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport aérien
Le transport aérien revient à des niveaux d'avant crise. Enfin, c'est ce qui se dit.
La réalité, c'est beaucoup plus nuancé.
Les aéroports locaux perdent des destinations, quelques fois toutes, mais les bredins autorités politiques locales ne veulent pas lâcher leur hochet des vanités.
Elles font ce qui est très vilain dans la vulgate libérale, elles tiennent les structures à coup de subventions.
La preuve que ça marche mieux que bien, Air France veut supprimer -encore- 4000 emplois et menace de se délocaliser à Amsterdam.
Quand au symbole-de-la-compagnie-qui-continuait-à-investir, Emirates, elle veut renégocier l'achat de 220 appareils sur 280 en commande chez Airbus et Boeing.
Puisque le "retour à la normal" est venu, il ne reste donc plus qu'à attendre la catastrophe. En effet, "l'avant crise" c'était globalement des pertes pour les firmes de l'IATA de 5 Milliards de $ par an (depuis 2000) et elles étaient passées à 10.
De plus, le nombre ne veut pas dire grand chose, c'est surtout le prix du billet qui est déterminant. En effet, si les compagnies ont perdus leurs passagers rentables de première classe et de classe affaire, au profit des gueux, le nombre est en trompe l'oeil.
Bien entendu, cette crise du transport aérien est aussi celle d'un début de crise pétrolière. Les compagnies sont mises à terre par le pétrole cher.
Bientôt, ne voleront plus que quelques avions, dont le "air force one" de supernico.
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2317 Politique
- 1954 Energie
- 1873 Actualités
- 1471 Economie
- 605 Chronique de l'effondrement
- 447 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 109 Polémique
- 106 politique
- 92 transport maritime
- 74 energie
- 60 economie
- 37 Faits divers