L'économique dépend du social...
29 Octobre 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier
"Viens chez moi, j’habite chez mon patron" ou comment l'on s'aperçoit que derrière le rôle honni (par les libéraux) de l'état, il y a un caractère incontournable.
Là, le patron a été obligé de s'enrichir, en achetant des studios, pour les louer pas chers à ses employés, ce qui permet d'ailleurs, de mieux les contrôler, et en
poussant le bouchon un peu plus loin, on pourrait fusionner plusieurs employeurs qui créeraient des sociétés logeant à bon marché, qu'on appelerait HBM, ou HLM.
Génial, non ? Sinon, le pékin, l'employé, il ne vient plus sur la côte d'azur, dont les prix s'éloignent de manière stratosphérique de ses revenus.
Jadis aussi, les vignerons logeaient, souvent mal, leurs employés, mais les logeaient quand même. Après, la disparition de cette "anomalie", ils s'étonnaient de ne trouver personne...
De même pour la santé. Effacez les systèmes de santé, le personnel de santé et les hôpitaux disparaîtront, eux aussi, aussi sec, et il ne restera que le rebouteux de campagne, qu'on paie ce que
l'on veut, et des types genre Arthur Conan Doyle, ayant de nombreux loisirs, peu de patients, et surtout des actes de décès à signer.
Bref, le dit ACD s'emmerdait comme un rat mort, et sherlock fut une oeuvre alimentaire... Il faut dire, que même un nombre réduit de médecins, quand ils n'ont que 10 % de la population à traiter, la partie la plus riche, se retrouvent vite à l'armée ou désoeuvrés.
Cela n'empêcha pas la mortalité de reculer franchement, souvent à l'insu du plein gré des médecins, par le traitement de l'eau, les règles d'hygiènes, dont ils ne furent pas franchement les partisans les plus convaincus, et la vaccination, qui se développa souvent contre eux...
Pour les retraités, il restera la famille pour s'occuper d'eux, ce qui, avec 1.7 enfants par femme, ne fait pas lourd. Ils finiront donc, comme Voltaire, abandonnés sur leur grabat.
La France, comme la Grèce hier, fait l'objet d'un ajustement structurel, dont on feint de croire qu'il pourra résoudre quoi que ce soit.
Les événements de Bretagne, reléve plus d'ailleurs d'une population écrasée par les dépenses contraintes de toutes ordres, que par la fiscalité.
La fiscalité n'est qu'un plus. Quand il n'y a plus de marges de manoeuvres, la plus petite augmentation de quoi que ce soit, tue le paradigme.
C'est ce que j'avais dit en 2006. L'augmentation du prix de l'essence a été le coup de trop pour des ménages n'ayant aucunes marges.
Le coup le plus rude a été asséné aux ménages US, qui partaient d'un prix bas, et de modèles automobiles gourmands.
Il s'en est suivi un krach immobilier, car construire n'importe quoi, n'importe où, nécessite un prix du carburant bas, ou des grosses infrastructures de transports collectifs. ce qui fit défaut total, dans ce cas là, les dites infrastructures, passablement élaguées, remontaient dans le meilleur des cas, aux années 1950...
En Grèce, la poire n'a plus de jus, et toutes les mesures exigées par la troïka tomberont désormais dans le vide.
" En cinq ans, le taux de chômage a triplé, à 27,6 %, tandis que l'économie s'est repliée de 22 %."
Pour arriver à quoi ? A une dette accrue, dont l'avenir est compromis...
Le plus étonnant dans l'histoire ? Que des ...(censuré)... aient encore une popularité supérieure à 1 %. Pour les 26 % de satisfait, ça reléve vraiment de la psychiatrie, comme naguère pour le précédent...
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2320 Politique
- 1954 Energie
- 1873 Actualités
- 1472 Economie
- 605 Chronique de l'effondrement
- 447 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 109 Polémique
- 106 politique
- 92 transport maritime
- 74 energie
- 60 economie
- 37 Faits divers