L'enterrement du consensus de Washington...
19 Octobre 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
Le consensus de Washington, entre banque mondiale et FMI vient d'être enterré, encore un peu plus, par le FMI, cette fois.
DSK PRONE LE CONTROLE DES CHANGES...
Bien entendu, il reste toujours un carré d'imbéciles dans la classe dirigeante européenne, cherchant absolument à l'appliquer, comme c'est le cas dans la régression des retraites.
Le gouvernement français, loin d'être déterminé, apparaît surtout comme lourd. Très lourd.
Entre les deux rives de l'Atlantique, c'est le grand écart, entre les européens, soucieux de mettre aux pain sec leur population, et washington qui a pris son parti du "reset".
En effet, les dettes n'étant pas remboursables, la FED la monétise. En Europe, les gouvernements ont choisis l'affrontement avec la population.
Fillon parle de "négation de la démocratie". C'est en effet la négation de la démocratie de fonctionner en soviets parfaitement hermétique, comme c'est la négation de la démocratie le traité de Lisbonne, comme c'est la négation de la démocratie, les robocops qu'on peut observer.
Quand à finir de rejoindre l'OTAN, à l'heure actuelle, cela reléve de la pathologie mentale la plus absolue.
Les gouvernements, démocratiquement élus, n'ont pas à obéir aux marchés financiers, nom de code de Goldman Sachs.
On dit qu'il n'y a pas de solution alternative au libéralisme qui se soit durablement dégagées. En réalité, si. Elles sont hideusement simples. Elles s'appellent protectionnisme et contrôle publique de la monnaie. Toutes choses que nous avons déjà connu, notamment au moment des trente glorieuses, et qui les expliquent.
Mais, du même coup, elles juguleraient les processus d'enrichissement de l'hyperclasse. Reste que dans le Titanic sur lequel nous naviguons, il est illusoire pour les classe dirigeantes de vouloir sauver leurs fesses à tout prix. Dans son état actuel, perdre 90 % de sa fortune, serait encore le moindre mal -pour elle-.
Dernière nouvelle concernant la réforme des retraites. L'espérance de vie en Europe vient de baisser, comme elle baisse aux USA. Cela indique deux choses. D'abord
que nous avons certainement atteint la limite physiologique de l'espérance de vie, ensuite que le
libéralisme tue, enfin, que le système implose, comme l'a montré l'exemple soviétique.
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