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L'Irlande coule...

27 Mars 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

chine-commerce-exterieur.jpgLe problème irlandais est simple : l'économie s'effondre, et les couillonnades de réductions de salaires, de prestations sociales, etc, n'ont fait qu'aggraver le mal.
De son maximum à 154 milliards d'euros, le gâteau national irlandais est revenu à 131 milliards en 2009.
le pays est tétanisé, les importations s'effondrent, les exportations baissent légèrement, mais c'est, "le seul élément de croissance". Encore faut il se lever tôt. En valeur comme en volume, elles baissent.
L'Irlande aura parfaitement rempli son rôle : grâce à un taux très bas d'impôt sur les bénéfices, elle a emmerdé au possible les grands pays européens, et maintenant elle retrouve son rôle intrinsèque de torche-cul à jeter après usage.

Il reste qu'avec l'ampleur de ses dettes, publiques et privées, 1600 milliards, c'est de la folie furieuse de vouloir simplement continuer.
ça ne sert tout bonnement, à rien. Même le FMI est trop court.

Comme pour la Grèce, comme l'a dit un internaute, personne ne voudra ni ne pourra intervenir. En plus, pour la Grèce, jamais on n'obtiendra le feu vert allemand ou hollandais.
Si le FMI peut "sauver" le pays quelques mois, il ne pourra pas "sauver" tous les petits cochons de la zone euro.

Surtout qu'à l'horizon s'annonce une dévaluation de combat. En effet, la Chine s'attend à un déficit commercial.
Le libéralisme économique, poussé à son extrême n'aura donc abouti qu'à ce qu'il était censé éviter : la guerre commerciale et la banqueroute généralisée.
Une île marginale, comme l'Irlande, n'a plus aucune chance dans son créneau. L'Islande produit quelque chose, l'Irlande n'est qu'une plate-forme commerciale parasite.
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B
<br /> Cet accord européen signé le 25 mars 2010 est encore pire que ce que je pensais.<br /> <br /> En réalité, cet accord n’impose strictement RIEN.<br /> <br /> En réalité, cet accord n’impose aucun prêt de qui que ce soit.<br /> <br /> En réalité, cet accord n’impose à personne de prêter quoi que ce soit.<br /> <br /> En réalité, cet accord ne vise qu’à temporiser, qu’à gagner du temps.<br /> <br /> C’est une tentative mensongère de faire croire aux marchés internationaux qu’en cas de problème, les Etats européens voleront au secours de la Grèce en lui prêtant des milliards d’euros.<br /> <br /> C’est une tentative désespérée pour cacher l’horrible vérité aux marchés internationaux : les Etats européens sont surendettés. Les Etats européens n’ont pas les moyens de sauver la Grèce. Ils ne<br /> PEUVENT pas sauver la Grèce.<br /> <br /> (Je ne parle même pas de plusieurs Etats européens tels que l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Autriche, etc, qui, eux, ne VEULENT pas sauver la Grèce : plusieurs pays européens ne VEULENT pas sauver<br /> ceux qu’ils surnomment avec mépris « les cueilleurs d’olives »)<br /> <br /> Lisez cet accord pipeau :<br /> <br /> - observez notamment l’utilisation du conditionnel « seraient décidés »<br /> <br /> - observez notamment cette expression hilarante « Nous nous attendons à ce que les États membres de la zone euro participent … »<br /> <br /> « Ce mécanisme, complétant un financement du Fonds monétaire international, doit être considéré comme un dernier recours, ce qui signifie en particulier que le financement de marché est<br /> insuffisant. Les déboursements des prêts bilatéraux seraient décidés par les États membres de la zone euro à l’unanimité et soumis à de fortes conditionnalités, sur la base d’une évaluation menée<br /> par la Commission européenne et la BCE. Nous nous attendons à ce que les États membres de la zone euro participent au prorata de leur part au capital de la BCE. L’objectif de ce mécanisme ne sera<br /> pas de fournir un financement au taux moyen des emprunts des pays de la zone euro, mais comportera des incitations pour retourner vers des financements de marché le plus vite possible par une<br /> tarification adéquate du risque. Les taux d’intérêt seront non concessionnels, c’est-à-dire qu’ils ne contiendront aucun élément de subvention. »<br /> <br /> http://www.consilium.europa.eu/uedocs/cms_data/docs/pressdata/fr/ec/113564.pdf<br /> <br /> Conclusion : le bluff continue.<br /> <br /> Le mensonge continue.<br /> <br /> Bientôt, l’heure de vérité arrivera et posera la seule question qui vaille :<br /> <br /> « Qui va payer pour sauver la Grèce ? Et avec quel argent ? »<br /> <br /> En 2014, la dette publique de l’Allemagne sera de 91,4 % du PIB. La dette publique de la France sera de 95,5 % du PIB. La dette publique du Royaume-Uni sera de 99,7 % du PIB. La dette publique de<br /> la Belgique sera de 111,1 % du PIB. La dette publique de l’Italie sera de 132,2 % du PIB. La dette publique de la Grèce sera de 133,7 % du PIB (calculs du FMI).<br /> <br /> http://www.imf.org/external/pubs/ft/spn/2009/spn0921.pdf<br /> <br /> <br />
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V
<br /> la Chine en déficit commercial ... donc achètera moins de treasuries ...<br /> <br /> dévaluation du yuan à venir, alors ? Krugman, au piquet !<br /> <br /> <br />
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F
<br /> Il nous faudra bien plus qu'un chiffon,ou une serpilère humide (crédit Nigel Farage) pour essuyer les dettes des pays de l'UE.<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Cette triste époque habille les Cromwell en banquiers !<br /> <br /> <br />
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M
<br /> A propos d'Espagne :<br /> <br /> L’Espagne au bord de la Crise de maires<br /> Corruption / dimanche 28 mars par Woodward et Newton<br /> <br /> L’Espagne est touché par une crise immobilière sans précédent. Peut-être à cause des affaires de corruption et de trafic d’influence, qui touchent un millier de maires et d’élus locaux...<br /> <br /> http://www.bakchich.info/L-Espagne-au-bord-de-la-Crise-de,10381.html<br /> <br /> <br />
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N
<br /> C'était joli l'Irlande, mais l'ile a presque completement perdu sa beautéé, son athenticité et sa personalité avec les années fric d'argent facile.<br /> <br /> Vive l'argent cher, vive des taux à 8% pour les actifs (et à 0% pour l'hopital, les prisons et l'enseignement)!<br /> <br /> <br />
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