La centrale osmotique

Les romains perfectionnérent une chose, la monnaie. Ils apprirent à en faire une fausse.
Elle était en cuivre, avec de moins en moins d'argent, et le but de la manoeuvre était de faire remonter un argent de moins en moins perceptible en surface.
La Germanie elle n'avait pas d'agriculture digne de ce nom. L'avantage c'est que l'armée romaine, ne pouvant se nourrir sur place, ne put conquérir le pays.
Le désavantage, c'est que les germains étaient donc peu nombreux, faute d'avoir de quoi se nourrir.
Il leur fallut donc faire appel à l'ingéniosité. Au V°siécle, leurs épées étaient en acier, celle des romains, en acier seulement sur la surface.
Pour fabriquer de telles armes, ils avaient dû domestiquer non seulement la métallurgie, mais aussi la force des moulins. Pas étonnant que Siegfried le forgeron fut un héros légendaire.
Les romains prenaient des esclaves pour frapper des barres avec des masses.

Les uns et les autres avaient agis en fonction de leurs avantages respectifs. Les uns avaient le nombre, les autres apprirent à travailler le fer intelligemment.

Aujourd'hui, l'évolution est presque similaire. Que chacun veuille oublier la -brêve- période où l'énergie était pétrolière et abondante, il faut passer à la foule de solutions locales.
La centrale osmotique fait partie (s'il s'avére qu'elle donne satisfaction) de la palette de solutions. Sans doute certaines idées resteront à l'état d'idées, d'autres, qu'on ne soupçonne même pas apparaitront.

Pour la centrale osmotique, dont le prototype vient d'être mis en service, le principe est simple, -comme d'ailleurs toujours en matière d'électricité-, il faut produire de l'électricité en mélangeant eau de mer et eau douce.
Là aussi, c'est une solution locale et partielle.
Mais ne nous y trompons pas. A terme, ne vaut il pas mieux une énergie partielle et/ou irrégulière, que pas d'énergie du tout ?