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La concurrence va être rude.

11 Janvier 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Les Barios, Zavatta et autres Bozo vont avoir affaire à rude concurrence. En effet, les banquiers se reconvertissent.
Ils font dans l'humour involontaire, mais dans l'humour quand même.
John Courson, CEO et Président de la mortgage Bankers association, fait la moral aux emprunteurs qui  feraient défaillance, en pensant au message qu'ils envoient à leurs (piti)"Z'enfants", familles et amis. (on passe sur les veaux, vaches, cochons, couvées, Rente Pinay perpétuelle, épargne retraite 401 K et sécurité sociale).

Ils peuvent pas faire comme d'habitude, à savoir prendre un deuxième, troisième, quatrième travail, envoyer aussi les enfants au boulot et madame sur le trottoir ?

En un mot, ils n'ont pas à se comporter comme des entreprises, ou plus sûrement des banques, sodomiser tout le monde et faire comme si de rien n'était.
Boudiou, c'est pas une manière de faire. Le serf doit rester à sa place !  
Morgan Stanley a le droit de ne plus payer les emprunts de 5 immeubles, mais Joe et Jenny Doe, doivent payer pendant les 1500 prochaines années, sans sourciller.

C'est Paulson qui avait trouvé le responsable de la crise : "
tout propriétaire qui peut se permettre le paiement de son hypothèque, mais choisit de se retirer d'une propriété est tout simplement un spéculateur ."
Bouh le vilain qui se prend pour Goldman Sachs !

Les états où seul le bien immobilier est saisi en cas de défaillance connaissent le plus cette dérive, mais pour les autres, ça devrait suivre aussi.
En effet, quelquefois on peut saisir la voiture ou un compte, mais ce genre de poursuite est rare, et vu l'état d'endettement des ménages, une vue de l'esprit.
En effet, imaginez un ménage, qui se voit saisir sa maison, se voir saisir aussi sa voiture (à crédit) et son crédit-revolving...
La seule chose qu'on doit regretter en Californie, c'est que la Banque ne prenne pas tout. Mortgage, revolving et autres crédits...

Le système se grippe, quand tout le monde l'a compris et peut se comporter comme Goldman Sachs ou une grande entreprise, dans la plus totale amoralité. Qui ne rembourse pas ses dettes s'enrichit.
Personnellement, je ne vois pas de différencee avec
Citibank qui propose de rembourser 65 à 75 % de la valeur nominale d'actions Lehman Brothers...
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L
<br /> Dommage qu'on ne puisse pas en faire autant en France en laissant le banquier se débrouiller avec la maison qui vaut plus que le crédit ...<br /> <br /> <br />
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