La consanguinité
14 Janvier 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Les unions avaient été telles, pendant près de trois générations, et même avant, qu'ils étaient la plus grande collection de monstres et de dégénérés, à l'image des Bourbons espagnols, peint par Goya, dont on ne savait plus tirer la généalogie, tant elle était embrouillée avec les Bourbons italiens.
Le tribunal révolutionnaire d'ailleurs, condamna ES QUALITE, sans trop chercher.
Selon l'article du MONDE, "les conseils d'administration des sociétés du CAC 40 ne se sont alignés ni sur "le modèle anglais, où les actionnaires ont des pouvoirs étendus, (ni sur) le modèle des Etats-Unis, pour ne pas citer le modèle allemand, où conseils d'administration et de surveillance sont plus indépendants et conçus comme arbitres des intérêts divergents des parties prenantes" ."
Comme je l'ai dit, pour eux, le modèle, c'est la Ferme. Pas celle avec veaux, vaches, cochons, couvées, mais la ferme générale qui exista de 1726 à 1790, et dans sa première mouture.
Celle où les fermiers sont agressifs et exigeants. Après, ils eurent les crocs limés.
On retombe sur les travers de l'ancien régime, dont la ferme fut l'un des organes les plus décriés :
"Le choix d'instaurer de telles délégations s'inscrit dans les courants politiques favorables au « moins d'État ». Toutefois, on peut faire à l'affermage les mêmes reproches qu'à la ferme générale de l'Ancien Régime :
- la collectivité publique se prive d'une ressource ;
- le service rendu n'est pas toujours meilleur, sur le long terme ;
- le coût peut être supérieur pour l'usager ou le contribuable, qui paie ses impôts plus la marge prélevée par le fermier général ;
- le recouvrement des créances (des arriérés d'impôts) peut être fait brutalement par le fermier ;
- se privant d'une ressource, la collectivité doit s'endetter, et affermer de nouveaux revenus pour obtenir de l'argent frais."
On peut faire les
remarques suivantes : le service rendu n'est JAMAIS meilleur sur long terme, car il faut payer la marge, et entre la marge et le service, c'est le service qu'on sacrifie. Voir toutes les
remunicipalisations des compagnies des eaux en cours.
Dans le cas argentin, la crise est venue quand il n'y avait plus de services à vendre et à privatiser, et que les services vendus n'étaient plus rentables, eu égard
à la paupérisation croissante de la société.
On a oublié le fléau du XVIII° siècle, le faux-saulnier, le contrebandier, avec le plus célèbre d'entre eux, Mandrin, précédé par Cartouche. Si Cartouche est
antérieur à l'existence de la "Grande Ferme", il n'en est pas moins réel qu'il s'attaquait principalement aux compagnies fermières pré-existantes.
Mais si les plus célèbres sont restés dans les mémoires, tous les autres ne doivent pas être oubliés. Et puis, pour supprimer tous les droits, on avait crée un impôt, qui lui, n'est pas supprimé, la TVA.
En outre, on s'aperçoit que ces compagnies ne transigent guère. Si un maire, peut négocier une facture trop lourde d'eau, notamment en cas de rupture de canalisations, ces compagnies ne le font jamais, et ne vous propose que de vous tondre un peu mieux, en vous proposant une assurance hors de prix.
Les thurifaires du "moins d'état", ne sont que ceux qui s'engraissent sur son retrait.
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